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- 2023-12-27 > Europe 1 Matin > L’allemand ne séduit plus au collège et au lycée : comment expliquer ce désamour ?
— Selon Gabriel Attal, seulement 13,5% des élèves français choisissent l’allemand en LV1 ou LV2, un déclin notable par rapport aux 20% des années 1990. Cette baisse est attribuée à plusieurs facteurs, notamment la perception de l’espagnol comme étant plus facile et culturellement attractif.
— Malheureusement, selon Thérèse Clerc, présidente de l’ADEAF, cela serait également dû à un manque de figures allemandes emblématiques et d’opportunités de voyage en Allemagne.
— De plus, le secteur souffre d’une pénurie d’enseignants d’allemand, avec un nombre divisé par deux depuis les années 2000 et plus de la moitié des postes au Capes d’allemand non pourvus cette année.
→ https://www.europe1.fr/societe/lallemand-ne-seduit-plus-au-college-et-au-lycee-comment-expliquer-ce-desamour-pour-la-langue-de-goethe-4222085 - 2023-12-26 > France Inter > La chronique de Thomas Croisière : Karaoké en allemand !
L’allemand langue de Goethe, Thomas Mann, Kant, des frères Grimm, de Kafka, Brecht et Mozart !
Les chansons citées sont très éclectiques, bravo !
Tokio Hotel ("mit I", weil es in Japan liegt ahaha), "Durch den Monsun" (2005)
Nena, "99 Luftballons" (1983)
George Kranz, "Din Daa Daa" (1983)
Trio "Da Da Da ich lieb dich nicht du liebst mich nicht aha aha aha" (1982)
Rammstein, "Du hast" (1997)
Wencke Myhre, "Wir leben" [= "En chantant" de Michel Sardou !]
→ https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-cinema-de-thomas-croisiere/le-billet-de-thomas-croisiere-du-mardi-26-decembre-2023-2354767
→ https://www.youtube.com/watch?v=TBQaegLftKA

- 2023-12-25 > France Inter Matin > Au sujet de la lettre au Père Noël des professeurs d’allemand
Interview de Thérèse Clerc
— 1h04’58" − 1h07’01"
— autrement dit : https://drive.google.com/file/d/1FLk0coX9IoPPvYUpe7I5CqkbeK-PqMut
Les enfants ne sont pas les seuls à avoir envoyé leur lettre au père Noël cette année, les professeurs d’allemand aussi ont décidé d’envoyer leur petite liste, sur laquelle ne figure qu’un seul cadeau. Ils souhaitent que la langue qu’ils enseignent soit mieux valorisée, mieux défendue par l’Éducation nationale. La langue allemande est en danger, les élèves germanistes sont de moins en moins nombreux et les enseignants aussi...
"Wann kommst du Weihnachtsmann ?"
Ils ont été très sages, alors les professeurs d’allemand se sont dit qu’ils pouvaient demander un cadeau au Père Noël.
"Lieber Weihnachtsmann, auch dieses Jahr war ich wieder sehr brav..."
Thérèse Clerc est la présidente de l’association pour le développement de l’enseignement de l’allemand en France. Elle demande un véritable plan de relance de l’allemand. "Il faut vraiment déployer notamment les classes bilangues à partir de la Sixième, à parité horaire avec l’anglais. Et puis il faut aussi au lycée continuer à approfondir l’allemand. Et pour cela, il y a non seulement les classes européennes, mais nous demandons également une spécialité à deux langues. On a vraiment besoin de cette promotion du plurilinguisme : l’anglais ne suffit pas !"
Mais aujourd’hui on manque de professeurs d’allemand, tous les postes au concours ne sont pas pourvus faute de candidats, et de moins en moins d’élèves deviennent germanistes.
"On n’est plus qu’à 13,5 % des élèves qui apprennent l’allemand dans le second degré en France, alors qu’il y a des accords, il y a des stratégies qui ont été signées entre les deux pays, justement pour promouvoir la langue de l’autre. Il ne faut pas oublier que l’allemand, c’est la deuxième langue qui est demandée sur le marché de l’emploi en France."
Les professeurs d’allemand espèrent être entendus par le Père Noël et surtout par le ministe de l’Éducation nationale.
→ https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-6-9/le-6-9-du-lundi-25-decembre-2023-2604360
Et la chanson "Petit Papa Noël" auf Deutsch, "Wann kommst du Weihnachtsmann" ?!

- 2023-12-22 > Le Monde > Collège : les calculs d’Attal pour créer des postes
Le ministre de l’éducation a prévu 2 330 enseignants pour mettre en place les groupes de niveau en 6e et 5e
Comment le ministre va-t-il financer l’école alors que le projet de loi de finances est bouclé ? G. Attal a donné des réponses lors d’une réunion avec les syndicats, jeudi 21 décembre. Les enseignants sont sceptiques.
On crée des groupes de niveau au collège. Le président de la République avalise cela malgré les doutes du personnel éducatif et de ses représentants. Comment trouver 4000 postes d’enseignants ? L’idée est de constituer un groupe fort et un groupe moyen, dont les effectifs correspondront à une classe entière, et un groupe faible, plus réduit, de quinze élèves maximum. A la rentrée 2024, ces groupes ne concerneront que les classes de 6e et de 5e. Soit 2 330 postes en tout, selon les calculs du ministère.
— On recrée des emplois. Près de 7 000 postes d’enseignants ont été supprimés dans le second degré depuis l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron.
— On supprime l’heure hebdomadaire de soutien ou d’approfondissement instaurée par Pap Ndiaye en français et en mathématiques, à partir de septembre. On maintient un volume de 25 heures de cours par semaine en 6e, tant pis pour l’heure de technologie qui était passée à l’as.
— Eu égard aux résultats des évaluations nationales, les effectifs réduits devront être plus nombreux en éducation prioritaire. Résultat : un tiers des créations de postes doivent bénéficier aux académies d’outre-mer, environ 10 % à l’académie de Créteil, 5 % à l’académie d’Amiens ou encore 5 % à celle de Lyon, selon le ministère.
— Mais... Le syndicat des chefs d’établissement SNPDEN-UNSA a évalué à 19 000 le nombre de postes nécessaires pour mettre en place ces groupes de niveau et donc à plus de 9 000 postes supplémentaires dès l’année 2024. « Nous ne sommes pas des magiciens ».
Les syndicats enseignants (sauf le Snalc) contestent ces groupes de niveau qui « ne résoudront pas les problèmes de l’école et pourront même amplifier les inégalités », remarque Elisabeth Allain-Moreno, secrétaire générale du SE-UNSA. Sophie Vénétitay, secrétaire générale du principal syndicat d’enseignants des collèges et lycées, le SNES-FSU, abonde : « Nous aurions aimé que ces moyens bénéficient à tous les élèves, en abaissant la taille des classes notamment. »
— Comment ces postes sont-ils financés ? Le ministre reste évasif, il y a des fonds dans les caisses du ministère.
— Comment recruter ces enseignants, alors que les concours ne font pas le plein, en particulier en français et en mathématiques ? Gabriel Attal affiche un optimisme qui laisse perplexes les observateurs.
Le diplôme national du Brevet sera un sésame pour entrer au lycée dès la rentrée 2025 ! On expérimente une « prépa lycée » dans chaque département, dès 2024, pour des élèves qui n’auront pas eu le brevet. Et 80 millions d’euros ont été ajoutés pour généraliser l’ouverture des collèges de 8 heures à 18 heures en éducation prioritaire.
En primaire, l’État achète des manuels de français et de mathématiques pour 30 millions d’euros. On supprime moins de postes que prévu : « Si on avait calqué les besoins d’emploi sur la baisse démographique, de l’ordre de 83 000 élèves premier et second degré confondus, nous aurions supprimé beaucoup plus d’emplois » , assure le ministre, selon lequel le nombre d’élèves par classe va baisser à l’école primaire. Il s’établirait à 21,4 en 2024, contre 21,5 en 2023 et 23,6 en 2017.
— Des baisses avant tout portées par les dédoublements des classes de grande section, CP et CE1, en éducation prioritaire. « Le ministre semble avoir entendu les alertes sociales que nous lui avons adressées mais il aurait pu aller plus loin et revenir sur l’ensemble des suppressions de postes » , juge Guislaine David, porte-parole du SNUipp-FSU.
S. Lecherbonnier
→ https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/12/22/groupes-de-niveau-l-operation-de-gabriel-attal-pour-creer-des-postes_6207220_3224.html
- 2023-12-22 > Le Petit Journal > Le français : deuxième langue étrangère après l’anglais dans les écoles vietnamiennes, l’allemand en 4e position
Presque partout, l’anglais est enseigné dès la classe maternelle. Outre l’anglais, 41 localités enseignent à leurs élèves dès l’école primaire des langues étrangères, dont le français, étudié par 30 800 élèves contre 20 834 qui étudient le japonais et 14 391 le chinois. En revanche, le russe, l’allemand ou le coréen sont enseignés plus tardivement dans le cursus scolaire.
Depuis 2018, l’apprentissage des langues étrangères est obligatoire de la troisième à la terminale.
Près de la frontière avec la Chine, les villes font le choix du chinois. Le français, le japonais et le coréen sont principalement enseignés dans les grandes villes.
Nguyen Thi Nhung, directrice adjointe du collège et lycée Lomonossov de Hanoï a déclaré que la plupart des langues étrangères autres que l’anglais sont considérées comme « secondaires », ce qui signifie qu’elles sont facultatives.
« Nous voulons que les étudiants aient la possibilité de connaître davantage de langues étrangères afin qu’ils puissent accéder plus facilement à la connaissance du monde et devenir des citoyens du monde capables de travailler dans de nombreux domaines. »
Dans son école, outre l’anglais, l’allemand (2%), le japonais (30%) et le coréen (1,4%) sont enseignés, a-t-elle déclaré.
→ https://lepetitjournal.com/ho-chi-minh/education/francais-deuxieme-langue-etrangere-vietnam-375130
- 2023-12-14 > zdnet.fr > « Ada & Zangemann », un beau livre jeunesse sur les logiciels libres
L’esprit libre : Un album jeunesse sous licence libre, traduit en français par une centaine d’élèves, présente un conte moderne : skateboards, glace à la framboise, informatique libre et bidouillage. Un cadeau de Noël très recommandé.
Expliquer les principes du logiciel libre à des adultes n’est pas facile. Alors à des enfants ? C’est ce que fait brillamment un joli livre, « Ada & Zangemann. Un conte sur les logiciels, le skateboard et la glace à la framboise » (C&F éditions, 60 pages, 15 euros) : tout récemment paru en français, il oppose une petite fille débrouillarde, Ada – clin d’œil à la pionnière Ada Lovelace -, à un inventeur que ses appareils ont rendu immensément riche (Zangemann, littéralement « homme pince », évoque plusieurs figures de milliardaires de la tech, Gates, Jobs etc.).
Apologie du bidouillage et de la solidarité
Un projet libre de A à Z
Le livre, initialement paru en allemand, a été placé sous licence libre (Creative Commons by-sa) par ses auteurs, qui privilégient ainsi sa diffusion maximale : usage, modification et partage de l’œuvre sont autorisés. De quoi faciliter ses traductions, explique Alexis Kauffmann, chef de projet logiciels et ressources éducatives libres au ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse et fondateur de Framasoft. Il précise aussi que « pour cette édition française, Matthias Kirschner a décidé de reverser tous les droits d’auteur issus des ventes du livre en version papier à la Free Software Foundation Europe ».
« sa traduction a été réalisée collaborativement par une centaine d’élèves qui se sont coordonnés sur les outils libres de La Digitale.
