Nos communiqués et nos actions

Communiqué du 21 février 2020 - Dysfonctionnement des E3C

  Le calendrier des E3C est à revoir, la première épreuve vient bien trop tôt et constitue un frein à l’organisation des mobilités individuelles ou collectives.
  Le nombre d’heures de septembre à fin janvier ne permet pas aux élèves d’être prêts à affronter cette épreuve sereinement
  Frustration et souffrance des enseignants qui n’ont pas les moyens de mettre en œuvre ce qui est nécessaire à la progression et à la réussite des élèves
  Déséquilibre dans la distribution des copies à corriger, certains collègues peuvent avoir 10 copies, d’autres plus de 50 à corriger.
  Dématérialisation des copies même si la correction se fait dans le même établissement

L’ADEAF demande

  Un équilibre des compétences évaluées et notamment la réduction de la part de l’expression écrite par rapport à l’expression orale
  Des sujets différents pour la LVA et la LVB
  Des sujets différents pour les séries générales et les séries technologiques.
  L’évaluation de la compréhension écrite en français et non en langue étrangère
  Une simplification des grilles d’évaluation de la compréhension écrite et orale
  Un rallongement du temps des épreuves à 1h30 en classe de 1ère
  Un temps de préparation avant passage de l’épreuve d’expression orale

Les témoignages des collègues sur le déroulement des E3C sont publiés sur notre site :

Rappel : nos alertes publiées dans le communiqué du 1er décembre 2019

Pour le bureau national

  • Ulrike Zahn
  • Présidente de l’ADEAF
  • 07 82 32 65 03

Vos témoignages - E3C première session février 2020

Avis et témoignages des collègues concernés par les E3C

Communiqué du 1er décembre 2019 - Rentrée 2019 - Alertes !

L’ADEAF alerte sur les conséquences de la réforme du cycle terminal et du baccalauréat.

Ce communiqué à télécharger

L’ADEAF alerte sur les conséquences de la réforme du cycle terminal et du baccalauréat :
 Frustration et souffrance des enseignant·e·s qui n’ont pas les moyens de mettre en œuvre ce
qui est nécessaire à la progression et à la réussite des élèves (ex : effectifs en augmentation,
horaires moindres dans les séries technologiques mais niveau exigé identique)
 Mise en œuvre précipitée des évaluations en cours de formation, mal calibrées,
 Multiplication du nombre des épreuves et calendrier rendant quasi impossibles échanges et
mobilité scolaires
 Fragilisation des sections européennes
 L’absence de la possibilité d’approfondir deux LV.
 Le piètre bilan de l’enseignement de spécialité Langues, littératures et cultures étrangèresallemand : seulement 237 élèves de première pour toute la France !
Alerte également sur le niveau que peuvent désormais atteindre les élèves : A2 en fin de 3ème et en
seconde, B1 (au mieux) en terminale comme en témoignent les résultats à la certification.

L’ADEAF demande :
 De véritables parcours bilangues à parité horaire entre l’anglais et l’allemand tout au long des
années collège.
 Un niveau visé différent et des épreuves distinctes pour les bacs technologiques
 Une modification du calendrier des épreuves en cours de formation (E3C) et notamment de la
première de ces épreuves
 Un enseignement de spécialité « Langues, littératures et cultures étrangères » à deux langues
(dont l’une est l’anglais) à parité horaire
 Le développement des sections européennes allemand avec des horaires moyens dédiés et
leur valorisation pour l’obtention du baccalauréat
 Des moyens dédiés dans les établissements pour des cours de langues vivantes en effectif
réduit.

L’ADEAF est signataire du communiqué de la Conférence des présidents d’associations de professeurs spécialistes sur la réforme du lycée et du baccalauréat
https://conferenceassociations.blogspot.com/2019/11/communique-de-la-conference-reforme-du.html

Pour le bureau national
Ulrike Zahn
Présidente de l’ADEAF
bureau@adeaf.net

Les enseignements de spécialité LV dans les académies - 13 novembre 2019

Tableau des ouvertures effectives de l’enseignement de spécialité « Langues, littératures et cultures étrangères- allemand en classe de première » à la rentrée 2019

Courrier de l’ADEAF et de l’APLV à la DGESCO - 5 juillet 2019

Intervention commune des deux associations pour deux langues de spécialité au cycle terminal

Les résultats de l’enquête ADEAF - réforme du lycée et situation de l’allemand dans les établissements

Enquête : L’allemand dans les lycées- Prévisions pour la rentrée 2019

 « La réforme du lycée offre une possibilité d’épanouissement de l’allemand »
Jean-Michel Blanquer à Aix-la-Chapelle le 22 janvier 2019 lors de la Conférence citoyenne sur l’Europe.

L’ADEAF a lancé une enquête auprès des professeur-e-s de lycée pour savoir ce qu’il en est réellement.

Un premier tour d’horizon de l’ADEAF sur l’impact de la réforme sur l’allemand ne permet hélas pas de partager l’optimisme du Ministre de l’éducation.

L’ADEAF a donc souhaité collecter des informations précises pour étayer – ou souhaitons-le - infirmer nos craintes.

Communiqué du 14 février 2019 : L’ADEAF a des inquiétudes sur la rentrée 2019 dans les lycées

L’ADEAF s’inquiète des répercussions de la réforme du lycée sur l’enseignement de l’allemand -et des autres langues vivantes- à la rentrée 2019.

L’augmentation programmée des effectifs en cours de langues vivantes, la mise en œuvre de l’enseignement de spécialité « Langues, littératures et cultures étrangères », l’absence de moyens dédiés et une moindre valorisation des sections européennes, les diminutions horaires dans certains bacs technologiques sont préoccupantes. (cf. informations détaillées dans l’article L’allemand dans la réforme du lycée).

Pour prendre la mesure des difficultés, l’ADEAF lance une enquête auprès des enseignant.e.s d’allemand de lycée sur les enseignements proposés en allemand, l’évolution et la répartition des heures des dotations horaires prévues pour la rentrée 2019.

Dans le prolongement des enquêtes de rentrée 2016 et 2017 dans les collèges, l’ADEAF poursuit également la collecte de témoignages sur les bilangues et les options « Langue et culture européenne » (ex sections européennes dans les collèges). L’ADEAF demande de véritables parcours bilangues à parité horaire entre l’anglais et l’allemand tout au long des années collège.

Pour que « la réforme du lycée offre une possibilité d’épanouissement de l’allemand » (Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education nationale le 22 janvier 2019 lors de la Conférence citoyenne sur l’Europe. à Aix-la-Chapelle), les lycées doivent disposer de moyens spécifiques pour mettre en œuvre une politique volontariste de développement de l’apprentissage des langues vivantes et de la diversité linguistique.

L’ADEAF demande notamment

 le maintien des horaires de LV des séries technologiques management et gestion et hôtellerie et restauration
 l’évolution de l’enseignement de spécialité « Langues, littératures et cultures étrangères » vers une spécialité à deux langues à parité horaire
 le développement des sections européennes allemand avec des horaires moyens dédiés et leur valorisation pour l’obtention du baccalauréat
 des moyens dédiés dans les établissements pour des cours de langues vivantes en effectif réduit.

Pour le bureau national
Thérèse Clerc presidence[at]adeaf.net
Présidente de l’ADEAF -

Ce communiqué à télécharger

Communiqué du 22 novembre 2018 - Réforme du lycée : pour une spécialité à 2 langues

Extrait du compte-rendu de la réunion à la DGESCO du 19 novembre 2018

(…) l’ADEAF fait la demande d’une spécialité à 2 langues (dont l’anglais) et le partage de l’horaire à parité entre ces 2 langues. Il serait en effet paradoxal de ne pas donner aux élèves la possibilité d’approfondir 2 LV alors que le monde d’aujourd’hui exige la maîtrise d’au moins 2 langues vivantes étrangères, que l’on met en avant dans les programmes la matière Langues Vivantes et que 2 LV sont nécessaires dans certains cursus postbac (LEA, Eco, droit, ..). Réserver la spécialité à une seule LV aboutirait à un fort déséquilibre entre LVA et LVB (8 h dont 2 h de tronc commun pour la langue de spécialité, essentiellement l’anglais et 2 h de tronc commun pour l’autre LV en terminale). La spécialité à 2 LV permettrait un vrai parcours langues (au pluriel), équilibré, avec 2 x 5 h par langue, dont 2 x 2 h au titre des LV du tronc commun et 2 x 3 h au titre de la spécialité langues.
Cette demande est soutenue par l’APLV.
(…)

Communiqué du 4 février 2018 sur les aspects du rapport Mathiot concernant les LVE

L’apprentissage d’au moins deux langues vivantes étrangères, composante fondamentale de la formation des jeunes, fait logiquement partie du cursus obligatoire des futurs bacheliers préconisé dans le rapport Mathiot. LV3 et Euro font partie de l’offre optionnelle. L’importance des cursus bi-nationaux comme l’Abibac est confirmée et leur structure serait préservée.

Toutefois, l’horaire global proposé pour l’ensemble des matières du tronc commun (15h pour 6 matières en première, 12h en terminale) suscite des inquiétudes quant à la probable diminution des horaires dévolus aux langues, déjà actuellement insuffisants. Pour un apprentissage efficace, il faut au moins trois heures hebdomadaires.