→ https://www.zdnet.fr/blogs/l-esprit-libre/ada-zangemann-un-beau-livre-jeunesse-sur-les-logiciels-libres-39963026.htm
- 2023-12-14 > contrepoints.org > Pisa 2023, propositions pour l’école
L’école est trop inégalitaire. Elle n’aide ni les bons élèves ni ceux en difficulté.
M. Attal n’est pas dans le coup. Il "s’adresse à tous les parents français qui rêvent encore de l’école de grand-papa et n’ont aucune connaissance de l’évolution des pratiques pédagogiques dans les autres pays."
Il faut relocaliser au lieu de généraliser. Chaque établissement devrait faire son propre diagnostic et chercher ses solutions.
— "L’outil appelé SEP – self evaluation profile ou profil d’autoévaluation – mis au point par le professeur Mac Beath (Écosse), Denis Meuret (France) et Michael Schratz (Autriche) a été présenté dès l’an 2000 à madame Ségolène Royal" que cela n’a hélas pas intéressée.
En 1985, par la "décentralisation", la France était en avance sur l’Allemagne. Mais en l’an 2000, sous l’impulsion de Andreas Schleicher (OCDE), l’Allemagne a innové en impulsant une large autonomie régionale des établissements.
— L’autonomie, c’est rendre aux chefs d’établissements leur rôle de (seul ?) maître à bord : recruter leurs collaborateurs, évaluer les enseignants, affecter les moyens, gérer les ressources humaines (recrutement, évaluation, formation) et les moyens horaires (répartition des élèves, contenus d’enseignement, pratiques pédagogiques).
Régions administratives et académiques devraient travailler main dans la main à tous les niveaux, pas seulement pour les lycées professionnels. Par son représentant local, l’État doit donc avoir un droit de regard sur le fonctionnement des établissements.
Économie et éducation doivent être liées. Partout ailleurs dans le monde, une bonne éducation permet une économie forte. L’enseignement vise à l’adéquation au marché de l’emploi.
— Il faut redorer le blason de l’industrie en introduisant un enseignement de science, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM) dès le primaire, à l’instar des pays asiatiques et anglo-saxons.
— Il faut "revaloriser le lycée professionnel, soutenir l’apprentissage, notamment au niveau 4, et porter une attention particulière sur les enseignants ou formateurs pour garantir leur recrutement et leur formation continue".
— Il faut abandonner les programmes actuels en opérant la transdisciplinarité.
L’entreprise doit donc avoir son mot à dire pour élaborer les programmes.
— Il faut impliquer les élèves mais aussi les professeurs, toutes disciplines confondues. Il y a des exemples édifiants au Danemark, aux Pays-Bas, en Estonie, en Finlande, au Pays basque, en Allemagne, en Hongrie…
Les groupes de niveau sont une bonne idée si on met les moyens pour les rendre vraiment mobiles.
— Cela implique que les enseignants travaillent vraiment ensemble et même s’il est compliqué d’élaborer des emplois du temps.
"Il va de soi qu’une telle décision devrait revenir au conseil d’administration de l’établissement, et non pas à la rue de Grenelle car il sous-entend la volonté affirmée des professeurs de travailler ensemble à la réussite de leurs élèves tels qu’ils sont."
Il faut rendre les élèves actifs et non réceptifs. C’est le seul moyen d’arrêter le chahut et les bavardages. Mais écouter un cours en silence est dans l’ADN français, dirait-on.
— La solution sont les travaux de groupe.
Il faut donc apprendre à travailler en groupe, ce qui sera efficace pour combattre vraiment le harcèlement.
— Le corollaire sera de faire vivre activement l’éducation civique et donc de semer les graines des valeurs de la République telles que la laïcité. "C’est l’absence de projet commun, de répartition de responsabilités au sein de la classe, telles qu’André de Peretti les définissait dès les années 1980, qui livre nos élèves à leurs bons et mauvais penchants."
Supprimons la coûteuse Vie scolaire afin d’augmenter de 30 à 35% le salaire des enseignants. En remplaçant les professeurs absents, en assurant le lien avec les familles, ils contribueront à l’intégration sociale.
Le ministre doit certes fixer le cap, mais pas les moyens d’action. Il ferait mieux de recentrer les missions du ministère, aussi.
— Rédactrice : Nelly Guet. Selon le site Les Échos : "Consultante en éducation et membre du Parti libéral démocrate européen (ALDE), Ancien chef d’établissement scolaire, Membre d’Associations Internationales de chefs d’établissements scolaires depuis 1998. Création d’Alerteducation en 2008. Nombreuses interventions de conseil et formation en Europe et en Chine."
→ https://www.contrepoints.org/2023/12/14/468680-pisa-2023-est-il-encore-possible-desperer-un-changement-de-cap
- 2023-12-13 > Le Journal de Saône et Loire > La langue allemande fait à nouveau recette auprès des collégiens
Pour bien finir l’année où le Traité de l’Élysée a eu 60 ans, le Comité de jumelage d’Épinac fait son bilan :
— Conférence à Autun : “1963-2023 : 60e anniversaire du traité de l’Élysée. L’Allemagne et la France à la peine en Europe” animée par Richard Stock du centre européen Robert-Schuman.
— Grâce à la journée “Grand coup de coeur : destination Allemagne” à Autun, les inscriptions en allemand ont bien augmenté au collège !
— Partenariat avec la "Mobiklasse".
— Promotion de la Bourgogne lors de festivités dans la ville jumelée.
— Chorale franco-allemande.
— Échange entre les clubs de football.
→ https://www.lejsl.com/societe/2023/12/12/la-langue-allemande-fait-a-nouveau-recette-aupres-des-collegiens
- 2023-12-07 > Le Point > L’enquête Pisa 2022 révèle une des plus importantes baisses de niveau chez les élèves de 15 ans en France. Quelles en sont les causes ?
L’étude PISA compare les systèmes éducatifs mondiaux à la fin de la scolarité obligatoire. Cette année, les performances des élèves de 15 ans chutent, en France comme dans la plupart des pays de l’OCDE. Cela est dû notamment à la crise sanitaire et la fermeture des classes.
Le niveau des meilleurs élèves baisse lui aussi : en maths comme en français, les très bons élèves sont moins nombreux et moins bons.
Voici les 7 problèmes selon la journaliste.
1- Des enseignants moins compétents
Conditions d’exercice difficiles, mobilité géographique contrainte, salaires trop bas, manque de reconnaissance de la société... Le métier d’enseignant n’attire plus.
De ce fait, on élargit le recrutement. Les entretiens pour recruter des contractuels se font parfois par téléphone.
2- Un absentéisme des profs systémique
Il est plus aisé de remplacer les enseignants dans le premier que dans le second degré.
Les absences ont des motifs légitimes : formations, jurys, organisation d’épreuves.
3- Une baisse des exigences
Le niveau baisse notamment en mathématiques depuis la réforme du bac.
Est-il judicieux de limiter le redoublement, de raréfier les classes bilangues, de retarder l’introduction de notions fondamentales en grammaire (comme le COI, désormais introduit en cinquième) ?
Plus le niveau baisse dans le public, plus le privé attire.
4- Les filles sont moins bonnes en mathématiques
C’est un phénomène largement répandu. Et selon une étude publiée en 2022 par le British Journal of Developmental Psychology, tout se jouerait au CP, quel que soit le milieu social de l’enfant.
5- Manque d’autonomie des établissements
Le président de la République veut doter les établissements de plus d’ " autonomie " pour les rendre plus "fonctionnels". De fait, selon Pisa, là où les chefs d’établissement peuvent recruter les enseignants, les résultats sont meilleurs. Ceci existe de manière minoritaire en France mais ce n’est pas dans la culture française.
6- Des réformes menées trop rapidement et sans concertation
Les ministres se suivent et les réformes s’accumulent. Une réforme chasse l’autre. Cela épuise les enseignants, et les élèves en sont les premières victimes.
7- Un climat scolaire qui se dégrade
Ce constat est partagé par les professeurs et les élèves.
Pisa, qui a interrogé les élèves sur le bruit et l’agitation en cours de mathématiques, classe quant à lui la France parmi les pays où le climat disciplinaire est le moins serein, avec un impact négatif sur les résultats. Tout aussi préoccupant, la France est l’un des pays où les élèves déclarent percevoir le moins de soutien de la part de leurs enseignants. Sur ce sujet, seuls la Pologne, l’Autriche, la Grèce, la Slovénie, la Tchéquie et les Pays-Bas font moins bien que la France.
→ https://www.lepoint.fr/societe/pourquoi-les-resultats-de-l-ecole-francaise-sont-ils-si-mauvais-07-12-2023-2546110_23.php
- 2023-11-16 > Le Café pédagogique > Certifications en langues vivantes étrangères
Le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse propose aux élèves engagés dans certains parcours linguistiques spécifiques de présenter une certification en langues vivantes étrangères.
Véritables outils d’évaluation et de valorisation des compétences linguistiques des élèves, ces certifications sont mises en place avec le concours d’organismes certificateurs internationaux.
Elles s’adossent au cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) et permettent, selon les langues et les parcours linguistiques des élèves, d’évaluer et de valoriser leurs compétences à des niveaux différents.
Elles sont intégrées à un ensemble de mesures en faveur de l’amélioration du niveau des élèves en langues étrangères, en cohérence avec les autres dispositifs d’évaluation et de positionnement en langue mis en place par le ministère : Ev@lang collège, l’attestation de langue adossée au baccalauréat, la mention « mobilité européenne et internationale » du baccalauréat et les évaluations internationales.
La mise en place de ces outils est encouragée par l’action 6 du plan langues vivantes qui vise un meilleur référencement du niveau des élèves sur le CECRL.
Ainsi, les certifications constituent un outil supplémentaire pour valoriser le travail des élèves engagés dans des parcours de spécialisation linguistique et les dispositifs internationaux.
→ https://www.cafepedagogique.net/2023/11/16/certifications-en-langues-vivantes-etrangeres/
- 2023-11-15 > Radio Aviva > Conférence Osez l’Allemagne – Richard Jarry, président et organisateur de l’événement.
Interview de Richard Jarry au sujet des rapports économiques entre l’Allemagne et l’Occitanie, des nouveaux dispositifs mis en place et des futurs projets pour rapprocher l’Allemagne et l’Occitanie sur le plan économique.
→ https://radio-aviva.com/podcast/conference-osez-lallemagne-richard-jarry-president-et-organisateur-de-levenement/ - 2023-11-07 > Hérault Tribune .com > Montpellier : « Osez l’Allemagne » pour faciliter la mise en relation des entreprises de la région
Le 9 novembre, Montpellier accueille la conférence "Osez l’Allemagne" à la Maison des relations internationales.
Cet événement, organisé par Rafal et Leader Montpellier en collaboration avec Montpellier Méditerranée Métropole et la CCI Hérault, se veut être un carrefour d’opportunités pour les entreprises de la région Occitanie. La soirée “Osez l’Allemagne” est une invitation à explorer les possibilités de croissance en Europe et les avantages de l’outre-Rhin, en particulier.
Au programme
1. Croissance en Europe, pourquoi l’Allemagne ?
2. “Destination Allemagne”, un nouveau dispositif de Montpellier Méditerranée Métropole afin d’accompagner ses entreprises vers l’Allemagne en partenariat à la Ville de Heidelberg.
Un focus particulier sera accordé à la Saxe, présentée comme un nouveau territoire de développement économique, avec l’appui de la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Leipzig.
3. Réseaux et outils à disposition des entreprises : introduction d’Annufrall, une plateforme conçue pour renforcer les collaborations industrielles et les opportunités d’affaires entre l’Occitanie et l’Allemagne.
→ https://www.herault-tribune.com/articles/montpellier-osez-lallemagne-pour-faciliter-la-mise-en-relation-des-entreprises-de-la-region/ - 2023-11-05 > theconversation.com > Les instituts Goethe, c’est une affaire franco-allemande, il faut un soutien des deux côtés !
Fermeture de plusieurs Instituts Goethe en France : une décision dommageable pour la relation franco-allemande
Après concertation avec le ministère allemand des Affaires étrangères, la direction des Instituts Goethea décidé une « transformation globale » de son réseau dans le monde.
Fort de 158 centres culturels dans 98 pays, l’institut Goethe (association privée financée par l’État) compte en fermer une dizaine dont trois en France – Bordeaux et Lille, ainsi que le bureau de liaison installé à Strasbourg –, trois en Italie (Gènes, Turin et Naples) et d’autres également à Osaka, Rotterdam et même à Washington. Ces fermetures supprimeront 110 emplois ; les bâtiments seront vendus. De nombreuses protestations se sont élevées.
Il s’agit de s’en remettre aux nouvelles technologies pour favoriser les échanges et, surtout, de s’adapter aux nouvelles conditions géopolitiques et climatiques que connaît le monde et de faire face aux contraintes financières engendrées par ce que le chancelier Scholz a appelé un « changement d’époque » (Zeitenwende) suite à la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine.
Les économies ainsi réalisées, de l’ordre de 24 millions d’euros par an, permettraient de financer l’installation de nouveaux centres culturels en Europe de l’Est et dans le Caucase, ainsi que dans le Pacifique Sud, région qui supporte le plus directement les effets du changement climatique.
En France, on se souvient qu’il avait été question de fermer Marseille, Toulouse, Bordeaux et Lille. La vigueur des protestations des municipalités comme de la société civile avait pourtant permis, à l’époque, de conclure des compromis, à vrai dire au prix de coupes sombres dans les budgets et de la vente de quelques bâtiments. À Lille, le premier Institut Goethe de France (depuis 1957) avait dû fermer sa bibliothèque et devenir une antenne de celui de Paris. Il a pourtant joué jusqu’à maintenant le rôle actif d’un relais linguistique et culturel allemand dans le Nord et le Pas-de-Calais – et au-delà – tout en conservant sa spécialisation comme filmothèque.
Quant à celui de Bordeaux, la situation est plus aberrante encore. Il a fêté cette année son 50e anniversaire ; l’ancienne bibliothécaire vient de lui consacrer un hommage riche et passionnant.
Les arguments avancés pour justifier ces fermetures sont d’autant plus étonnants qu’ils entrent en contradiction avec les principes directeurs des Instituts Goethe et les valeurs qu’ils défendent. La mission des instituts Goethe est, en effet, de propager l’apprentissage de la langue et de la culture allemandes dans le monde et, est-il précisé en 2023, d’y conforter les valeurs de la démocratie et de combattre l’illibéralisme et les populismes et nationalismes naissants. Or ces phénomènes ne sont pas étrangers aux sociétés française et italienne.
De plus, 2023 est l’année du 60e anniversaire du Traité de l’Élysée qui, de même que le traité d’Aix-la-Chapelle qui est venu le compléter en 2019, prône l’apprentissage de la langue du pays voisin et la connaissance de sa culture et de sa civilisation.
Or l’apprentissage de l’allemand est en net recul en France depuis une vingtaine d’années.
Les protestations ont en peu de temps recueilli des milliers de signatures, de la part des citoyens. Les médias ont répercuté l’incompréhension des autorités régionales et locales.
— Brigitte Klinkert, coprésidente de l’Assemblée parlementaire franco-allemande, a cosigné avec son homologue allemand Nils Schmid une tribune dans Le Monde qui conclut : « Ce n’est pas simplement la fidélité à notre histoire commune qui doit commander la sauvegarde de ces instituts, mais bien le signe que nous souhaitons continuer de construire l’avenir ensemble. »
Le monde politique et les médias allemands n’ont pas été en reste.
— Armin Laschet – ancien ministre-président du Land de Rhénanie-Westphalie du Nord –, Volker Ulllrich et Andreas Jung, tous deux députés au Bundestag, tous trois du parti chrétien-démocrate (CDU, aujourd’hui dans l’opposition à Berlin), ont sur la radio Deutschlandfunk lancé un appel au chancelier Scholz pour qu’il revienne sur ces fermetures.
— Anke Rehlinger (SPD), dans ses fonctions de représentante plénipotentiaire de la République fédérale d’Allemagne pour les relations culturelles entre la France et l’Allemagne, a vivement critiqué la fermeture d’Instituts Goethe en France tandis que le secrétaire général allemand de l’Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ), Tobias Bütow, estimait que ces fermetures « étaient contraires aux valeurs défendues par le traité de l’Élysée ».
Dans la Süddeutsche Zeitung (SZ) du 5 octobre 2023, Nils Minkmar, dans son article « Fuck you, Goethe », estime que ces fermetures en Europe représentent « une catastrophe stratégique en matière de politique culturelle » et que l’on a besoin de plus et non pas de moins d’Instituts Goethe dans le monde.
L’affaire a été abordée lors du séminaire franco-allemand de Hambourg, le 10 octobre dernier, par le chancelier allemand et le président français. Olaf Scholz a habilement repris les arguments avancés par la présidente du Goethe-Institut, Carola Lentz, affirmant que cette transformation du réseau culturel allemand était orientée vers l’avenir et ne compromettait nullement l’amitié franco-allemande. Emmanuel Macron, pour sa part, a fait remarquer que la France, elle, ne fermait pas d’instituts culturels français en Allemagne.
— Il y aurait plus de vingt centres culturels français, mais leurs budgets sont, au total, inférieurs à celui de l’ensemble des Instituts Goethe aujourd’hui en France. La France compte en fait, en Allemagne, 13 instituts culturels de plein exercice (Berlin, Brème, Dresde, Düsseldorf, Francfort/Main, Hambourg, Cologne, Leipzig, Mayence, Munich, Saxe-Anhalt, Stuttgart, Thuringe) et 12 autres qui sont des centres culturels franco-allemands (Aix-la-Chapelle, Bonn, Erlangen, Essen, Fribourg, Hanovre, Karlsruhe, Kiel, Mannheim, Rostock, Sarrebruck et Tübingen). Ce sont ces centres franco-allemands qui méritent de retenir l’attention.
— Le foisonnement des centres culturels français en Allemagne est le résultat de la politique culturelle qu’y a menée la France, principalement dans sa zone d’occupation après la Seconde Guerre mondiale, puis après l’unification de l’Allemagne en 1990.
Quand la France a cherché à fermer de nombreux centres culturels, les collectivités territoriales allemandes sont intervenues pour les sauvegarder.
— Ouvert en 1952, le centre de Karslruhe doit sa survie en 2001 à un accord entre la France, la municipalité de Karlsruhe et du Land de Bade-Wurtemberg. Le côté allemand a su faire les démarches et mobiliser les moyens nécessaires pour préserver un acquis jugé essentiel de la relation franco-allemande.
Pourquoi la même chose ne serait-elle pas possible aujourd’hui en France pour sauvegarder les Instituts Goethe menacés de fermeture par une décision comptable et non pas stratégique de leur direction centrale ? Pour y parvenir, cela implique que l’Allemagne ne considère pas sa politique culturelle extérieure comme son affaire exclusive et qu’en France régions et municipalités surmontent l’idée que ce serait l’affaire de la seule Allemagne et pas la leur aussi, et inaugurent sur le modèle pratiqué en Allemagne une nouvelle forme de coopération culturelle franco-allemande.
D’autant que La France et l’Allemagne se sont déclarées prêtes en 2019 à pratiquer de nouvelles formes de coopération culturelle. Le 2e des 15 projets prioritaires identifiés par le Traité d’Aix-la-Chapelle prévoit la création d’instituts culturels franco-allemands intégrés à Rio de Janeiro, Palerme, Erbil et Bichkek, ainsi que la co-localisation de cinq instituts français et allemands à Cordoba, Atlanta, Glasgow, Minsk et Ramallah. Il est précisé que le premier Institut culturel franco-allemand, « Kultur Ensemble », a ouvert ses portes à Palerme en juin 2021. Pourquoi pas à Bordeaux, Lille et Strasbourg, pourquoi pas également une coopération semblable en Italie et aux Pays-Bas ? Rouvrez les dossiers pour entamer des négociations avec les partenaires français, italiens ou néerlandais !
→ https://theconversation.com/fermeture-de-plusieurs-instituts-goethe-en-france-une-decision-dommageable-pour-la-relation-franco-allemande-216849
- 2023-11-01 > Le Point .fr > 7 168 langues sont parlées dans le monde
L’anglais est la langue la plus usitée, devant le mandarin chinois, tandis que plus de 3 000 langues locales sont menacées de disparition.
Selon le site Ethnologue, on recense 2 314 langues en Asie, soit 32 % du total, 2 158 sur le continent africain (30 %), 1 320 en Océanie (18,5 %), 1 064 sur le continent américain (15 %) et 312 en Europe (4 %).
À elles seules, les 200 langues les plus parlées représentent la langue maternelle de 88 % de la population mondiale. À l’inverse, 90 % des langues sont pratiquées par moins de 100 000 personnes, et 3 045 langues sont même considérées comme en voie de disparition. Ces dernières sont utilisées par moins de 1 000 personnes et quarante-six d’entre elles ne le sont plus que par une seule personne.
Au cours du siècle dernier, 110 langues ont été déclarées éteintes et douze l’ont été depuis le début du XXIe siècle. La Papouasie-Nouvelle-Guinée est le pays qui compte le plus grand nombre de langues parlées (840), soit près de trois fois plus que le nombre total de langues recensées sur l’ensemble du continent européen.
L’anglais est la langue la plus parlée dans le monde, avec 1,45 milliard de personnes – dont 373 millions pour qui il s’agit de la langue maternelle. Il est suivi par le mandarin chinois (soit 1,15 milliard de personnes, dont 920 millions de locuteurs natifs). L’anglais est également la langue la plus répandue géographiquement : elle est parlée dans 146 pays, contre 38 pays seulement pour le mandarin chinois.
Viennent ensuite l’hindi (609 millions), l’espagnol (559 millions), le français (310 millions), l’arabe standard moderne (274 millions), le bengali (273 millions), le portugais (263 millions) et le russe (255 millions). L’allemand n’arrive qu’en douzième position du classement (133 millions), juste derrière l’indonésien (199 millions) mais devant le japonais (123 millions).
→ https://www.lepoint.fr/societe/7-168-langues-sont-parlees-dans-le-monde-01-11-2023-2541567_23.php
- 2023-10-30 > France Culture > Enseigner, histoire d’un métier : un podcast à écouter en ligne
Des écolâtres du Moyen Âge, au maître d’école à la veille de la Révolution, l’histoire des professionnels de l’enseignement : éduquer, instruire, éveiller !
Épisode 1/4 : Charlemagne a-t-il inventé les profs ? Les écolâtres et la renaissance carolingienne
Qui sont les enseignants au Moyen Âge, entre le IXe et le XIIIe siècle, et comment travaillent-ils ? En quoi l’évolution de la figure de l’écolâtre conduit-elle à un renforcement du contrôle de l’Église sur l’enseignement, et même à un monopole ecclésiastique ?