Dans la liste (non exhaustive) des combinaisons de deux matières majeures, un seul couple de majeures inclut une langue vivante étrangère (littérature étrangère-LVA ou LV2). A cette combinaison de deux matières majeures s’ajoutent deux matières mineures qui peuvent être les LVE. L’ADEAF souhaite une proposition de parcours lisibles, incluant l’approfondissement de deux langues vivantes étrangères.

Par ailleurs, au-delà des questions que pose la préconisation d’un recours massif aux ressources numériques comme outil de certification en langues étrangères, l’ADEAF s’interroge aussi sur l’articulation entre évaluation disciplinaire de contenus et certification de compétences.

L’ADEAF est attachée au caractère national du baccalauréat garantissant, tant à l’écrit qu’à l’oral, une évaluation équitable de toutes les activités langagières pour tous les candidats. L’ADEAF souhaite l’instauration d’une banque de sujets nationaux et une correction par des examinateurs qui ne sont pas les enseignants des candidats.

Dans l’attente du projet devant être présenté par le Ministre de l’Education Nationale lors du conseil des ministres du 14 février 2018, l’ADEAF souligne qu’une réforme structurelle de cette ampleur doit veiller à la lisibilité par les familles des différents parcours possibles, validés nationalement, et prendre en compte les conditions réelles de leur mise en œuvre dans les établissements.

Pour le bureau national,
Thérèse Clerc, présidente

Communiqué du 22 janvier 2018 - Promouvoir l’apprentissage de la langue allemande

A tous les niveaux, de l’école aux formations post-bac, l’allemand apporte un plus en termes d’ouverture européenne, d’échanges, de mobilité, de stages, d’études et d’emploi.

L’Association pour le Développement de l’Enseignement de l’Allemand en France soutient et encourage les actions menées durant la semaine franco-allemande à l’occasion du 55e anniversaire du Traité de l’Élysée. Elle est notamment partenaire
  de la brochure d’information sur l’allemand L’allemand, un plus distribuée par le ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et par le Goethe-Institut
  et du concours par jeu vidéo en ligne 99 ballons ainsi que de la soirée franco-allemande qui se déroulent dans le cadre de l’année de l’Allemagne dans l’académie de Lyon.

L’ADEAF a également lancé sa propre campagne de promotion de l’allemand et du franco-allemand, et a pour cette occasion fait imprimer des milliers d’affiches http://adeaf.net/Grande-campagne-de-promotion-de-l-allemand-et-de-l-amitie-franco-allemande-une. En outre, l’ADEAF organise pour les établissements scolaires un concours d’affiches afin de promouvoir l’apprentissage de la langue de notre ami et partenaire d’Outre-Rhin : http://adeaf.net/Concours-ADEAF-2018

L’ADEAF vient de publier les résultats d’une enquête menée entre le 28 août et le 30 octobre 2017 pour collecter des données chiffrées et des informations qualitatives sur la situation de l’allemand aux rentrées 2015, 2016 et 2017 (cf. pièce jointe et http://adeaf.net/Nouvelle-enquete-ADEAF-sur-la-situation-de-l-allemand-un-an-apres-la-reforme).

D’après les données fournies par plus de 500 enseignantes et enseignants d’allemand, l’impact des mesures assouplissant la réforme du collège a été très faible et l’amélioration est à peine esquissée. Dans les collèges concernés par l’enquête, seulement 3% des sixièmes bilangues ont été rétablies à la rentrée 2017 sur les 25% supprimées à la rentrée 2016. De plus, les heures d’allemand diminuent souvent en 6e bilangue au détriment de la parité horaire et le parcours bilangue disparait de fait à partir de la 5e.

L’ADEAF en appelle au Ministre de l’Éducation nationale pour que les engagements pris soient tenus. Si les délais de mise en œuvre des dispositifs annoncés en juin 2017 pour la rentrée de septembre peuvent expliquer le peu d’effet des mesures prises, ces résultats montrent la nécessité à la fois d’un cadrage national du parcours bilangue à parité horaire de la 6e à la 3e et de moyens spécifiques pour faire véritablement évoluer la situation à la rentrée 2018.
La stabilisation de ces parcours et leur pérennisation contribuera également à améliorer la situation des enseignants d’allemand qui sont nombreux à vivre une situation incertaine et précaire et pourtant tout aussi nombreux à organiser des échanges et des voyages scolaires et s’engagent au quotidien pour l’amitié franco-allemande, à l’honneur en ce 22 janvier.

Pour le bureau national,
Thérèse Clerc, présidente

Communiqué du 29 août 2017 - RENTRÉE 2017 : L’ADEAF LANCE UNE ENQUÊTE SUR LA SITUATION DE L’ALLEMAND

http://adeaf.net/Nouvelle-enquete-ADEAF-sur-la-situation-de-l-allemand-un-an-apres-la-reforme

L’ADEAF lance une nouvelle enquête pour collecter des informations précises sur la situation réelle des enseignants d’allemand de collège et de lycée ainsi que sur l’évolution de la situation de l’allemand dans les collèges, avec notamment l’évolution des horaires des sections bilangues et européennes lors des rentrées 2015 (avant la réforme du collège) , 2016 collège (mise en œuvre de la réforme) et 2017 (aménagement de la réforme) .

Les premières mesures positives prises en juin (cf. notre prise de position http://adeaf.net/Parution-de-l-arrete-modifiant-la-reforme-du-college), devront être complétées pour conforter et développer l’enseignement de l’allemand, considérablement fragilisé par la réforme du collège. Notre enquête contribuera à établir un état des lieux et permettra aux enseignants d’apporter leur témoignage.

Pour le bureau national,
Thérèse Clerc, présidente

Communiqué du 17 mai 2017- Pour une politique des langues volontariste

L’ADEAF exprime ses vœux de réussite au nouveau Président de la République et à la nouvelle équipe ministérielle.

Avec l’élection d’Emmanuel Macron et la mise en place du nouveau gouvernement, l’ADEAF peut espérer un contexte favorable à la diversité linguistique et à l’apprentissage de l’allemand ainsi qu’une réhabilitation de la parole politique après de graves distorsions entre discours et réalité sur les conséquences de la réforme du collège pour l’enseignement de l’allemand.

Des objectifs de notre association sont partagés par Emmanuel Macron. Nos attentes sont donc fortes en ce qui concerne d’une part le renforcement des relations franco-allemandes et du rôle moteur du couple franco-allemand en Europe, et d’autre part la relance de l’apprentissage de la langue du partenaire avec le plein rétablissement et la consolidation des structures efficaces et attractives que sont les sections bilangues et européennes au collège.

Nous nous réjouissons donc de l’annonce faite par le Président de la République le 15 mai 2017 à Berlin, lors de la conférence de presse commune avec la Chancelière allemande Angela Merkel, d’une coopération renforcée dans le domaine de l’éducation et de la réouverture des classes bilangues dès septembre 2017.

Nous avons cependant des interrogations sur la définition du parcours bilangue (concernera-t-il uniquement la classe de 6ème ou les quatre années de collège ?) et sur les modalités de sa mise en place (les moyens seront-ils pris sur les heures gérées en autonomie par chaque établissement donc en concurrence avec d’autres dispositifs, ou des moyens spécifiques seront-ils attribués ?).

Une politique volontariste pour les langues qui réponde aux enjeux de demain avec la maîtrise d’au moins deux langues vivantes nécessite en effet des moyens dédiés et un cadrage national.

L’ADEAF souhaite contribuer à une véritable consolidation et une pérennisation du dispositif bilangues, en participant de façon constructive à la concertation s’appuyant sur les acteurs de terrain et leur expertise annoncée par Emmanuel Macron.

Pour le bureau national,
Thérèse Clerc, présidente

Communiqué du 22 janvier 2017 - Les enseignant-e-s d’allemand s’engagent pour l’amitié franco-allemande.

Les enseignants d’allemand s’engagent au quotidien pour l’amitié franco-allemande en faisant connaître et aimer la langue et la culture de notre partenaire d’outre-Rhin. Grâce à eux, plus de 110 000 élèves peuvent faire chaque année une expérience de mobilité en Allemagne. A tous les niveaux de formation, de l’école aux formations post-bac, l’allemand apporte un plus en termes de rencontres, d’ouverture culturelle, d’études et d’emploi, de solidarité européenne, plus nécessaire que jamais.

L’ADEAF, qui a pour objectif de promouvoir l’apprentissage de l’allemand, soutient et encourage les initiatives en faveur de l’allemand. Elle agit auprès des acteurs du franco-allemand en menant des actions de promotion. Elle est partenaire de la nouvelle brochure d’information sur l’allemand L’allemand, un plus et d’une expérimentation avec Educ’ARTE.

C’est au nom de cet engagement que l’ADEAF, à l’occasion du 54e anniversaire du Traité de l’Élysée, rappelle les conséquences pour l’allemand de la réforme du collège :
 suppression de très nombreuses sections bilangues et de toutes les sections européennes, c’est-à-dire de dispositifs attractifs et efficaces pour l’apprentissage de l’allemand,
 diminution des heures d’allemand au collège entrainant une dégradation des conditions de travail des enseignants, écartelés entre plusieurs établissements, situation épuisante, préjudiciable à la mise en place de projets,
 faible augmentation mécanique pour cette seule rentrée 2016 du nombre d’élèves germanistes au collège en raison de l’entrée d’une classe d’âge supplémentaire en 5e dans l’apprentissage d’une LV2, ce qui signifie, au mieux, une stagnation du choix de l’allemand,
 épuisement du vivier des classes européennes et même des classes ABIBAC de lycée remettant en question l’existence de cette filière d’excellence ouverte à tous.