Épisode 2/4 : La classe au village ! Maîtres d’école au siècle des Lumières
À la veille de la Révolution, les maîtres d’école des villages sont bien plus que des enseignants. Sonneurs de cloches, sacristains, greffiers, ils sont au service de la communauté. Avec la Révolution, le maître devient l’instituteur, chargé de fabriquer les futurs citoyens.
Épisode 3/4 : Institutrices, directrices, inspectrices. Les femmes à l’école de la Troisième République
Au XIXe siècle, l’enseignement se féminise et s’accompagne d’un lent mouvement d’émancipation. Si elles sont pionnières en matière d’innovations pédagogiques, les enseignantes peinent à accéder à des postes à responsabilité et subissent de profondes inégalités salariales.
Épisode 4/4 : Instruire les classes populaires, de l’usine à l’école du soir
Au début du 19e siècle, des philanthropes libéraux et des ingénieurs polytechniciens, soucieux de combattre le manque d’instruction des classes populaires, mettent en place les premiers cours du soir pour adultes. Quels sont les objectifs de ces expériences pédagogiques ?
→ https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-enseigner-histoire-d-un-metier
-* 2023-10-26 > allemagneenfrance.diplo.de > Félicitations entre autres à notre collègue ! Prix de l’Amitié franco-allemande : honneur aux héros du quotidien (2023)L’amitié franco-allemande vit de l’enthousiasme et de l’énergie de femmes et d’hommes de tous horizons qui l’incarnent dans le quotidien. Sept d’entre eux ont reçu le 15e prix de l’Amitié franco-allemande des mains de l’ambassadeur d’Allemagne en France, Stephan Steinlein. La cérémonie s’est tenue à l’ambassade, à l’Hôtel de Beauharnais.
Ils sont enseignant, chercheur, directeur de musée, haut fonctionnaire ou secrétaire générale d’université.
Parmi eux figurent Yves Gounin, Conseiller d’État, Délégué aux relations internationales du Conseil d’Etat ; Werner Krois, Professeur d’allemand dans le secondaire ; Marjorie Berthomier, Secrétaire générale de l’Université franco-allemande ; Christophe Duhamelle, directeur d’études à l’EHESS et ancien directeur du CIERA et Romain Taillefait, Directeur de la Maison du Souvenir, Maillé.
« Aujourd’hui comme hier, il faut des femmes et des hommes pour faire vivre la coopération franco-allemande », a souligné Stephan Steinlein. « Ces héros du quotidien jouent un rôle essentiel. Ils nous aident à mieux nous comprendre et à mieux coopérer. »
Le Prix de l’Amitié Franco-Allemande a été créé par l’ambassade d’Allemagne en France en 2008. Il récompense des femmes et des hommes de tous horizons qui s’engagent activement dans leur vie personnelle et professionnelle en faveur de la coopération franco-allemande.
→ https://allemagneenfrance.diplo.de/fr-fr/missions-allemandes/botschaft-seite/3-prix-amitie/-/2628530 - 2023-10-23 > 20minutes.fr > Pourquoi les élèves français se détournent de l’allemand au collège et au lycée
Manque de profs, a priori, stratégies parentales différentes… La langue de Goethe n’est plus très en vogue dans le secondaire
Les familles ont moins tendance à choisir la langue de Goethe, car ce n’est plus une garantie d’intégrer les meilleures classes.
L’allemand souffre d’une grave pénurie d’enseignants, due à une crise des vocations. Ce qui pénalise fortement la discipline.
Selon Thérèse Clerc, présidente de l’ADEAF, la désaffection progressive envers l’allemand est liée à la montée en puissance de l’espagnol. « La France est le seul pays européen où il y a une telle proportion d’élèves apprenant l’espagnol. Sans doute parce que cette langue est jugée plus facile et qu’elle est utilisée dans de nombreux pays. »
Les parents ignorent que la maîtrise de l’allemand constitue un vrai plus sur un CV. « C’est un atout aussi bien pour travailler en Allemagne – qui est la première puissance économique d’Europe – que pour travailler avec des Allemands », insiste Anne Tallineau, secrétaire générale de l’Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ). D’ailleurs, les offres d’emploi publiées sur l’Apec en mars 2023, montrent que l’allemand est la deuxième langue la plus demandée par les recruteurs après l’anglais.
L’envie d’apprendre l’allemand devrait être suscitée dès le plus jeune âge. Or, ce n’est pas le cas. En 2022, seulement 3,6 % des élèves étudiaient l’allemand. « L’éducation nationale souhaite que l’anglais soit la première langue d’initiation. D’autant que l’étude internationale Pisa de 2025 évaluera les compétences en anglais des élèves de 15 ans de l’OCDE », explique Violaine Bigot, professeure en sciences du langage et autrice d’une étude sur le sujet. « Or, toutes les études sur le sujet concluent que plus on met tôt un enfant au contact d’une langue, plus il aura envie de la choisir », commente Anne Tallineau. Consciente de ce fait, la France a annoncé en janvier son intention de doubler le nombre d’assistants de langue allemande dans les écoles.
La réforme du collège de 2015, en supprimant une partie des classes bilangues, a eu des répercussions sur le nombre d’élèves germanistes. « Ça a cassé une dynamique », estime Thérèse Clerc. Certes, ces classes bilangues ont été remises en place à la rentrée scolaire 2017, mais les parents ne le savent pas toujours.
En 2023, 58 % des postes au Capes d’allemand n’ont pas été pourvus : seulement 86 personnes ont été admises pour 205 postes offerts. « Les germanistes trouvent des perspectives professionnelles plus intéressantes financièrement dans le privé » , explique Thérèse Clerc. Ce manque de profs ne date pas d’hier et se ressent sur les conditions d’exercice des professeurs d’allemand, qui sont souvent obligés de partager leur temps sur deux, voire trois établissements. Car pour l’heure, l’Education nationale souhaite que cette langue soit proposée dans un maximum d’établissements.
Et lorsque les profs d’allemand sont malades ou en congé maternité, il n’est pas toujours évident de trouver des remplaçants. « Les cours non assurés dans les collèges découragent les élèves et leurs parents de choisir la discipline. Pour qu’il y ait une demande forte, il faut une offre éducative pérenne et de qualité », souligne Violaine Bigot.
Même si le constat n’est pas très reluisant, les germanistes n’ont pas dit leur dernier mot. L’ADEAF émet plusieurs suggestions pour soutenir la discipline : le prérecrutement en licence 2 ou 3 des futurs enseignants pour susciter des vocations, la création d’un enseignement de spécialité à deux langues au lycée…
De son côté, l’OFAJ se démène pour promouvoir la langue de Goethe. « Nous soutenons financièrement les voyages scolaires et les séjours sportifs des jeunes en Allemagne. Nous proposons aussi des échanges d’enseignants en primaire afin qu’ils améliorent leurs compétences dans la langue du pays voisin », énumère Anne Tallineau. Reste à espérer aussi que certaines stars allemandes donnent l’envie à des collégiens d’apprendre leur langue : « On se souvient que le groupe de rock Tokio Hotel avait en son temps incité plein d’adolescents à apprendre l’allemand », rappelle Violaine Bigot.
→ https://www.20minutes.fr/societe/4058581-20231023-education-deutsch-nein-pourquoi-eleves-francais-detournent-allemand-college-lycee - 2023-10-03 > La Nouvelle République > Tours : Opération séduction pour l’allemand
Cette année, l’Allemagne a une nouvelle ambassadrice en la personne de Maike Päsler, lectrice de la Mobiklasse.
Tous les établissements intéressés pourront la faire venir parler de son pays, de sa riche culture et de sa langue. Pour la pédagogie, elle dispose d’une valise avec plusieurs objets liés à son pays, un paquet de bonbons, un débris du mur de Berlin, des photos de Cologne...
Pareille énergie a payé puisque dans un établissement, cinquante jeunes ont choisi la langue de Goethe. « Beaucoup de personnes disent l’allemand difficile, le cliché perdure. En réalité, elle est assez proche de l’anglais, argumente Maike. L’Allemagne offre de nombreuses possibilités d’échanges, d’initiatives, dans les domaines économique, commercial et culturel. » Autant d’aspects que les jeunes pourront découvrir grâce à elle. Danke !
→ https://www.lanouvellerepublique.fr/tours/tours-operation-seduction-pour-l-allemand - 2023-09-25 > The Conversation > Maths, sciences ou art en langues étrangères : pourquoi ça motive les élèves
Quand ils sont plus exposés à des langues étrangères, les enfants ont moins d’appréhension à les apprendre.
Plutôt que « plus jeune » ou simplement « plus », mieux vaut se poser la question du « comment » apprendre les langues étrangères.
Une nouvelle mesure a été mise en place en 2020 avec la création d’une « école EMILE » par département, proposant un Enseignement d’une Matière intégrée en Langue étrangère : il s’agit pour ces écoles primaires de dispenser des cours de mathématiques, éducation physique et sportive, arts ou encore sciences en langue étrangère, comme cela se fait en section européenne en lycée depuis les années 1990.
La France rattrape ainsi son retard par rapport aux autres pays européens et en particulier l’Espagne sa voisine, dont plusieurs régions ont massivement développé l’approche CLIL (Content Language Integrated Learning) dès l’école primaire depuis les années 2000. Les élus locaux ont parfois répondu très positivement à cette demande, comprenant que la création d’une « école EMILE » bilingue dans leur commune serait facteur d’attraction pour les parents.
Le dispositif « écoles EMILE » est en augmentation constante en France depuis sa création en 2020. On ne trouve pas à l’heure actuelle de données à l’échelle nationale, mais plutôt des données régionales. À titre d’exemple, la région Centre-Val de Loire comptait entre 2 et 9 « écoles EMILE » par département en juin 2023.
Peut-on alors espérer que cet apprentissage d’autres disciplines en langue étrangère aura des répercussions positives sur le niveau en langue des élèves français ? Pour l’instant, la recherche ne peut pas conclure en ce sens, comme l’explique Stéphanie Roussel dans son ouvrage L’approche cognitive en didactique des langues.
On a constaté des effets bénéfiques de l’EMILE, bien au-delà des compétences linguistiques. Exposés plus régulièrement à l’anglais, les enfants s’engagent davantage et montrent moins d’appréhension face à cette langue étrangère.
Dans des disciplines où ils participaient peu par crainte de se tromper, par exemple les mathématiques, des élèves de CM1 et CM2 s’investissent plus lorsque la leçon se déroule en langue étrangère. De nombreux professeurs des écoles ont également témoigné sur le fait que leurs élèves étaient plus attentifs lorsqu’ils faisaient le cours en anglais. Plus concentrés et engagés, on peut donc supposer que leurs résultats peuvent progresser.
Comment expliquer que les langues étrangères puissent permettre des progrès dans des disciplines et connaissances « non linguistiques » comme les mathématiques, les sciences, etc. ? Ceci va en effet à l’encontre d’une idée répandue, qui fait dire à de nombreux parents et enseignants que les élèves doivent d’abord avoir des compétences dans une matière pour pouvoir l’aborder en langue étrangère, car celle-ci rajouterait une couche de difficulté supplémentaire pour l’élève.
Nous pouvons émettre quelques hypothèses pour expliquer qu’au contraire, utiliser une langue étrangère pour enseigner un contenu non linguistique peut aider les élèves à mieux y réussir. Les enseignants témoignent du fait qu’enseigner en anglais les amenait à davantage réfléchir aux moyens de faire comprendre les concepts aux élèves.
Partant du principe que la langue étrangère représentait un obstacle, ils déployaient d’autres méthodes, plus visuelles, plus explicites, plus progressives ; ils ont d’eux-mêmes reconnus que, à tort, lorsqu’ils enseignent en français, ils pensent que les élèves comprennent, ce qui n’est pas toujours le cas, car le problème n’est pas tant la langue utilisée que la façon dont on amène les élèves à comprendre.
Les enfants se rendent immédiatement compte qu’ils ne comprennent pas, font davantage un effort d’attention que lorsque le cours se déroule en français, qui peut leur donner l’illusion que c’est facile.
Devoir passer d’une langue à l’autre favorise la flexibilité cognitive, c’est-à-dire la capacité à passer d’une tâche à une autre, à adapter ses stratégies, donc à apprendre. On sait également que pour accéder aux concepts, on doit passer par la parole. Plus on parle de langues, plus on parle tout court, et plus les enfants ont des chances d’accéder aux concepts qui permettent la connaissance.
Pour un enfant, dire devant toute la classe qu’on ne comprend pas quand la leçon a été présentée en anglais semble normal, l’enseignant va sans doute tenter d’aider l’élève par d’autres moyens ; alors que dire devant ses camarades qu’on n’a pas compris ce que le maître ou la maîtresse vient d’expliquer en français, c’est une autre histoire…
→ https://theconversation.com/apprendre-les-maths-les-sciences-ou-lart-dans-une-langue-etrangere-pourquoi-ca-motive-les-eleves-212896 - 2023-09-07 > cafepedagogique.net > « La situation de l’allemand est alarmante »
L’article complet est disponible. Quelques extraits choisis.
Il faut des mesures volontaristes pour endiguer la baisse de candidats aux concours d’enseignement mais aussi d’élèves germanistes.
Avec un bon niveau d’allemand, les jeunes vont vers des métiers plus rémunérateurs que l’enseignement. (35% de mieux dans le privé !)
Les conditions de travail des enseignants sont dissuasives (2 ou 3 établissements).
De ce fait, moins d’échanges ou de projets.
À cause de l’ancienne ministre Vallaud-Belkacem, les bilangues ont disparu et le nombre d’heures par semaine a été réduit. D’où une baisse du niveau.
On a baissé les exigences aussi : On est passé de l’objectif B1 à l’objectif du niveau A2 en fin de collège.
Il n’y a pas de gain avec l’avancée de la langue 2 en 5e. Peut-être parce que les élèves en 4ème ont plus de maturité.
D’ailleurs je trouve assez insupportable de faire peser la responsabilité du recrutement des élèves germanistes sur les épaules du professeur d’allemand. Qu’ils acceptent de le prendre en charge, c’est très bien. Mais il y a un vrai dysfonctionnement. C’est une affaire de politique de langues, qui concerne tout monde. Ce n’est pas le professeur qui va en souffrir, mais notre pays qui va manquer de germanistes.
Le ministère doit avoir une politique des langues. Aujourd’hui, 75% des élèves apprennent l’espagnol, ce n’est pas à la hauteur des besoins.
Il faut donner envie d’apprendre l’allemand. Il faut une offre de qualité et pérenne.
L’allemand est une langue comme une autre, ce n’est pas dans ses gènes d’être réservée aux bons élèves.
Il faut qu’il y ait la possibilité d’approfondir l’allemand dans le parcours scolaire ordinaire. Et cela a d’autant plus de sens qu’on voit dans les offres d’emploi une réelle demande.
Il y deux avantages au pré-recrutement : l’ouverture sociale et la formation des professeurs.
L’allemand a toute sa place dans l’enseignement, l’allemand spécifiquement, car c’est la langue d’un pays avec qui la France entretient des relations étroites et essentielles. En Europe, le Franco-allemand joue un rôle important. Le franco-allemand offre aux élèves un réseau important à ceux qui n’en ont pas. Et de manière plus prosaïque, la maitrise de l’allemand, en plus de l’anglais, offre de belles opportunités professionnelles.
→ https://www.cafepedagogique.net/2023/09/07/therese-clerc-de-ladeaf-la-situation-de-lallemand-est-alarmante/ - 2023-09-03 > www.huffingtonpost.fr / Life > Rentrée scolaire : l’allemand est délaissé par les professeurs et les élèves, et ça ne risque pas de s’arranger
Interview de Thérèse Clerc, la présidente de l’ADEAF
Rentrée 2023
— 60 % des postes ouverts encore vacants,
— presque moitié moins de professeurs d’allemand aujourd’hui qu’il y a 15 ans
— 1995 : 23% des élèves sont germanistes (29% d’hispanistes)
— 2022 : 14% de germanistes (59% d’hispanistes)
Thérèse Clerc : L’allemand n’est pas plus difficile que les autres langues. L’ADEAF fait passer le message que l’allemand est une langue pour tous.
— Les bilangues permettaient vraiment d’apprendre convenablement l’allemand. Depuis la réforme de 2015, c’est plus difficile.
— À cela s’ajoute l’augmentation de l’attractivité de l’espagnol qui s’est faite au détriment de l’allemand. Ça s’est accentué ces dernières années.
— La baisse du niveau de vie des professeurs explique le moindre nombre d’enseignants en général donc aussi en allemand. Les enseignants sont très nombreux à devoir travailler sur plusieurs établissements. C’est par conséquent plus difficile de mettre en place des mobilités et des échanges. Il y a aussi des classes à plusieurs niveaux. Et ça sera encore sûrement le cas cette année.
— S’il y a moins d’élèves, il y a moins d’étudiants et donc moins de professeurs.
Pourtant, l’allemand n’offre-t-il pas des avantages par rapport aux autres langues ?
— Ça reste extrêmement intéressant professionnellement parlant de maîtriser l’allemand. Associée à l’anglais, c’est la langue la plus demandée sur le CV.
— Les élèves qui le maîtrisent ont toujours de bonnes perspectives d’emploi car il y a un déficit de germanistes.
— Il y a également d’autres avantages : les relations franco-allemandes au niveau des villes, des partenariats culturels, l’accès aux mobilités et aux échanges ou encore Berlin, qui reste une ville attractive… Mais ça ne trouve pas l’écho que ça devrait avoir dans l’apprentissage scolaire.
Que faut-il faire alors pour relancer l’apprentissage de l’allemand ?
— Il faut une offre de qualité pour susciter une demande. L’Éducation nationale doit proposer des parcours solides qui permettent aux élèves d’atteindre un bon niveau. Il faut donc donner les moyens aux établissements de mettre en place suffisamment d’heures d’allemand. Et il faut des campagnes pour donner envie de choisir cette langue.
L’ADEAF demande aussi la création d’un enseignement de spécialité à deux langues au lycée. Il se compose actuellement de 6 heures d’une même langue - en plus des deux heures par langue du tronc commun. Les élèves choisissent donc souvent l’anglais. On veut qu’ils puissent faire trois heures d’une langue et trois heures d’une autre.
→ https://www.huffingtonpost.fr/life/article/rentree-scolaire-l-allemand-est-delaisse-par-les-professeurs-et-les-eleves-et-ca-ne-risque-pas-de-s-arranger-clx1_222312.html - 2023-08-29 > Courrier International (site web) > L’Allemagne n’arrive pas à faire revenir ses expats
Même s’ils ont parfois envie de rentrer dans leur pays, les expatriés allemands se heurtent à de nombreux obstacles.
Deux Allemands, professeurs de droit à Oxford, ont postulé à l’université de Leipzig pour une création de poste concernant un nouveau programme d’enseignement de droit international en anglais.
Acceptés en première et seconde position, tous deux ont décliné la proposition.
Le Spiegel voit dans leur cas l’illustration parfaite du manque d’attractivité de l’Allemagne, qui ne sait pas attirer les expatriés ni faire revenir ses talents. Les raisons de leurs refus sont les mêmes : les conditions de travail et d’accueil n’étaient pas à la hauteur.
Ils sont un bon exemple de cette fuite des cerveaux. La Grande-Bretagne profite de la main-d’oeuvre - sans avoir investi un sou dans l’éducation", déplore le magazine. Ils auraient aurait aimé "rendre quelque chose à l’État allemand", et quitter l’Angleterre du Brexit, mais le salaire proposé est bas par rapport aux responsabilités. Sur le campus d’Oxford, pas de loyer ni de frais annexes et acces gratuit à la cantine.
Les expatriés se disent victimes de discrimination car il n’y a pas de reconnaissance en Allemagne des études faites en Angleterre.
Autre difficulté : la bureaucratie, qui rend difficile d’accueillir des collègues universitaires étrangers dans les universités allemandes.
Le Spiegel souligne que l’Allemagne a pourtant besoin de 1,5 million d’immigrants chaque année pour maintenir sa force de travail et que les spécialistes ne prennent même pas en compte l’exode des cerveaux.
"Environ 270 000 Allemands ont émigré rien qu’en 2022, contre 248 000 l’année précédente. Le nombre de rapatriés est nettement inférieur. Depuis 2004, il n’y a pas eu une année où plus d’Allemands sont rentrés que partis."
→ https://www.spiegel.de/karriere/fachkraeftemangel-in-deutschland-auswanderer-berichten-warum-sie-nicht-heimkehren-a-366e2164-0a41-42b2-96f0-dc22d5ea23b8
→ https://www.courrierinternational.com/article/emigration-l-allemagne-n-arrive-pas-a-faire-revenir-ses-expats - 2023-08-29 > Libération > Un prof devant chaque élève, une promesse à réviser
L’engagement du ministre de l’Education nationale, Gabriel Attal, en matière de recrutement et de remplacement des enseignants dès la rentrée, risque d’être difficile à tenir vu la crise qui touche l’enseignement depuis plusieurs années.
L’interdiction des abayas dans les écoles a tout du sujet polémique facile et traditionnel de la fin août. L’islam, le corps des femmes, la laïcité : chacun peut aisément y aller de son opinion plus ou moins éclairée, plus ou moins mesurée.
La vraie question devrait être : les élèves auront-ils bien tous leurs professeurs dès la rentrée et pour toute l’année ? Gabriel Attal l’a promis. « Cette promesse est peut-être crédible en termes strictement comptables, après elle pose un certain nombre de questions : quels enseignants ? Avec quelle formation et quelle évaluation de leurs compétences ?, estime Pierre Périer, professeur de sciences de l’éducation à l’université Rennes-II. « Ça relève de la tromperie », balaie de son côté Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU. « On sait très bien que les concours n’ont pas fait le plein, ça fait plusieurs années qu’il nous manque des professeurs et les rectorats sont en train de bricoler pour atteindre ces objectifs. »
De fait, la situation est particulièrement tendue dans les académies de Créteil, Versailles, Guyane et Mayotte (pour le premier degré) et en mathématiques, allemand, lettres classiques et espagnol (pour le second degré).
Gabriel Attal a tout de même voulu se montrer rassurant, indiquant que « plus de 90% des enseignants contractuels recrutés sont en réalité reconduits, c’est-à-dire qu’ils enseignaient déjà l’an passé ». Concernant les remplacements, pour boucher les trous, certains enseignements seront simplement proposés en vidéo et supervisés par des assistants d’éducation. « Ça en dit long sur l’estime qu’on porte à notre métier de penser que ça peut remplacer une heure de cours », regrette Claire Piolti-Lamorthe.
Deuxième solution : déplacer toutes les formations des profs en dehors de leurs heures de cours d’ici à la rentrée 2024. « Le temps moyen de formation d’un enseignant du second degré, c’est 1,6 jour par an » souffle Sophie Vénétitay, et deux jours dans le premier degré. En décembre 2021, dans un rapport sur « la gestion des absences des enseignants », la Cour des comptes notait d’ailleurs que la plupart de leurs absences étaient dues à des congés de maladie ordinaire, à 36,6 % contre 19,4 % pour la formation continue, les enseignants étant particulièrement exposés aux maladies transmissibles, aux troubles musculosquelettiques ou encore aux risques psychologiques. Ce rapport déminait l’image des profs jamais là puisque en 2019, 2,6 % d’entre eux s’étaient absentés « au moins un jour au cours d’une semaine », contre 5,1% dans la fonction publique territoriale, 3,9% dans le secteur privé et 4,9 % dans l’ensemble du monde du travail.