C’est au nom de cet engagement que l’ADEAF demande des dispositifs volontaristes et attractifs permettant une véritable progression de l’apprentissage de l’allemand et soutenant efficacement les enseignants d’allemand, investis dans la réussite des jeunes.

Communiqué du 18 octobre 2016 - Déchiffrer les chiffres

La ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la recherche a diffusé lundi 17 octobre 2016 un communiqué faisant état d’une augmentation du nombre d’élèves germanistes au collège à la rentrée 2016. Le recueil complet de données publié chaque année fin novembre par la DEPP (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance) n’est pas encore paru et nous ne disposons donc que de chiffres partiels.

Les résultats collectés par l’ADEAF dans 370 collèges ont fait apparaitre une diminution du nombre des germanistes à la rentrée 2016. Cette baisse est bien réelle, notamment dans les académies où une grande partie des sections bilangues a été supprimée (Caen, Rouen, Rennes, Lyon, …). Que l’effectif des germanistes ait pu se maintenir ou légèrement augmenter dans d’autres académies n’est pas forcément rassurant.
Cette augmentation qualifiée d’historique s’explique en effet par une situation inédite. Deux classes d’âge au lieu d’une commencent cette année l’apprentissage d’une LV2, en 5e (LV2 avancée) et en 4e (ancien dispositif, mais nouvel horaire, soit 5 heures au lieu de 6 sur les deux dernières années du collège). Le nombre d’élèves débutant une LV2, quelle qu’elle soit, a donc mécaniquement progressé par comparaison avec 2015 et cette augmentation concerne aussi l’allemand. Pour permettre une véritable comparaison, le ministère devrait également fournir les chiffres concernant l’espagnol, l’italien, le portugais …
D’autres éléments de comparaison importants ne sont pas donnés : Par combien d’élèves l’allemand a-t-il été choisi en 4e à la rentrée 2016 ? Quelle est l’’évolution en 6e avec la fermeture d’un tiers des sections bilangues ?

La suppression de 13 postes dans l’académie de Rouen (alors que 8 postes sont créés en espagnol et 6 en anglais), le grand nombre de professeurs titulaires sans affectation (par exemple dans l’académie de Versailles), les propositions de reconversion faites à de jeunes professeurs titulaires remplaçants dans l’’académie de Lyon, le recrutement en urgence de 1000 professeurs d’espagnol au niveau national n’incitent pas à l’’optimisme.
Les menaces qui pèsent sur les sections européennes de lycée et les sections abibac, privées de vivier, la diminution des horaires sont autant de sources d’’inquiétude pour les germanistes.

Les professeurs d’allemand ne partagent pas l’enthousiasme du ministère et demandent des mesures qui fassent réellement progresser l’’apprentissage de l’allemand à la rentrée 2017.

Communiqué du 31 août 2016

La rentrée 2016 se déroule dans un contexte scolaire difficile et un climat social et politique lourd.

La réforme du collège qui entre en vigueur à cette rentrée porte un coup rude à l’enseignement de l’allemand, avec un ministère toujours dans le déni du recul structurel que cette réforme entraine pour l’allemand, sans oublier la crise du recrutement de professeurs d’allemand au CAPES. C’est à cette réalité que nous sommes confrontés, bien loin de celle présentée par la ministre dans sa conférence de presse de rentrée.

Nous avons besoin très rapidement d’informations sur l’évolution des effectifs en collège. Remplissez et faites remplir le questionnaire en ligne . Vous pouvez aussi comparer les informations régionales de l’ADEAF avec celles publiées sur le site de l’ONISEP par l’intermédiaire d’une carte interactive .

Avec votre soutien, nous continueront à agir pour une autre politique des langues, à informer sans relâche le grand public, les responsables politiques et les médias. Il faut plus que jamais promouvoir l’allemand et ouvrir des perspectives positives. C’est pourquoi nous devons également renforcer nos actions auprès des jeunes collègues afin de renouveler et renforcer notre communauté qui partage les mêmes convictions.

Le congrès annuel de l’ADEAF, précédé d’une assemblée générale particulièrement importante pour notre association (vote de nouveaux statuts et renouvellement du bureau), aura lieu à Poitiers le vendredi 21 et le samedi 22 octobre 2016 et aura pour thème La promotion de l’allemand : enjeux et communication. Nous espérons vous y retrouver nombreux !

Bonne année scolaire à toutes et à tous ! Parce que, en dépit de toutes les difficultés, cette rentrée permettra, de faire vivre la langue et la culture des pays de langue allemande en classe avec nos élèves.

Pour le bureau exécutif,
Thérèse Clerc, présidente

Communiqué du 5 juillet

Rendez-vous fin août !

L’année scolaire qui s’achève, particulièrement lourde, a été marquée par notre combat pour limiter les effets néfastes pour l’allemand de la réforme du collège qui entre en vigueur à la rentrée. Les résultats pourtant significatifs sont loin d’être à la hauteur de l’intensité du combat mené et des enjeux pour l’enseignement de l’allemand.

L’ADEAF a été reçue au MEN le 22 juin. Le ministère est toujours dans le déni du recul de l’allemand et affirme que les objectifs chiffrés concernant l’augmentation du nombre d’élèves apprenant l’allemand seront atteints et veut substituer à l’attractivité des bilangues, l’attractivité de l’allemand.
Les sujets d’inquiétude sont nombreux : multiplication des compléments de service, détresse psychologique de nombreux collègues, dégradation du climat dans les collèges avec la mise en œuvre d’une réforme fortement controversée, crise du recrutement au CAPES d’allemand. …

Sandrine Kott n’a pas renouvelé son mandat et quitté ses fonctions de déléguée ministérielle au renforcement de l’allemand le 17 juin 2016. Dans une interview bilan, elle a notamment déclaré que la suppression et la transformation des bilangues entraineront une baisse importante des services des enseignants d’allemand et elle tire la sonnette d’alarme pour 2017. Elle n’a pas été remplacée dans son poste. Les objectifs de sa mission seraient-ils d’ores et déjà atteints ?

Nous aurons besoin de vous pour collecter très rapidement à la rentrée des informations sur l’évolution des effectifs en collège. Vous trouverez iciles informations qui vous seront demandées dans le questionnaire que nous mettrons en ligne fin août.

Le congrès annuel de l’ADEAF, précédé d’une assemblée générale particulièrement importante pour notre association (vote de nouveaux statuts et renouvellement du bureau), aura lieu à Poitiers le vendredi 21 et le samedi 22 octobre 2016 et aura pour thème La promotion de l’allemand : enjeux et communication. Réservez dès à présent ces dates !

Nous avons toutes et tous besoin d’une pause pour continuer à agir pour une autre politique des langues, promouvoir l’allemand et informer le grand public, les responsables politiques et les médias.
Les échanges sur la liste de diffusion feront également une pause estivale du 14 juillet au 15 août.
D’ici là, bonnes vacances, bien nécessaires, et un bel été à toutes et à tous !

Communiqué du 8 avril 2016

L’ADEAF publie les chiffres du recul de l’allemand

Les résultats complets, détaillés et analysés, sont consultables sur le site de l’ADEAF

L’enquête menée par l’ADEAF auprès des enseignants d’allemand de collège montre que la réforme du collège fait structurellement reculer l’allemand.
La réalité du terrain confirme :
 Le nombre d’heures attribuées à l’allemand dans les dotations horaires des collèges à la rentrée 2016 est en baisse de 17%.
 Pour 25% des bilangues maintenues, la parité n’est pas respectée et l’allemand a moins d’heures que l’anglais.
 A partir de la 5°, l’allemand devient la LV2 et passe à 2h1/2 par semaine.
 L’ouverture de LV2 ne permet pas de compenser la perte des sections bilangues.
 La réforme conforte la position de l’espagnol qui est en hausse de 13 %.

La pétition en ligne http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=rcADEAF pour le maintien des sections bilangues et européennes garde toute son actualité et devrait prochainement dépasser les 50 000 signataires.

Lisez aussi notre appel du 7 juin.

Communiqué du 5 avril

L’ADEAF lance un appel au Conseil des Ministres franco-allemand

La coopération franco-allemande passe par le développement de l’enseignement de la langue du partenaire.

Or, les chiffres de la rentrée 2016 montrent un net recul de l’allemand (près de 20% d’heures en moins pour l’allemand dans les dotations horaires des collèges) en raison de l’entrée en vigueur de la réforme du collège.

L’ADEAF lance donc un appel au Conseil des ministres franco-allemand qui se réunit à Metz le 7 avril 2016 pour qu’il prenne une résolution en faveur du dispositif bilangue, vital pour l’allemand.

La pétition en ligne http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=rcADEAF pour le maintien des sections bilangues et européennes garde toute son actualité et devrait prochainement dépasser les 50 000 signataires.

Communiqué du 9 mars 2016

Pour l’allemand : OUI aux bilangues et aux sections européennes

Le sort des bilangues, des sections européennes et de la réforme du collège n’est pas encore scellé.
 En témoigne l’audition par la Commission culture et éducation du Sénat de la Présidente de l’ADEAF le mercredi 2 mars 2016.
 En témoignent aussi les manifestations organisées ces prochains jours auxquelles l’ADEAF appelle à participer nombreux, audibles et visibles.
 En témoignent également les signatures de plus en en plus nombreuses de notre pétition.

Vous pouvez commander et porter nos T-shirts de mobilisation « OUI aux bilangues et sections européennes ».