Outre l’enjeu immédiat de communication sur la rentrée, les manques risquent de se faire sentir au cours de l’année, au gré des arrêts maladie notamment. « On est encore dans l’urgence, à gérer le nombre d’enseignants pour assurer la rentrée qui vient, or la perte d’attractivité du métier est structurelle », alerte Pierre Périer. Sophie Vénétitay insiste : « Il faudra 330 000 nouveaux enseignants d’ici à 2030, uniquement pour pallier les départs à la retraite. 2030, c’est demain. La crise de recrutement est en train d’affaiblir le service public d’éducation sur dix ou quinze ans, et donc de sacrifier des générations d’élèves sur dix ou quinze ans. »
Le calendrier du bac se voit encore remanié. Gabriel Attal a confirmé que les épreuves de spécialités ne se tiendraient plus en mars mais en juin. Le ministre a aussi indiqué que les notes de spécialités ne seraient plus prises en compte par la plateforme d’accès à l’enseignement supérieur Parcoursup, qui aura toujours accès aux notes du contrôle continu. Pour garantir « l’égalité de traitement » entre les élèves, le ministre a précisé que les règles d’évaluation de chaque lycée seront « transparentes ».
→ https://www.liberation.fr/societe/education/education-un-prof-devant-chaque-eleve-une-promesse-a-reviser-20230828_5C7WXEL7CJB3ZIZSCD5ZFADO5E/
- 2023-08-25 > ouest-france.fr > Un patron de bar a raccompagné un touriste allemand perdu à Quimper. Remerciements !
En fermant son café, M. L. voit arriver un Allemand. Il parle très bien le français, cherche à retrouver son logement à l’opposé du bistrot.
« On l’a invité à boire un coup, on a plaisanté sur les relations franco-allemandes, puis je lui ai proposé de le déposer en voiture ».
Quelques semaines plus tard, un colis arrive, contenant deux bouteilles de riesling. Une lettre célébrant l’amitié entre les deux pays accompagne le cadeau. Trinquons à l’amitié franco-allemande ! »
Le patron glisse, en forme de clin d’œil : « Il paraît que des jumelages de villes ont commencé comme ça… »
→ https://www.ouest-france.fr/insolite/il-aide-un-touriste-allemand-egare-a-quimper-ce-dernier-le-remercie-avec-une-lettre-et-une-surprise-b523c05a-434c-11ee-894c-cdf1c22a6692 - 2023-08-24 > Le Temps > Accéder à la nationalité allemande pourrait bientôt être plus facile
Le Conseil des ministres allemand a approuvé mercredi un projet facilitant l’accès à la nationalité. Son but : accélérer l’intégration, mais surtout s’aligner sur ses concurrents pour attirer des salariés étrangers
Pour la ministre fédérale de l’Intérieur Nancy Faeser, sociale-démocrate, le projet de loi sur la citoyenneté, approuvée quelques heures plus tôt en Conseil des ministres, est l’une des plus importantes réformes de son gouvernement. Fait notable au sein d’une coalition souvent divisée, le texte fait l’unanimité au sein des trois partis qui la composent, sociaux-démocrates, écologistes et libéraux.
Le texte prévoit de faciliter l’accession à la nationalité allemande en réduisant les délais minima imposés. Il s’agirait de réduire le délai de huit à cinq années de séjour. Et de cinq à trois ans pour les personnes qui montrent des performances particulières, comme une intégration économique particulièrement réussie, une très bonne maîtrise de la langue ou un engagement bénévole remarquable. Même délais raccourci pour les enfants nés en Allemagne de parents installés dans le pays depuis plus de cinq ans et qui bénéficient d’un titre de séjour de longue durée.
Berlin souhaite aussi ouvrir officiellement les portes à la double nationalité alors qu’à ce jour, sur le papier, seule une poignée de citoyens, notamment européens, y a droit. Très symbolique, le gouvernement souhaite aussi « remercier » les « travailleurs-invités » arrivés dans les années 1970 en Allemagne de l’Ouest et jusqu’en 1990 dans l’ex-RDA, en les dispensant de tests écrits de langue.
Nancy Faeser déclare : « Nous sommes un pays d’immigration moderne qui a besoin d’une loi moderne sur la naturalisation ». La ministre ne le cache pas : s’il s’agit de récompenser et d’encourager l’intégration auprès des 12 millions de habitants qui ne possèdent pas de passeport allemand, il faut surtout s’aligner sur des nations telles que les Etats-Unis, la France ou le Canada dans leur course effrénée vers la main-d’oeuvre étrangère.
Selon Thomas Liebig, spécialiste des questions d’intégration à l’OCDE à Paris, grâce à cette réforme, « l’Allemagne va être l’un des pays les plus libéraux parmi les pays de l’OCDE ».
Le gouvernement allemand rappelle que ce texte s’ajoute à un paquet législatif plus large. En juin, le Bundestag a voté une loi destinée à faciliter l’immigration qualifiée notamment via un système à points, sur le modèle canadien.
Les milieux économiques saluent cette réforme de la citoyenneté mais la jugent symbolique. Thomas Liebig confirme : « Cette loi va avoir un effet d’attraction sur certains salariés étrangers, mais il ne faut pas l’exagérer. Aux yeux des immigrés intéressés à travailler en Allemagne, les enjeux de sécurité publique ou du système d’enseignement et de santé sont plus importants. Cette réforme aura par ailleurs davantage d’impact sur les citoyens que sur les Européens. Au final, elle est un signal d’ouverture de l’Allemagne sur le monde », juge cet expert.
L’opposition chrétienne-démocrate (CDU/CSU), elle, ne croit pas aux effets d’attraction de cette loi sur les expatriés qualifiés. Elle y voit surtout une « vente au rabais de la nationalité allemande » et « un appel d’air » pour une immigration illégale et peu qualifiée, au plus haut depuis un an.
→ https://www.letemps.ch/monde/europe/devenir-allemand-pourrait-bientot-etre-plus-facile - 2023-08-22 > francetvinfo.fr > Rentrée scolaire : dans quelles disciplines et académies manque-t-il le plus d’enseignants ?
Filière professionnelle, manque en allemand, en mathématiques... Franceinfo met en lumière les secteurs les plus vulnérables, soulignant les défis persistants auxquels le système éducatif fait face.
Depuis la publication des résultats en juin, l’inquiétude règne chez les enseignants et les syndicats, qui gardent en mémoire une rentrée 2022 particulièrement difficile. Pour 2023, 18,8% des places ouvertes à la session 2023 des concours de professeur des écoles n’ont pas été pourvues. La situation est la même pour 16,6% des postes dans le second degré, selon les calculs de franceinfo.
Revalorisation salariale des enseignants, allongement des délais d’inscription aux concours... Les mesures promises en 2022 par l’ancien ministre, Pap Ndiaye, ont réduit le déficit, selon le ministère. "L’analyse est assez évidente : ces mesures ont été insuffisantes. Il y a les raisons salariales et les conditions de travail qui démotivent les candidats. Emmanuel Macron avait promis un choc d’attractivité pour le métier, mais nous sommes loin du compte", répond Sophie Venetitay, secrétaire générale du Snes-FSU.
Dans le primaire, quatre académies manquent de professeurs : Créteil, Versailles, la Guyane et Mayotte. À Créteil, ce déficit concerne 975 postes. A Versailles, 620 enseignants manquent avant la rentrée 2023, malgré des sessions supplémentaires. Du côté de Mayotte, 34 postes n’ont pas été pourvus. Ce chiffre monte à 124 pour la Guyane.
"On sait déjà qu’il y aura des problèmes à la rentrée", a prévenu Guislaine David, cosecrétaire générale du SNUipp-FSU.
L’académie de Créteil, habituée aux pénuries de professeurs, explique avoir instauré "un suivi très précis des arrivées et des départs des enseignants afin d’anticiper les éventuels manques". Jusqu’à la dernière minute, le rectorat devra procéder à des ajustements : "A la fin de l’été, certains professeurs titulaires nous annoncent qu’ils changent d’académie, d’autres, qui ont eu l’agrégation interne, quittent le premier degré pour aller enseigner au lycée ou en classe préparatoire", se justifie l’académie.
Dans le secondaire : "Les dynamiques sont les mêmes que dans le primaire : les académies les plus touchées par des pénuries sont aussi celles de Versailles, de Créteil, de la Guyane et de Mayotte", explique le ministère de l’Education.
— Pour l’agrégation externe, le taux de postes non pourvus s’élève ainsi à seulement 5,16%, alors qu’il grimpe à 28,22% pour le CAPLP, qui permet d’enseigner en lycée professionnel. "Le concours de l’agrégation reste associé pour les futurs professeurs à de meilleures conditions de travail et à une valorisation sociale plus forte", résume la sociologue Géraldine Farges.
— Dans les voies professionnelles, le recrutement est plus complexe, car les disciplines sont "extrêmement spécialisées" et le nombre d’élèves "très corrélé à la situation sur le marché du travail", commente l’académie de Créteil. Selon les années, "les élèves peuvent être plus ou moins nombreux dans certaines disciplines et il faut donc trouver des professeurs rapidement", ajoute-t-on. Cette année, dans ce rectorat, la situation est par exemple particulièrement tendue pour les sciences et techniques médico-sociales ainsi que pour l’économie-gestion.
— Les disparités se font également sentir entre les concours des différentes disciplines. Dans l’enseignement secondaire général, les matières les plus en souffrance sont les lettres classiques, l’allemand, l’éducation musicale, les mathématiques et la physique-chimie. "C’est assez rare, mais on observe cette année de nouvelles difficultés en espagnol", explique-t-on au Snes. Pour cette matière, 268 candidats admis au Capes pour 348 postes ouverts, soit 22,9% de postes non pourvus.
Comment expliquer ces différences ? Selon la même sociologue Géraldine Farges, "la concurrence exercée par certains métiers du secteur privé, perçus comme plus attirants et mieux payés par les étudiants, joue un rôle important." "Les filières comme l’informatique ou l’ingénierie connaissent actuellement une forte demande dans le privé. Certains étudiants préfèrent devenir cadres dans ces secteurs plutôt que profs en lycée professionnel, une situation jugée moins valorisante".
Quelles stratégies pour combler le manque ? Certaines académies font appel aux candidats arrivés sur liste complémentaire. D’autres, comme Versailles, organisent des sessions de job dating pour recruter des contractuels. Une méthode critiquée par la majorité des syndicats et des enseignants, qui voient ce recours massif à la contractualisation comme un "pansement" face à une crise profonde des vocations. D’autant plus que, selon Sophie Venetitay du Snes, "le nombre de contractuels embauchés ne suffit pas pour remplacer les congés imprévisibles comme prévisibles au cours de l’année. Beaucoup de congés parentaux ne sont pas remplacés".
L’académie de Créteil a choisi une autre voie. "On entretient un lien étroit avec Pôle emploi pour qu’il propose les annonces d’emplois les plus adaptées et ciblées", explique l’académie. "Pour les jeunes qui souhaitent s’essayer aux métiers de l’enseignement, on propose un dispositif spécial qui leur permet de continuer les études et de leur offrir une position d’observateur dans les classes, tout en étant payé", illustre-t-on. Une bonne manière de créer des vocations, selon Géraldine Farges, qui loue l’intérêt financier du mécanisme pour les futures recrues : " il faut que l’enseignement donne de bonnes raisons de s’orienter vers lui".