Notre grande enquête nationale auprès des professeurs d’allemand de collège pour collecter des données précises sur l’impact réel de la réforme et la perte d’heures en allemand est toujours en cours.
Les résultats partiels et provisoires confirment sans surprise nos craintes et nos prévisions :
- 17 % d’heures d’allemand dans les collèges à la rentrée 2016.
Faites connaitre cette enquêtepour qu‘elle soit la plus représentative possible.

Assez de fausses promesses !



Pour promouvoir l’allemand, pour une politique des langues ambitieuse à la hauteur des enjeux dans un monde de plus en plus globalisé, il faut développer les sections européennes et généraliser les bilangues ouvertes à tous les élèves qui le souhaitent, partout, à parité horaire pour les deux langues tout au long des années collège, sans exigence d’un parcours préalable spécifique en primaire.

Pour le bureau exécutif,
Thérèse Clerc, présidente

Communiqué du 12 février

Moins + moins = « Un effort exceptionnel pour l’allemand » !

La Ministre de l’éducation nationale annonce dans sa « stratégie langues vivantes » un « effort exceptionnel pour l’allemand » alors que

  toutes les sections européennes de collège sont supprimées,
  plus de 30% des bilangues sont supprimées et que la disparité sur le territoire est une insulte au principe d’égalité tellement mis en avant dans le cadre de cette réforme,
  par absence de cadrage national sur la parité horaire, le nombre d’heures attribué à l’allemand en 6ème bilangue varie de une à trois heures,
  à partir de la classe de 5ème, l’horaire des élèves issus de bilangue est aligné sur l’horaire, inférieur, de LV2,
  des élèves débutant l’allemand en 5ème seront regroupés avec des élèves issus de 6ème bilangue
  des classes d’allemand LV1 sont fermées sans raison valable,
  certains chefs d’établissement ferment des bilangues, pourtant de « continuité » (l’allemand est enseigné en école primaire),
  la création de LV2 se fait au détriment de bilangues supprimées et ne les compense même pas.

Les objectifs chiffrés du ministère ne seront jamais atteints.


L’ADEAF lance une grande enquête nationale auprès des professeurs d’allemand de collège.
Les résultats donneront des indications claires et précises sur l’impact réel de la réforme et la perte d’heures en allemand.

Il est temps de mettre un terme aux bricolages, aux incohérences, aux inégalités !

Pour promouvoir l’allemand, pour une politique des langues ambitieuse à la hauteur des enjeux dans un monde de plus en plus international, il faut développer les sections européennes et généraliser les bilangues ouvertes à tous les élèves qui le souhaitent, partout, à parité horaire pour les deux langues tout au long des années collège, sans exigence d’un parcours préalable spécifique en primaire.

Communiqué du 1er février

« Stratégie langues vivantes » : imposture et inégalités

La ministre de l’éducation nationale a présenté vendredi 22 janvier 2016 sa « stratégie langues vivantes » comprenant les nouvelles cartes académiques des langues vivantes et annonçant un « effort exceptionnel pour l’allemand ».

L’ADEAF dénonce les « oublis » de cette communication qui occulte :
 la fermeture de plus de 30% des sections bilangues
 la forte disparité sur le territoire entre des académies qui conservent toutes leurs bilangues et d’autres qui les perdent presque toutes, de 100 % de bilangues maintenues à Paris à 5 % seulement à Caen… au nom de l’égalité des chances ? Façon de donner plus à ceux qui ont moins ? (cf. notre tableau ci-dessous)
 l’abandon de fait de la spécificité du parcours bilangue. La parité horaire entre les deux langues, qui n’est pas garantie en 6ème, n’est plus possible à partir de la 5ème
 l’obstacle important que constitue l’obligation de continuité avec le primaire, (même assouplie en projet de continuité) pour l’accès à la 6ème bilangue, alors que la législation en vigueur affirme la liberté du choix de la langue à l’entrée en 6ème
 les nombreuses incertitudes concernant l’implantation de l’allemand dans le primaire. Qui peut croire à l’ouverture de l’allemand dans 1000 nouvelles écoles quand on sait que même pour l’enseignement de l’allemand en Alsace, on manque d’enseignants ? Quels parents accepteront que leur enfant attende 5 ans de plus que les autres pour commencer à apprendre l’anglais ? Tout le succès des bilangues était dû au fait que les familles n’avaient pas à choisir entre anglais et allemand !
 le remplacement des bilangues par des ouvertures de LV2 présentées comme des créations
 la suppression de toutes les sections européennes de collège et du renforcement linguistique qu’elles permettent

Il est temps de mettre un terme aux bricolages, aux incohérences, aux inégalités !


Pour promouvoir l’allemand, pour une politique des langues ambitieuse, à la hauteur des enjeux d’un monde de plus en plus internationalisé, il faut des bilangues ouvertes à tous les élèves qui le souhaitent, partout, à parité horaire pour les deux langues tout au long des années collège, sans exigence d’un parcours préalable spécifique en primaire.

Pour le bureau exécutif,
Thérèse Clerc, présidente

contact.adeaf[at]gmail.com

 Lien sur l’évolution des bilangues à la rentrée 2016.
 Télécharger le communiqué de presse

Communiqué du 21 janvier 2016

Discours et réalité : le grand écart !

Alors que l’on s’apprête à fêter l’amitié franco-allemande le 22 janvier, à l’occasion du 53° anniversaire du Traité de l’Elysée, signé par Konrad Adenauer et Charles de Gaulle, les professeurs d’allemand constatent avec consternation et indignation les dégâts de la réforme des collèges sur le terrain.

Les conséquences prévisibles - toujours réfutées par le ministère - sur lesquelles nous n’avons cessé d’alerter, se confirment avec la publication des cartes académiques de langues. Même si les cartes des langues, pourtant annoncées pour décembre, n’ont toujours pas été publiées dans toutes les académies.
A titre d’exemple, l’académie de Caen – la plus touchée à ce jour - ne conservera à la rentrée 2016 que 3 bilangues allemand-anglais sur 60, soit 5 % ! Alors que Paris maintient la totalité de ses bilangues.
Où est donc l’égalité des chances sur le territoire français ?
Où est le progrès, quand on baisse de plus de 50 % les exigences en langues vivantes pour l’obtention du brevet en fin de 3° ?
Où est le progrès, quand on enlève deux heures par semaine aux élèves en supprimant toutes les sections européennes ?

Dans ces conditions, il nous est difficile de participer de gaieté de cœur aux festivités de la journée franco-allemande … Cette année, l’ADEAF n’est d’ailleurs pas invitée aux manifestations officielles. Sans doute une conséquence de notre engagement, susceptible de ternir les réjouissances. Nous dénonçons en effet, derrière les discours de façade pour célébrer le franco-allemand, le recul au collège de l’apprentissage de l’allemand, que la France s’est pourtant engagée à promouvoir dans le Traité de l’Elysée.

L’ADEAF s’associe à la journée d’action intersyndicale du mardi 26 janvier pour une autre réforme du collège.

Communiqué du 26 novembre 2015

L’ADEAF doit être associée à l’élaboration des cartes académiques des langues !

L’ADEAF a été reçue vendredi 13 novembre au Ministère de l’éducation nationale. Ce compte-rendu est en ligne.

Aucun chiffre n’a été donné par les conseillers de la Ministre lors de cet entretien mais les prévisions doivent être alarmantes et le caractère essentiel du maintien de l’allemand en 6ème pour que les effectifs ne s’effondrent pas, avéré, puisque le ministère propose une lecture très assouplie du décret :
 La LV1 peut être implantée (ou continuer à exister) sans lien de continuité avec le primaire
 Une bilangue peut être implantée (ou continuer à exister) dans un collège à la rentrée 2016 même sans allemand dans le primaire en 2015-2016, dès lors qu’il est prévu d’implanter l’allemand lors de la même rentrée dans une des écoles primaires du secteur, créant ainsi un parcours linguistique.

Tout en poursuivant notre lutte contre la réforme, nous devons veiller à ce que ces possibilités soient effectivement utilisées dans les cartes académiques des langues qui sont en cours d’élaboration et seront connues d’ici fin décembre. L’ADEAF demande à être associée à l’élaboration de ces cartes. Les président-e-s des bureaux régionaux s’emploient à rencontrer les recteurs, les DASEN, et les membres de la commission académique de l’enseignement des langues vivantes étrangères (CAELVE) pour limiter autant que possible la perte d’heures.
Nous continuons parallèlement à combattre la réforme et ses conséquences sur les langues et soutenons celles et ceux d’entre vous qui ne participent pas à la certification cette année. Il est important de maintenir la pression et de continuer les envois de courriers aux IPR, aux élus locaux et nationaux ainsi que les publications sur les blogs et les réseaux sociaux.
Les résultats de l’enquête nationale que nous avons lancée sur la situation dans les collèges seront publiés prochainement.

Communiqué du 26 octobre 2015

Retour sur le congrès

En attendant une synthèse complète de la table ronde et des ateliers, nous vous invitions de découvrir des témoignages de participants et les albums photos. Malgré tout, ce congrès nous a donné collectivement la force de poursuivre nos actions et notre lutte pour sauver l’allemand dans le système éducatif français.

Enquête nationale
Suite au congrès des germanistes et à la discussion avec Sandrine Kott, déléguée ministérielle au renforcement de l’apprentissage de l’allemand sur le territoire français, nous lançons cette grande enquête nationale sur la situation actuelle et à venir. L’enquête s’adresse aux enseignants de collège mais aussi aux enseignants ou intervenants en école primaire.

Communiqué du 8 octobre 2015

Plus déterminés plus que jamais, nous poursuivons nos actions !

Nous avons lancé à l’occasion de la journée européenne des langues le 26 septembre une grande opération cartes postales : 73 000 cartes illustrées par Plantu ont été distribuées et envoyées au Président de la République pour lui demander de ne pas supprimer les sections bilangues et européennes. Cette opération dont le coup d’envoi a été donné au Goethe Institut de Paris a été relayée par des manifestations organisées dans d’autres villes de France comme Amiens, Lyon, Montpellier et Nantes et même Berlin !

Nous appelons maintenant tous les germanistes et les parents à manifester

le samedi 10 octobre à Paris


aux côtés d’une largeintersyndicale et d’associations de parents pour demander le retrait du projet de réforme des collèges et le maintien des dispositifs bilangues et des sections européennes, qui ont fait leur preuve et ont permis d’améliorer les compétences de nos élèves et de préserver la diversité linguistique.

Notre mobilisation est déterminante : si nous parvenons à fédérer toutes les oppositions à la réforme (syndicats, association de spécialistes, parents) dans une grande manifestation, le ministère sera obligé d’en tenir compte.

Lors d’une large consultation, les enseignants d’allemand se sont majoritairement prononcés pour la suspension de la certification afin d’attirer l’attention sur les conséquences qu’aurait la réforme des collèges sur le niveau des germanistes : obligés dans leur très grande majorité à ne commencer l’allemand qu’en 5ème à raison de 2,5 heures/année, il leur serait impossible d’atteindre le niveau requis pour la certification.

Nous soutenons les enseignants qui n’inscriront pas leurs élèves à la session 2016 de la certification en allemand et les appelons à informer les parents et les services rectoraux des raisons de leur décision.

Communiqué du 23 septembre 2015

Journée d’action nationale pour le maintien des bilangues et des sections européennes

Depuis l’annonce du projet de réforme des collèges, l’ADEAF s’est mobilisée pour obtenir le maintien des sections bilangues et des sections européennes. A l’occasion de la journée européenne des langues, le samedi 26 septembre, nous lançons une grande action nationale, « l’opération cartes postales »

Des cartes postales, illustrées par Plantu, sont diffusées partout en France et à Berlin. Elles sont adressées au Président de la République avec cet appel :

Maintenez les bilangues et les sections européennes !
Ne privez pas les élèves motivés issus de TOUS les milieux sociaux, d’un enseignement qui développe leurs compétences en langues étrangères tout en préservant la diversité linguistique !
Oui à l’amitié franco-allemande !
Oui à la langue de notre premier partenaire politique, culturel et économique !

L’opération sera lancée ce samedi 26 septembre à 11h à l’Institut Goethe, 16 avenue d’Iéna à Paris autour d’un petit déjeuner allemand, lors d’une rencontre – conférence de presse à laquelle l’ADEAF convie les représentants de la presse écrite et audiovisuelle et bien sûr avant tout aussi les collègues et parents qui militent à nos côtés, habillés aux couleurs de l’Allemagne .
Pour y participer, veuillez vous inscrire ici.

Des actions et des rassemblements auront lieu le même jour à Amiens, Bordeaux, Lyon, Montpellier et Nantes.

La veille le 25 septembre à Berlin, les professeurs de français manifestent leur solidarité avec le combat de leurs collègues français contre la réforme et leur attachement aux échanges scolaires menacés.

La réforme constitue une régression pour l’allemand mais aussi pour les autres langues que nous appelons à défendre avec les germanistes partout en France.
Nos futurs citoyens ont besoin d’une politique ambitieuse pour les langues vivantes.

Notre combat pour les bilangues et les sections européennes est aussi celui pour une Europe fraternelle et plurilingue.

  • Amiens : à partir de 10h devant l’Hôtel de ville pour construire le mur de l’incompréhension
  • Bordeaux : de 9h à 12h à l’Institut Goethe
  • Lyon : Rassemblement à 14h30 Place des Terreaux et cortège aux couleurs des langues européennes vers la place Antonin Poncet avec lâcher de ballons et envoi collectif des cartes postales.
  • Montpellier : 11h Maison de Heidelberg, apéritif et signature de cartes puis place de la Comédie
  • Nantes : chaine de l’amitié l’après-midi

Communiqué de rentrée

Une rentrée de mobilisation contre la réforme du collège

  • Puisque nos multiples courriers d’alerte à destination des responsables politiques n’ont pas été pris en considération,
  • puisque les 45000 signataires de notre pétition en ligne n’ont pas été entendus,
  • puisque les manifestions d’enseignants ont été ignorées,
  • puisque la mobilisation de l’ensemble du réseau franco-allemand et le soutien de nombreuses personnalités du domaine politique culturel et économique n’ont pas eu d’effet,
  • puisque le gouvernement, dans son aveuglement idéologique, occulte les conséquences pour l’allemand et la diversité linguistique de la réforme du collège
  • et puisque nous ne pouvons nous résigner
    • à ce que des dizaines de milliers d’élèves de tous milieux sociaux soient partout en France privés de cet atout pour leur avenir qu’est l’apprentissage de l’allemand dans les classes bilangues et les sections européennes
    • au recul des échanges franco-allemands que cette régression entraînera
    • à la remise en cause de fait du Traité de l’Elysée et à la dégradation des relations franco-allemandes
  • nous devons élargir la mobilisation et obtenir le soutien de l’opinion publique.

C’est pourquoi, sans préjuger des résultats de notre demande d’audience à Sandrine Kott, nouvelle déléguée ministérielle au renforcement de l’apprentissage de l’allemand et de la requête déposée au Conseil d’Etat conjointement avec Sylvie Goulard, députée européenne et Alfred Grosser, demandant l’annulation de l’article de l’arrêté du 19 mai 2015 relatif à l’organisation des enseignements dans les classes de collège,
nous vous appelons à contribuer à cette large mobilisation en diffusant le plus largement possible les cartes postales à envoyer à l’Elysée le 26 septembre (journée européenne des langues) auprès des parents d’élèves, des comités de jumelage, des conseils municipaux des communes jumelées, …. et en informant les médias locaux notamment là où bilangues et euro seront supprimées.
Ces cartes illustrées par Plantu sont diffusées par vos régionales. Contactez-les !.

La réforme aura une répercussion sur les échanges scolaires organisés par les enseignants. Pour faire prendre conscience de leur importance, faut-il appeler à les suspendre ? La question fait débat. Nous organisons une consultation sur cette question.

La faiblesse des horaires dévolus à l’apprentissage des langues commencées au collège ne permettra plus aux élèves d’atteindre le niveau B1. La baisse du niveau en allemand est programmée. Le nombre de classes par enseignant va augmenter, ainsi que les services partagés sur plusieurs établissements. Dans ces conditions, ne faut-il pas refuser toute tâche supplémentaire, hors obligation de service, et notamment la participation à la certification et marquer ainsi notre désaccord ? La réponse à cette question qui sera également posée dans la consultation que nous mettons en place sera certainement unanime …..

Nous vous appellerons également à participer aux rassemblements que nous organiserons le 26 septembre et à soutenir les actions intersyndicales ainsi que celles de différents collectifs contre la réforme du collège.

Continuez à faire signer notre pétition. Dès que nous aurons 10000 signatures supplémentaires, nous organiserons une nouvelle remise.

A noter : Notre congrès des germanistes avec l’assemblée générale de ADEAF aura lieu à Paris les 19 et 20 octobre. Les inscriptions seront ouvertes très prochainement sur ce site.

Bonne rentrée et bon courage à toutes et à tous !

Communiqué du 28 juin 2015

La réforme du collège ? Une catastrophe pour l’allemand, mais aussi pour d’autres langues.

Nous ne pouvons nous y résoudre.

Les membres du bureau et les président-e-s des régionales de l’ADEAF ont apporté samedi 27 juin à l’Elysée les 45 000 premières signatures de la pétition mise en ligne le 21 mars NON à la disparition programmée de l’allemand de l’enseignement en France

La pétition reste ouverte : http://www.petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=rcADEAF

La mobilisation pour le maintien des sections bilangues et européennes reprendra dès la rentrée.

Rendez-vous début septembre pour la poursuite des actions !

Les rendez-vous :

 Le jour de la rentrée : mobiliser parents et collègues (collèges, lycées, supérieur) pour être présents devant tous les collèges qui ont une classe bilangue pour réclamer son maintien. Alerter les médias locaux.
Distribuer des cartes postales à envoyer à l’Elysée et des autocollants (modèles sur le site)

 26 septembre : journée européenne des LV.

  • Actions au niveau régional avec italien, portugais, russe, chinois, arabe…
  • Possibilité de répéter les envois de cartes postales et la distribution d’autocollants

 Congrès des germanistes avec AG ADEAF à Paris les 19 et 20 octobre  :

  • Une table ronde avec des personnalités.
  • Actions collectives à étudier ensemble avec tous les présents
    • Les inscriptions seront ouvertes début septembre et se feront sur ce site.

 Forum franco-allemand 20 et 21 novembre :

  • Actions en direction des milieux économiques, avec les milieux économiques (publication d’une tribune dans un grand quotidien ?)