La proportion d’étudiants qui souhaitent devenir professeurs est d’ailleurs élevée dans les classes les moins aisées, y compris dans l’académie de Créteil. "C’est à l’école que ces étudiants doivent leur propre ascension sociale. Ils ont donc la volonté de redonner à l’institution scolaire ce qu’elle leur a apporté", observe la sociologue.
→ https://www.francetvinfo.fr/societe/education/infographies-rentree-scolaire-dans-quelles-disciplines-et-academies-manque-t-il-le-plus-d-enseignants_5974619.html - 2023-08-17 > lefigaro.fr > 5 choses à savoir sur l’Oktoberfest
La plus célèbre fête de la bière au monde est de retour pour une 188e édition en 2023.
Véritable symbole de la Bavière prospère et accueillante, c’est peut-être la fête la plus célèbre d’ Allemagne. L’Oktoberfest, la Fête de la bière, se déroulera en 2023 du samedi 16 septembre au mardi 3 octobre à Munich. Plus de 6 millions d’Allemands et voyageurs étrangers (20% en moyenne) viennent pour profiter des défilés en costumes traditionnels, des chants bavarois… Et de la bière coulera à flots.
À ses débuts en 1810, l’Oktoberfest commençait bel et bien en octobre, à l’occasion du mariage de Louis Ier de Bavière, avant qu’il ne devienne roi, et de la princesse Thérèse de Saxe-Hildburghausen. De nos jours, elle s’ouvre le premier samedi suivant le 15 septembre et s’achève premier dimanche d’octobre. Seule exception à cette règle : si ce dernier tombe le 1er ou le 2 octobre – auquel cas, comme cette année, l’Oktoberfest s’achève le 3. Une nouvelle organisation à imputer à la météo : c’est pour profiter de la fin de l’été, donc d’un temps plus clément, que le calendrier a évolué.
À Munich, l’Oktoberfest s’ouvre par un défilé de familles de brasseurs, qui relie la rue de la Sonnenstrasse à la place de la Theresienwiese. Cette procession, appelée le Festzug, est menée par une jeune fille déguisée en moine et se fait en présence du maire de la ville. Sur des chariots, les tonneaux sont décorés aux couleurs des brasseries. À midi pile, le maire se rend dans la tente Schottenhamel : c’est là qu’il ouvrira le premier tonneau de bière en criant le traditionnel « O’zapft is ! » (« La bière est tirée ! »).
Débutent alors défilés, fanfares de rue et autres spectacles. De nombreuses attractions sont également installées lors de la fête de la bière : grande roue, toboggan, spectacles de magie, montagnes russes, maisons hantées… Il y en a pour tous les goûts.
L’Oktoberfest a lieu sur la Theresienwiese, place de 42 hectares près du centre de Munich. L’emplacement est quadrillé par quatorze tentes, chacune exploitée par une famille de tenanciers différente.
Et pour ceux qui ne se trouvent pas à Munich pendant la fête de la bière, vous pourrez tester ses déclinaisons un peu partout dans le monde. Toujours en Allemagne, on peut par exemple citer celles d’Hanovre (Basse-Saxe) et de Stuttgart (Bade-Wurtemberg). Les Etats-Unis, le Canada, la Chine, le Brésil, l’Australie, la Namibie, l’Espagne et la Suisse possèdent eux aussi leurs propres versions de l’Oktoberfest. Tout comme la France, qui a lancé sa première édition en 2015.
Un témoin des premières éditions de l’Oktoberfest a traversé les époques et les éditions de la fête de la bière : le trachten,traditionnel costume bavarois. Celui-ci est composé, pour les hommes, d’une « Lederhose », une culotte de peau courte en cuir qui s’arrête au-dessus des genoux et qui possède des bretelles. Il peut être brodé d’edelweiss. Les femmes portent le « Dirndl » : cette robe juxtapose un tablier coloré (souvent vert) par-dessus des manches bouffantes blanches. À l’avant, un corset est lacé.
Autre coutume pérennisée à travers les âges : les traditions culinaires. Pendant la fête de la bière, les würstl (saucisses) ou la weisswurst (saucisse blanche) côtoient le leberkäse (pain de viande bavarois), le schweinshaxe (jarret de porc) ou le schweinebraten (rôti de porc), la reiberdatschi (galette de pomme de terre) … Et bien d’autres mets typiques.
→ https://www.lefigaro.fr/voyages/5-choses-a-savoir-sur-l-oktoberfest-20230817 - 2023-08-16 > lepetitjournal.com > Travailler en Allemagne : le guide complet
Comment trouver un emploi en Allemagne ? Peut-on travailler outre-Rhin sans parler allemand ?
En juin 2023, le taux de chômage s’élevait à 5,5 % (soit 2,5 millions de personnes), en dessous de la moyenne européenne de 6 %.
Réputée en Europe et dans le monde entier pour sa “deutsche Qualität”, l’industrie allemande représentait en 2019 près de 22 % de la valeur ajoutée brute du pays (la moyenne européenne étant à 15 %). Véritable fer de lance du secteur, l’industrie automobile occupe une place importante dans l’économie du pays avec Volkswagen, Mercedes Benz et BMW dans le top 5 des plus grandes entreprises allemandes par chiffre d’affaires. Une branche qui affichait un CA de plus de 436 milliards d’euros en 2019. Les industries chimique et l’électrique sont également des secteurs particulièrement développés.
→ https://lepetitjournal.com/hambourg/emploi/travailler-allemagne-guide-complet-365733 - 2023-08-11 > 20 minutes > Europa-Park dévoile les images et le nom de son super futur grand huit
Le grand huit à propulsion le plus long d’Europe (1.385 m), prévu pour 2024 à Europa-Park s’appellera le « Voltron Nevera powered by Rimac ».
Le parc d’attractions allemand situé à une demi-heure de route de Strasbourg vient de dévoiler son nom. Comme pour d’autres attractions, la famille Mack, propriétaire des lieux, s’est donc adjointe à un sponsor. Ici Rimac, un constructeur automobile croate spécialisé dans les voitures électriques. Il sera installé au cœur du quartier croate.
→ https://actualite.20minutes.fr/loisirs/4048727-20230811-allemagne-europa-park-devoile-images-nom-super-futur-grand-huit - 2023-08-04 > Courrier International / Der Spiegel > Éducation. Les Pays-Bas ne veulent plus des étudiants internationaux
Les Pays-Bas sont la première destination des jeunes Allemands désireux d’étudier à l’étranger. Ils sont près de 25 000 à y être inscrits à l’université (contre environ 3 000 Français), principalement attirés par des diplômes internationaux et en anglais, et des cursus axés sur le monde contemporain.
Les universités ont tout fait pour les attirer. Combler une pénurie de main-d’œuvre qualifiée ? Appât du gain ? (Les établissements reçoivent en effet des aides de l’État proportionnelles au nombre d’étudiants étrangers.)
Le ministre de l’Éducation prépare une loi pour l’automne 2023. En effet, dans de nombreux endroits, ‘la capacité d’absorption a été atteinte’.” Force est de constater que les “amphis sont surpeuplés et les conférenciers débordés”, sans parler du marché immobilier saturé.
Dans l’ouest du pays notamment, à Amsterdam mais aussi dans les petites villes universitaires comme Utrecht, il est devenu quasiment impossible pour les étudiants de se loger. Le Spiegel a même constaté que sur le groupe Facebook “Kamer in Utrecht” (“une chambre à Utrecht”), presque toutes les annonces stipulent : “Néerlandais uniquement”, “PAS D’INTERNATIONAUX”, “pas d’international, désolé”. Certains étudiants étrangers se retrouvent obligés de loger dans des campings ou dans des résidences étudiantes privées aussi coûteuses qu’insalubres.
Le ministre de l’Éducation envisage d’imposer le néerlandais comme langue d’enseignement au moins en licence, sauf si le cursus le justifie. L’accès à des cursus en anglais pourrait également être restreint par des tests de niveau à l’entrée.
→ https://www.spiegel.de/start/bachelor-in-den-niederlanden-wie-das-land-internationale-studierende-abschrecken-will-a-c0d61f33-b007-4765-9641-3195d82a87a2
→ https://www.courrierinternational.com/article/education-les-pays-bas-ne-veulent-plus-des-etudiants-internationaux - 2023-08-04 > lepetitjournal.com > À Perros-Guirec, le 6e séjour franco-allemand perturbé par la météo
Sept jeunes Bretons et autant de jeunes Allemands scolarisés dans une école spécialisée pour jeunes en difficulté ou souffrant de légers handicaps, à Südlohn, dans l’arrondissement de Borken, en Allemagne, se sont retrouvés au camping de Trestraou pour une semaine d’échange.
Rando-nature, bowling, concert. Travail en commun avec la Maison du Littoral. Ils ont tout de même pu échanger sur la biodiversité, pourquoi et comment on réhabilite une lande et échanger avec les gardes du littoral sur leur métier et leur mission.
→ https://www.letelegramme.fr/cotes-d-armor/perros-guirec-22700/a-perros-guirec-le-6e-sejour-franco-allemand-perturbe-par-la-meteo-6405353.php - 2023-08-03 > letelegramme.fr > Des jeunes franco-allemands remettent à jour le lavoir du village
Sept jeunes Allemands et sept jeunes Français, venus de plusieurs régions ont participé à un séjour de découverte organisé par la Ligue de l’enseignement.
À Groix, l’association Saint-Gunthiern était la porteuse du projet qui consistait à remettre en eau le lavoir de Kerhoet. « On a eu du plaisir à travailler ensemble », assure le professeur franco-allemand, qui exerce en Allemagne et encadrait le groupe avec deux animatrices de la Ligue 56.
→ https://www.letelegramme.fr/morbihan/groix-56590/a-groix-des-jeunes-franco-allemands-remettent-a-jour-le-lavoir-de-kerhoet-6404945.php - 2023-07-26 > lapresse.ca > Rapport de l’UNESCO « Le téléphone n’a pas sa place en classe »
« La simple proximité d’un appareil mobile distrait les élèves », et « pourtant, moins d’un pays sur cinq les bannit en classe par l’entremise de lois ou de réglementations », peut-on lire dans le Rapport mondial de suivi sur l’éducation de 2023.
Il existe « peu de preuves solides de la valeur ajoutée de la technologie en éducation » et le simple fait d’avoir un téléphone intelligent à sa portée a un effet négatif sur l’apprentissage des élèves dans 14 pays étudiés.
La pandémie a accéléré l’introduction d’ordinateurs et de logiciels à l’école.
Les élèves sont de plus en plus nombreux à apporter leur téléphone en classe.
Selon l’UNESCO, l’introduction de technologies en classe se fait de façon imprudente, sans évaluation suffisante de leurs bienfaits réels.
De façon générale, l’étude se désole du manque de précautions prises avant l’introduction de nouvelles technologies.
Extrait du rapport de l’UNESCO
En plus de « la pression sur les budgets nationaux » que suppose l’achat de tout l’équipement pour l’ensemble des élèves – ordinateurs, logiciels, etc. –, l’UNESCO est préoccupée par les coûts secondaires de tout cela.
Autre problème : l’enjeu de la vie privée des enfants, dont les données restent mal protégées. « Seul un pays sur six garantit actuellement la confidentialité des données par la loi. »
Et c’est sans compter toute la pollution qu’occasionnent ces outils, dont la durée de vie est souvent limitée.