 Deutschlehrertag 28 novembre GI Paris :

  • Opération médiatique à élaborer avec le GI

 Journée franco-allemande 2016

  • vendredi 22 janvier : actions dans les établissements
  • samedi 23 janvier : rassemblement ou manifestation à Paris ou dans un lieu symbolique du franco-allemand. Profiter de la célébration pour tirer la sonnette d’alarme, et surtout contrer un plan médiatique lénifiant de l’Elysée et du gouvernement.

Les modalités de toutes ces actions seront précisées au fur et à mesure.

Dans cette lutte rude et longue, d’un enjeu d’une telle importance pour l’enseignement et l’apprentissage de l’allemand, l’ADEAF doit rester la référence, offrir des perspectives d’action, convaincre et réussir avec vous.

Bon courage à toutes et à tous !

Pour le bureau exécutif,
Thérèse Clerc, Présidente
Martine Buisson et Katrin Goldmann Vice-présidentes
contact.adeaf@gmail.com

Suivez-nous aussi sur Facebook et Twitter

Communiqué du 12 juin : Nous restons mobilisés !

Télécharger ce communiquéen format pdf pour diffusion

Certes, nous déplorons que la résolution pour le renforcement de l’apprentissage de l’allemand et des classes bilangues ait été rejetée le 11 juin à l’Assemblée nationale.
C’est un revers –prévisible hélas- mais nous ne baissons pas les bras pour autant.
Les soutiens se font de plus en plus nombreux, notamment des parents d’élèves.

Nous sommes engagés dans un mouvement long et impulserons à intervalles réguliers des moments forts :

 Nous remettrons solennellement à l’Elysée notre pétition à l’issue de la réunion du bureau et des présidents des régionales le samedi 27 juin. Cette pétition ne sera pas close pour autant.

 Nous relancerons et amplifierons la mobilisation à partir de la rentrée dans un plan d’action qui s’inscrit dans la durée.

Les rendez-vous :

 Le jour de la rentrée : mobiliser parents et collègues (collèges, lycées, supérieur) pour être présents devant tous les collèges qui ont une classe bilangue pour réclamer son maintien. Alerter les médias locaux.
Distribuer des cartes postales à envoyer à l’Elysée et des autocollants (modèles sur le site)

 26 septembre : journée européenne des LV.

  • Actions au niveau régional avec italien, portugais, russe, chinois, arabe…
  • Possibilité de répéter les envois de cartes postales et la distribution d’autocollants

 AG ADEAF à Paris les 19 et 20 octobre  :

  • Organiser une table ronde avec des personnalités.
  • Actions collectives à étudier

 Forum franco-allemand 20 et 21 novembre :

  • Actions en direction des milieux économiques, avec les milieux économiques (publication d’une tribune dans un grand quotidien ?)

 Deutschlehrertag 28 novembre GI Paris :

  • Opération médiatique à élaborer avec le GI

 Journée franco-allemande 2016

  • vendredi 22 janvier : actions dans les établissements
  • samedi 23 janvier : rassemblement ou manifestation à Paris ou dans un lieu symbolique du franco-allemand. Profiter de la célébration pour tirer la sonnette d’alarme, et surtout contrer un plan médiatique lénifiant de l’Elysée et du gouvernement.

Les modalités de toutes ces actions seront précisées au fur et à mesure.

Dans cette lutte rude et longue, d’un enjeu d’une telle importance pour l’enseignement et l’apprentissage de l’allemand, l’ADEAF doit rester la référence, offrir des perspectives d’action, convaincre et réussir avec vous.

Communiqué du 3 juin : Participons aux rassemblements !

Non, nous ne baisserons pas les bras ! Notre détermination à continuer le combat est intacte. Nous maintenons les actions déjà en cours et en proposons et proposerons d’autres, comme la lecture d’une motion aux conseils d’administration des collèges. Il est indispensable d’élargir nos cibles et de toucher davantage les parents d’élèves, premiers concernés par cette réforme qui sans apporter de solutions à la hauteur de problèmes supprime ce marche et va faire régresser le niveau en langues.
C’est pourquoi l’ADEAF soutient les actions intersyndicales sur la réforme du collège. Nous vous invitons à signer la pétition http://unautrecollege2016.net/ .

Nous vous appelons également à participer nombreux et visibles aux manifestations du 11 juin ainsi qu’aux rassemblements académiques du 3 juin et réunions dans les établissements du 4 juin s’ils sont organisés localement. L’expérience du 19 mai montre que les médias s’intéressent davantage aux personnes colorées, donc n’hésitez pas à adopter le code vestimentaire aux couleurs du drapeau allemand, d’apporter chapeaux, écharpes etc.

Soutenez les actions des régionales ADEAF, que vous soyez membre ou non ! Proposez votre aide !

Et continuez à interpeller vos élus locaux, responsables politiques de la majorité en particulier. Mobilisez les députés en vue de la résolution sur le maintien des bilangues qui sera présentée le 11 juin à l’Assemblée Nationale et qui aurait due être rédigée par des élus de tous bords au lieu d’être l’objet d’un clivage politique. Qu’elle soit adoptée ou pas, cette action nous permet de poursuivre le travail de fond et de montrer notre mobilisation à ceux qui nous représentent… en particulier ceux qui semblent plus soucieux de leur investiture par un parti que de l’intérêt de leurs électeurs et reprennent sans sourciller les éléments de propagande ministérielle.

Des actions spécifiques pour l’allemand sont également en préparation, leur faisabilité et leur impact possible sont à l’étude car il faut mettre toutes les chances de notre côté et avoir la certitude de pouvoir mobiliser un nombre impressionnant de participants.

Des membres du bureau exécutif se réuniront ce samedi 6 juin. Une consultation de tous les membres des instances de l’ADEAF est d’ores et déjà en cours. La réunion du bureau exécutif et des présidents de régionales qui aura lieu à Paris le 27 juin pourrait être l’occasion de faire plus qu’une « simple » réunion mais d’autres possibilités sont à l’étude.

Nous nous adresserons donc à nouveau à vous très prochainement.

Bon courage à toutes et à tous !

Communiqué du 21 mai : Notre détermination reste intacte !

La publication le 20 mai du décret et de l’arrêté sur la réforme du collège est une provocation pour tous ceux qui se sont mobilisés les 19 et 20 mai partout en France.
Ce refus du dialogue est irresponsable et indigne d’une démocratie et des valeurs républicaines pourtant proclamées haut et fort par notre ministre qui a osé poster sur twitter au lendemain de la manifestation que « les inquiétudes ont été entendues et chacune sera levée », le gouvernement continue à essayer de faire passer les opposants à la réforme pour des conservateurs ou des imbéciles qui ont besoin d’une explication de texte pour mieux comprendre le projet de réforme !

Mais les enseignants d’allemand étaient très nombreux et bien visibles dans les rues pour défendre l’intérêt des collégiens et l’avenir de notre jeunesse qui ne doit pas passer à côté des chances que l’Europe lui propose. A défaut de nous faire entendre par la Ministre, c’est le grand public qui nous entend de plus en plus. Les plus de 42000 signatures de notre pétition le prouvent. Des élus de tous les groupes parlementaires continuent à agir. Les actions au niveau politique et diplomatique continuent. L’Université Franco-Allemande mobilise le monde universitaire.

Nous n’acceptons pas que les langues et tout particulièrement l’allemand et le franco-allemand fassent les frais des partis pris idéologiques de la réforme du collège.
Nous n’acceptons pas que les élèves soient privés de l’atout de l’allemand et n’aient plus accès à des voies d’excellence leur permettant d’avoir des objectifs ambitieux et de réussir.

Les décrets s’abrogent !

Nous nous inscrirons dans les actions collectives à venir et serons à l’origine de nouvelles initiatives.
Notre détermination est intacte et renforcée par des encouragements de plus en plus nombreux de la part des parents et des élèves, qui eux aussi refusent ce nivellement par le bas pour les langues vivantes et l’allemand en particulier.
Le combat continue avec vous !

Communiqué du 12 mai : L’ADEAF appelle à la journée d’action du 19 mai

L’ADEAF, opposée aux mesures de la réforme du collège concernant les langues vivantes, appelle les enseignants d’allemand et tous ceux pour qui l’enseignement de l’allemand a de l’importance, à participer nombreux et visibles à la journée d’action intersyndicale du mardi 19 mai pour le maintien et la consolidation de toutes les bi-langues en 6ème et le maintien des sections européennes, ainsi qu’aux rassemblements organisés dans certaines académies le 20 mai.

La réunion d’information sur la réforme du collège, organisée à l’Institut Goethe de Paris le mercredi 6 mai, a rassemblé 200 personnes. L’ADEAF est bien apparue comme le fer de lance de l’action contre les mesures concernant les langues dans la réforme. Le diaporama ainsi que le texte et l’enregistrement de l’exposé de Thérèse Clerc sont en ligne.
Les médias sont nombreux à se faire l’écho de l’opposition de personnalités de tous bords politiques à la réforme du collège portée par la ministre.

La mise en avant des postes au concours par la ministre est un argument qui ne tient pas. Nous le démontrons ici

La communication fébrile du ministère sur les chiffres –non maitrisés- concernant l’allemand montre que nous avons collectivement réussi à susciter l’inquiétude dans l’entourage de la ministre.

L’annonce de la nomination d’un délégué ministériel ne trompe personne.

Avec près de 40000 signatures, la pétition rappelle que pour l’avenir de notre jeunesse, et pour l’enseignement de l’allemand, le maintien des sections bilangues et des sections européennes ne sont pas négociables !

Un courrier a été posté sur le site de la Présidence de la République, à ses conseillers et sur ses pages Facebook à l’occasion de l’inauguration des vitraux de la cathédrale de Reims par Laurent Fabius et Frank-Walter Steinmeier, invitant le Président de la République à initier un plan de relance de l’allemand en France et du français en Allemagne pour sortir par le haut de la crise actuelle.

Plus que jamais, il faut expliquer, convaincre et mobiliser.

Le combat continue avec vous : relancez vos élus, les parents d’élèves, leurs fédérations, laissez des commentaires sur les pages Facebook et le blog de la Ministre et du Président de la République. faites connaître la pétition, les véritables chiffres publiés sur notre site, en direction de vos collègues et des médias !

Tous ensemble, nous pourrons faire que cette réforme du collège devienne une bonne réforme pour l’enseignement des langues vivantes en général, pour l’allemand en particulier.

Communiqué du 1er mai de l’ADEAF : La ministre s’obstine dans sa posture de déni !

La répétition en boucle des mêmes éléments de langage ne peut rien contre les faits qui sont têtus :

la suppression des sections bi-langues et européennes fera fortement régresser à la fois le nombre d’élèves apprenant l’allemand - et toutes les langues autres que l’anglais et l’espagnol - et le niveau de compétences qu’ils pouvaient espérer atteindre en fin de 3ème – les nouveaux programmes ne visent d’ailleurs qu’un niveau A2 dans 2 compétences langagières sur 5 !

A notre argumentaire qui s’appuie sur des données précises et incontestées, la ministre continue d’opposer des généralités et des déclarations d’intention. Elle s’obstine dans sa posture de déni, voire de mépris pour tous ceux qui lui font part de leurs inquiétudes.
Qu’elle ait besoin de mettre en avant le nombre de postes au concours de recrutement montre à la fois la faiblesse de son argumentation et son ignorance de la pénurie d’enseignants d’allemand titulaires, des prévisions de départs en retraite, et du nombre de postes qu’il est effectivement possible de pourvoir par manque de candidats…

Une sortie de cette crise n’est envisageable que sur la base de notre pétition, à savoir maintien et consolidation de toutes les bilangues en 6°, maintien des sections européennes, et un horaire minimal de 3h par semaine pour la LV2 à partir de la 5°.

Une sortie par le haut serait la réactualisation du plan de relance pour l’allemand qui fixerait de nouveaux objectifs, ou mieux encore, un programme conjoint franco-allemand de développement de la langue du partenaire, auquel Frank-Walter Steinmeier, ministre allemand des affaires étrangères, s’est déclaré prêt.

Nous continuons à recevoir des soutiens, les autorités autrichiennes, italiennes et portugaises s’inquiètent aussi des suppressions des deux structures, le monde économique s’en émeut aussi. Les médias européens s’en font maintenant régulièrement l’écho.
Nous devons continuer à intervenir auprès de nos différents partenaires, en chercher de nouveaux, et convaincre l’opinion publique de l’importance des enjeux.

La mobilisation continue.
Le combat est rude mais tenons bon !

Communiqué du 20 avril de l’ADEAF : La ministre répète en boucle les mêmes arguments fallacieux !

Après le coup dur du CSE du 10 avril, le combat continue de plus belle, et forts de 27000 signatures au bas de notre pétition, nous sommes plus que jamais présents sur tous les fronts :

La presse française écrite, radio et télé traite le sujet, parfois de façon lapidaire, mais fait état des menaces que fait peser cette réforme sur l’enseignement de l’allemand et sur les relations franco-allemandes. Et les articles parus dans la presse allemande sont encore plus critiques ! Nous sommes maintenant systématiquement contactés, mais vous pouvez nous faire suivre les sollicitations que vous recevriez afin de multiplier les points de vue. Vous trouverez notre “revue de presse” actualisée ici. Envoyez-nous toute publication que vous pourriez récupérer pour que nous la diffusions.

Le ministère répète en boucle les mêmes mensonges... Mauvaise foi ? Incompétence ? On ne peut que se poser la question, et nos partenaires allemands, au plus haut niveau politique, se la posent. La 2° journée franco-allemande de la formation professionnelle qui s’est tenue le 15 avril à Paris nous a permis de rencontrer ces partenaires, et à tous les niveaux de l’Ambassade ou du bureau du Plénipotentiaire, la détermination est grande, même si certains courriers que vous recevez restent très prudents : nous sommes assurés de leur vigilance et de leur soutien. A souligner : les responsables politiques français annoncés pour cette journée cruciale pour un gouvernement qui a fait de la jeunesse sa priorité des priorités ont tous fait défaut ! Faites remonter à vos IPR et à l’Inspection Générale d’allemand vos craintes, soyez aussi concrets que possible, qu’ils ne puissent pas nous dire qu’ils ne savaient pas...

Nos élus ne sont pas en reste dans la défense de l’enseignement de l’allemand, en particulier les députés : saluons le travail de Pierre-Yves Le Borgn’ qui voit tout à fait clair à travers l’écran de fumée de la communication ministérielle, et l’action commune que constitue la lettre signée de tout le groupe d’amitié France-Allemagne de l’Assemblée Nationale que vous trouverez ici .

Plus personne n’est dupe des chiffres faux énoncés par la ministre, de ses arguments fallacieux. Les situations des académies de Rennes et Toulouse qu’elle invoque sont catastrophiques pour l’allemand ! Continuons donc à réagir à chaque publication, sur son blog, sur sa page Facebook, sur Twitter, et interpellons encore le Président de la République qui ne peut pas rester sans réaction.
Continuons à mettre en commun nos courriers, nos contacts, nos arguments .

En dehors d’une rencontre des experts franco-allemands la semaine prochaine, signalons qu’une table ronde organisée conjointement par le Goethe Institut Paris et Nancy le 6 mai à 18h ayant pour thème l’allemand, un atout pour l’amitié sera l’occasion pour nous de prendre la parole publiquement.
La réforme du collège reste plus que jamais inscrite à l’ordre du jour de la réunion du Netzwerk Deutsch à l’Ambassade le 12 mai.

Bref, les raisons d’espérer sont là, les médias nous sont de plus en plus favorables, ne relâchons pas nos efforts en direction des médias, mais aussi des syndicats et des fédérations de parents (qui restent à convaincre au niveau national où le discours de la FCPE laisse songeur...)

Pour que vive l’amitié franco-allemande, qu’elle ne reste pas sans parole (dans tous les sens du terme !), ne nous laissons pas démobiliser par l’étalement des zones de vacances qui ont commencé. Vous pouvez compter sur nous et nous comptons sur vous pour faire reculer le ministère sur la réforme de l’enseignement des langues tel qu’il est prévu.

“Touche pas à ma bilangue, touche pas à ma section euro !”

Communiqué du 11 avril de l’ADEAF : Notre combat continue !

L’avis consultatif du CSE n’est qu’une étape avant la promulgation des décrets et leur mise en application.

Le déni des conséquences ne sera pas tenable longtemps. Les chiffres sont là et sans appel ! Sans mesure spécifique pour l’allemand, il y aura au mieux 40000 élèves faisant de l’allemand en 6° à la rentrée 2016, au lieu de 100 000 actuellement.
Combien seront-ils au CP ?
Avec ces chiffres, on ne peut pas prétendre favoriser la diversité linguistique, ni répondre aux engagements franco-allemands de promotion de la langue du partenaire.

François Hollande a répondu au courrier envoyé par Thérèse Clerc, notre présidente et nous assure qu’il a pris connaissance de nos préoccupations. Cela n’est pas encore une victoire mais malgré tout un premier pas. A défaut d’être écoutés, nous sommes enfin entendus.
Nos actions – du bureau national mais également les vôtres - ont été remarquées par la presse. L’interview de Thérèse Clerc par vousnousils est bien référencée sur la Toile. D’autres articles sont parus ou paraitront : Café Pédagogique, Paris-Berlin, Süddeutsche Zeitung, Saarbrücker Zeitung, Trierscher Volksfreund, Badische Neueste Nachrichten …
La presse locale a également publié des articles suite à la grève et aux manifestations du 9 avril.

La chambre franco-allemande de commerce et d’industrie, qui nous soutient, met une table à disposition pour nos documents lors de la 2° journée franco-allemande de la formation professionnelle qu’elle organise le 15 avril à Paris. Une belle occasion de diffuser notre alerte et de trouver des alliés dans le monde des entreprises.
Le soutien d’autres institutions, allemandes ou franco-allemandes nous est acquis.
La réforme du collège est inscrite à l’ordre du jour de la réunion du Netzwerk à l’ambassade le 12 mai.

Notre combat continue !
Notre pétition a réuni presque 23 000 signatures et c’est loin d’être terminé. Les signataires sont de plus en plus des parents d’élèves en colère, d’anciens élèves, des collègues en Allemagne ou tout simplement des citoyens consternés …
Le site est régulièrement mis à jour pour donner à tous des outils pour joindre des actions individuelles mais massives à l’action du bureau national.
Ne lâchons rien !

Communiqué du 6 avril

En dépit des courriers que nous avions envoyés à plusieurs ministres allemands et français à l’occasion du Conseil des ministres franco-allemand qui s’est tenu le mardi 31 mars à Berlin, en l’absence remarquée de notre premier ministre, le sujet n’y aura été que brièvement évoqué.(cf. à titre d’exemple nos courriers à la chancelière allemande et au président français )

Nous commençons à être entendus, à défaut d’être écoutés.
La ministre a répondu par un courrier à la demande de Pierre-Yves Le Borgn’ de nous recevoir conjointement. Ce courrier est publié ici ainsi que la réponse du président du groupe d’amitié France-Allemagne à l’Assemblée Nationale.

Le 4 avril, la ministre a également publié sur son site sous le titre : « Un enseignement de l’allemand conforté ». Un article que nous pouvons considérer comme une première réaction à nos actions collectives et individuelles.
Nous avons répondu sur son blog :

Non, Madame la Ministre, l’allemand ne sera pas conforté mais au contraire sérieusement menacé par les mesures envisagées pour les langues vivantes. [1](commentaire 41)

Cette réponse lui sera également transmise par courrier.

Nous ne relâchons pas la pression ! Nous continuons à interpeller nos partenaires et interlocuteurs du réseau franco-allemand que le non-respect des accords bilatéraux et l’allemand du paysage scolaire préoccupe au plus haut point.

Continuez donc, comme nous, à contacter tous les responsables au sein de l’Education Nationale, les représentants politiques et diplomatiques, et les personnalités. Si vous voulez communiquer directement avec notre ministre, sa page Facebook et son site Internet vous permettent de le faire. Nous rappelons pour cela notre page spéciale « Se mobiliser – oui, mais comment ? ».

La participation à la grève du jeudi 9 avril est laissée à l’appréciation de chacun-e. Les revendications seront très diverses. Nous invitons celles et ceux qui souhaiteraient participer aux manifestations à faire apparaitre visiblement les difficultés spécifiques des enseignant-e-s d’allemand.

Bon courage à toutes et à tous, le combat continue !

Communiqué du 28 mars - l’ADEAF reçue par le MEN

Ce vendredi 27 mars, Thérèse Clerc, présidente actuelle et Jean-Michel Hannequart, président de l’ADEAF lorsque les bilangues ont été créées, ont été reçus par des conseillers de la Ministre de l’éducation. [2]

Nos interlocuteurs disent ne pas comprendre le risque que fait courir à l’allemand la disparition d’un dispositif spécifique et attractif, qui permet de commencer l’allemand en 6ème et de faire ainsi bénéficier les élèves partout sur le territoire d’un apprentissage de qualité, y compris dans les zones difficiles. Dispositif qui a d’ailleurs largement montré son efficacité et fait monter le niveau de langue comme le prouvent les résultats aux certifications et au bac.

Le travail d’explication et la mobilisation doivent donc se poursuivre et s’amplifier :
Il faut continuer à faire connaître notre pétition , envoyer massivement des lettres, s’activer sur les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, et poursuivre notre campagne d’alerte auprès des acteurs du franco-allemand, nombreux à nous témoigner leur soutien.

Le conseil des Ministres franco-allemand se tiendra le 31 mars à Berlin. Nous avons écrit des courriers aux ministres des deux pays pour les alerter sur les dangers de cette réforme pour les relations franco-allemandes.

Communiqué du 26 mars

Pierre-Yves Le Borgn’, député des Français de l’étranger, Président du groupe d’amitié France-Allemagne de l’Assemblée nationale, a remis hier à Mme Najat Vallaud Belkacem une lettre que nous avons mise en ligne. Son soutien est un encouragement à poursuivre nos actions ainsi qu’à faire connaitre et signer la pétition de l’ADEAF qui a récolté plus de 6500 signatures en quatre jours seulement !

Nous avons également été contactés officieusement par des responsables politiques et par nos partenaires allemands, très inquiets de l’effondrement du réseau franco-allemand qu’entraînerait cette réforme du collège… Le sujet va d’ailleurs sans doute s’inviter en marge du conseil des ministres franco-allemand du 31 mars.

Nos/vos réactions portent donc leurs fruits, mais il faut poursuivre la mobilisation :
Pour élargir nos soutiens, nous devons battre en brèche le reproche d’élitisme fait aux classes bilangues et euro. Les pratiques sélectives de certains chefs d’établissement, et les stratégies familiales, alimentent ce reproche. Nous devons affirmer haut et fort que l’allemand est possible pour tous et que les bilangues et les classes européennes ont vocation à accueillir tous les élèves qui le souhaitent.

Nous avons jusqu’au 10 avril pour convaincre, restons donc mobilisés. Dès aujourd’hui, vous pouvez également nous suivre sur Twitter.

Depuis hier, le MEN a transmis de nouvelles fiches de travail aux syndicats . L’horaire pour la LV2 a été augmenté de 0,5 h hebdomadaire - ce qui montre que nous pouvons faire bouger les choses, même si le compte n’y est pas encore. Le MEN souligne qu’il faut voir l’horaire des langues vivantes dans sa globalité et prendre en compte l’apprentissage d’une langue vivante dès le CP qui est l’anglais pour plus de 90% des élèves. Cela ne justifie en rien la diminution des horaires pour la deuxième langue apprise. Le combat pour l’allemand est aussi un combat pour le plurilinguisme !

Communiqué du 21 mars

Les précisions sur la réforme ont été communiquées par le MEN. La crainte concernant la suppression des bilangues autres que celles qui assurent la continuité de l’allemand commencé en primaire est maintenant une option assumée par le gouvernement puisqu’elle apparait dans les fiches de travail soumises à la négociation avec les syndicats. La perte horaire, en mettant la LV2 à 2h hebdomadaires sur 3 ans, est également confirmée.

Les premières alertes ont été lancées. Nous avons élaboré un document de référence synthétique présentant l’ensemble de nos positions« Politique des langues et allemand » qui pourra être joint à toutes les interventions.

Nous avons demandé à nos antennes régionales de mettre en place des réunions d’urgence et vous invitons, adhérents ou non, à vous rapprocher de vos régionales.

Les courriers envoyés au Président de la République et aux ministres concernés sont publiés sur les sites et sur Facebook. Nous continuons de mobiliser directement nos différents interlocuteurs à tous les niveaux.

A vous, à chaque citoyen, de se saisir de nos publications en les adaptant pour alerter tous les germanistes et germanophiles (comités de jumelages par exemple) et interpeler le plus largement possible les élus locaux, les élus nationaux, les partis politiques et les syndicats afin que cette réforme soit corrigée au plus vite. Plus nos courriers seront nombreux et argumentés, plus nos chances de réussite seront grandes.

Enfin, signez et faites signer notre pétition en ligne ici.

L’heure est à l’action, et le temps joue contre nous, donc à vos claviers, à vos plumes et stylos !

Communiqué du 19 mars

Des précisions sur la réforme ont été communiquées par le MEN. La crainte concernant la suppression des bilangues autres que celles qui assurent la continuité de l’allemand commencé en primaire est maintenant une option assumée par le gouvernement puisqu’elle apparait dans les fiches de travail soumises à la négociation avec les syndicats. La perte horaire, en mettant la LV2 à 2h hebdomadaires sur 3 ans, est également confirmée.
Les premières alertes ont été lancées. Les courriers aux responsables partiront bientôt.
Ces courriers fourniront une base pour des courriers-types à adapter.
Nous avons élaboré un document de référence synthétique présentant clairement l’ensemble de nos positions « Politique des langues et allemand » qui pourra être joint à toutes les interventions.
Une pétition émanant de l’ADEAF est en préparation. En attendant, nous vous invitons à signer les pétitions existantes.
Nous avons demandé à nos antennes régionales de mettre en place des réunions d’urgence et vous invitons, adhérents ou non, à vous rapprocher de vos régionales.

Communiqué du 15 mars

Les responsables nationaux et régionaux de l’ADEAF , réunis samedi 14 mars à Paris, ont débattu du volet langues vivantes du projet de réforme du collège et de l’inquiétude qu’il suscite.
Il a été décidé de mettre en œuvre un plan d’actions pour peser sur les décisions concernant l’enseignement de l’allemand à la rentrée 2016 : demandes de rendez-vous avec les décideurs dont la Ministre de l’Education nationale, courriers au Président de la République et aux responsables politiques, communiqués de presse …
Ces courriers sont en cours de rédaction. Ils exprimeront notre position officielle, détaillée et argumentée, et nous soulignerons toute l’importance des classes bilangues et des classes européennes.
Nous sommes déterminés à faire respecter les engagements bilatéraux pour l’allemand et le franco-allemand.
Nous vous tiendrons régulièrement informés de nos démarches et actions et comptons sur votre soutien.

Communiqué du 13 mars

Le dossier de la réforme du collège publié sur le site du ministère et les annonces des médias suscitent très légitimement interrogations et inquiétudes (cf. vos réactions sur le forum de notre liste)

L’entrevue du mercredi 11 mars avec l’Inspection générale d’allemand n’a apporté aucune information complémentaire à ce sujet.
Cela signifie que tous les arbitrages ne sont pas faits, notamment en ce qui concerne les bilangues et les horaires.
Il est temps de nous inviter à la consultation annoncée et de mobiliser notre réseau pour peser sur les décisions.
Le bureau exécutif et les président-e-s des régionales se réunissent ce samedi 14 mars à Paris.
Nous pourrons donc intervenir très rapidement et vous informerons de nos prises de position et de nos actions.

Communiqués en allemand

Télécharger le document ici.

Nos actions

Réponse à la Ministre - lettre du 6 avril 2015

Conseil des ministres franco-allemand 31 mars 2015 :
Lettre à François Hollande et Angela Merkel
Brief an François Hollande und Angela Merkel

Partager

Imprimer cette page (impression du contenu de la page)