La question n’est pas de « refuser le progrès, il faut avancer avec le progrès. Mais pas à l’aveugle ».
Pour certains apprentissages qui nécessitent un entraînement particulier, comme les tables de multiplication, certains outils présentent des avantages certains par leur côté ludique.
Mais ce qui inquiète d’abord les auteurs, c’est que les évaluations des produits utilisés en classe sont souvent financées par les fabricants eux-mêmes, plutôt que par des experts indépendants.
L’étude relève le fait que le cellulaire est une source de distraction pour les jeunes, que des pays l’ont banni des classes. En France, le téléphone est même interdit dans les cours de récréation. Et, sauf à des fins strictement pédagogiques, « le téléphone n’a pas sa place en classe ».
Une étude menée auprès de 14 pays conclut qu’un jeune qui reçoit une notification met 20 minutes à se reconcentrer.
Mais « il faut aussi conscientiser les élèves » à ses conséquences néfastes.
De façon générale, par rapport à toute la technologie en classe, « une réflexion en profondeur s’impose ».
C’est quand même extraordinaire que l’on ait des outils qui nous permettent d’avoir tout le savoir humain à portée de main. Le ministère de l’Éducation ne pourrait pas se détacher de tout cela.
Le rapport, dont la version intégrale n’est publiée qu’en anglais, a pour titre complet 2023 GEM report : Technology in Education – A tool on whose terms ? (Rapport GEM 2023 : Les technologies dans l’éducation – Qui est aux commandes ?). À lire en anglais ici : https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000385723
→https://www.lapresse.ca/actualites/education/2023-07-26/rapport-de-l-unesco/le-telephone-n-a-pas-sa-place-en-classe.php - 2023-07-24 > studyrama.com > Un accord franco-allemand favorise la mobilité internationale des apprentis transfrontaliers
Le 21 juillet 2023 fut signé un accord bilatéral sur l’apprentissage transfrontalier. Les apprentis français et allemands pourront désormais réaliser la partie pratique ou théorique de leur formation dans le pays voisin. Le début d’une série visant à la construction d’un “Espace européen de l’apprentissage”.
Concrètement, les apprentis en formation dans un CFA français pourront réaliser leur formation pratique dans une entreprise située sur le territoire des Länder allemands frontaliers : Bade-Wurtemberg, Rhénanie-Palatinat et Sarre.
— Réciproquement, les élèves apprentis en formation dans une école de formation allemande implantée dans ces Länder pourront réaliser leur formation pratique dans une entreprise établie sur le territoire français.
Cet accord inaugure également une série d’autres accords en préparation avec la Belgique, le Luxembourg, la Suisse, l’Italie et l’Espagne, pour construire un « Espace européen de l’apprentissage ».
→ https://www.studyrama.com/formations/alternance-apprentissage/droits-et-devoirs-des-alternants/mobilite-internationale-apprentis-transfrontaliers - 2023-07-21 > letelegramme.fr > Annie Lefevre expose au Heimatmuseum de Günzburg
La photographe amateur, membre du comité de jumelage Lannion-Günzburg, expose au Heitmatmuseum de Günzburg jusqu’au 3 septembre.
Ce projet a reçu le soutien du Fonds citoyen franco-allemand (https://www.fondscitoyen.eu/) sous la forme de subventions destinées à couvrir la préparation des photos et le voyage de l’artiste accompagnée de la présidente et de la trésorière du comité de jumelage.
Annie Lefevre expose 28 photos représentants des monuments et des paysages du Trégor, pour une exposition intitulée « Bretonische Impressionen ».
→ https://www.letelegramme.fr/cotes-d-armor/lannion-22300/annie-lefevre-expose-au-heimatmuseum-de-gunzburg-6397964.php - 2023-07-21 > Le Journal du Centre > Jazz, blues et rock’n roll
Ça va swinguer avec l’association Europe en Morvan.
L’église accueillera un jazz combo allemand, OnCue, pour découvrir les classiques du jazz.
Les musiciens, élèves du lycée musical professionnel de Rhénanie-Palatinat, joueront sous la direction de Walter Born, pianiste de jazz réputé.
« Ils viennent d’Allemagne pour un moment de partage. Car leur concert sera pour le public une initiation à un style musical qui se fie des frontières, et, pour les jeunes Allemands, l’occasion d’échanger avec des Morvandiaux épris du plaisir de métisser les approches musicales », explique Isabelle Bourgeois de l’association Europe en Morvan.
En plus de cela, des Belges résidant dans le Morvan joueront des Bulles d’airs de jazz mêlant les influences musicales.
Puis un duo de musiciens français fera découvrir le lien profond entre jazz et rock’n roll.
Et pour finir, tous ensemble se lanceront dans un Jam d’Europe laissant libre cours au plaisir du partage musical.
Cet événement, baptisé L’Europe en musique, est le deuxième concert annuel dédié à l’Europe organisé par la jeune association Europe en Morvan. Il bénéficie principalement du soutien du Fonds citoyen franco-allemand, créé par la France et l’Allemagne pour soutenir les initiatives de la société civile en faveur du brassage culturel.
Le trait commun à toutes ces musiques, c’est le plaisir du partage sans frontières. Le jazz ne cesse d’innover en intégrant les différences existantes. - 2023-07-16 > Le Télégramme (Bretagne) > Paimpol : Chantier franco-allemand au chevet du patrimoine
Installés au camping de Paimpol, dix jeunes ont visité la région et ont participé à un chantier nature franco-allemand, financé grâce à l’aide du Fonds citoyen franco-allemand, dans le massif forestier de Penhoat-Lancerf, à Plourivo, pour remettre en état des routoirs à lin.
Ces constructions servaient autrefois à faire rouir (pourrir) la plante afin d’en extraire la fibre, pour la fabrication de tissu.
Au-delà du patrimoine bâti, cette action a également un intérêt pour la biodiversité. Ces routoirs à lin qui ressemblent à des lavoirs retiennent de l’eau et permettent d’accueillir des amphibiens, des tritons… Ils vont y accomplir leur cycle de reproduction.
« Les jeunes ont été hyper efficaces. Ils ont travaillé sur cinq routoirs. Ce chantier a lieu depuis seize ans. Tous les ans, c’est une pierre en plus à l’édifice. Les jeunes font de l’entretien, enlèvent des branches, débroussaillent, recalent des pierres… Ces routoirs sont totalement visibles aujourd’hui grâce au partenariat entre Guingamp Paimpol agglomération et la Ligue de l’enseignement des Côtes-d’Armor, sur des terrains du Conservatoire du littoral, détaille Dominique Beauvais, garde littoral du Conservatoire du littoral.
Côté loisirs, les jeunes ont fait une randonnée nature et de l’accrobranche. Ils ont également visité l’expo de la Roche-Jagu. C’était beaucoup axé autour de l’environnement. On a eu un repas à thème. Ils nous ont fait un repas africain. C’était très linguistique et culturel, commente Éric, le responsable du camp. Plusieurs nationalités étaient représentées dans ce chantier nature : Nouvelle-Guinée, Mali, Côte-d’Ivoire…
C’est le premier de nos six projets cet été », indique Morgane Creisméas, de la Ligue de l’enseignement des Côtes d’Armor.
→https://www.letelegramme.fr/cotes-d-armor/paimpol-22500/a-plourivo-un-chantier-franco-allemand-au-chevet-du-petit-patrimoine-6394657.php - 2023-07-15 > Ouest-France > Le comité des jumelages offre un fonds en allemand à la médiathèque
Tout a commencé en 1990, lorsque le maire de Plescop (Morbihan) signe un traité d’amitié avec son homologue d’une commune roumaine.
Après la Roumanie, un jumelage se noue en 2022 avec Schonarch, en Allemagne. Les membres de La fanfare de Schonarch avaient été accueillis pour le week-end "Happyculture 2022".
En février 2023, un voyage a été organisé afin de mettre en relation les associations de chaque commune. Pendant ce séjour le comité a rapporté des livres jeunesse pour les mettre à la disposition des jeunes plescopais, au sein de la médiathèque, des écoles et du collège. Ces ouvrages ont été acquis grâce au fonds citoyen franco-allemand. Ce sont des bandes dessinées et des livres pour les petits.
Le comité des jumelages poursuit son action en faveur de l’apprentissage et du perfectionnement de l’anglais et de l’allemand. Le coût est de 230 € à l’année pour l’anglais et de 180 € pour l’allemand. En parallèle un atelier informel de pratique de l’allemand en conversation s’est mis en place deux fois par mois, pour ceux qui souhaitent entretenir leur conversation. Cet atelier est gratuit et décontracté, conclut le président.
→ https://www.ouest-france.fr/bretagne/plescop-56890/plescop-le-comite-des-jumelages-offre-un-fond-en-allemand-a-la-mediatheque-84e528d6-20a9-11ee-ad03-857035d65c53 - 2023-07-14 > Ouest-France > La Flèche (Sarthe) : L’école Lazare-de-Baïf labellisée EUROSCOL pour son engagement sur la découverte des langues
Grâce à l’investissement de l’équipe enseignante, l’école obtient le niveau expert pour son projet pédagogique de langues ouvertes en anglais et allemand.
Le label Euroscol reconnaît les efforts de l’équipe enseignante dirigée par Anita Guichon pour développer un enseignement des langues étrangères, anglais et allemand, en l’intégrant dans l’enseignement au quotidien.
« Nous pratiquons un enseignement en anglais et en allemand autour de l’usage des phrases du quotidien. » Avec l’obtention du niveau expert, l’école peut faire profiter d’autres écoles de son expertise sur le sujet.
— « Pour les maternelles et les CP, nous sommes sur le principe de l’Emile (Enseignement des matières par l’intégration d’une langue étrangère) anglais qui permet d’enseigner certaines matières dans une langue non maternelle, détaille Anita Guichon. Par ailleurs, à partir du cours élémentaire, les élèves ont en plus 90 minutes de cours dédiés à l’anglais et à l’allemand. »
Pour les enseignants, cela demande une remise à niveau personnelle en anglais et allemand. « L’investissement administratif est également très important », reconnaît Anita Guichon, néanmoins fière de noter que dans les Pays de la Loire, il n’y a qu’une autre école à proposer cet enseignement trilingue. À noter que l’école peut compter, depuis trois ans, sur l’aide d’une jeune Allemande en service civique, qui change à chaque rentrée.
Les élèves bénéficient également d’échanges avec d’autres écoles allemandes (situées à Reinbek et Magdebourg) avec l’envoi et la réception de courriers. « Nous projetons, pour les CM1 et CM2, une rencontre près de la frontière allemande. »
→https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/la-fleche-72200/la-fleche-lecole-lazare-de-baif-labellisee-pour-son-engagement-sur-la-decouverte-des-langues-ca50e7e6-20ab-11ee-ad03-857035d65c53 - 2023-07-13 > Le Progrès (Lyon) > Les conseils municipaux jeunes des villes jumelles vont travailler ensemble
Les maires et les responsables des comités de jumelage de Sainte-Foy-lès-Lyon et Limburg an der Lahn se sont retrouvés pour une réunion de travail : l’idée retenue est de faire travailler ensemble les conseils municipaux de la jeunesse.
Des échanges annuels entre les responsables des comités seront programmés.
Ce projet est soutenu par le Fond citoyen franco-allemand. Cette instance conseille, met en réseau et finance les projets qui mettent en lumière l’amitié franco-allemande et l’Europe, soutient des projets de toutes tailles aux thèmes et formats variés et s’adresse à l’ensemble des acteurs de la société civile.
Lancé en avril 2020, le Fonds citoyen est issu du traité d’Aix-la-Chapelle signé en 2019. Sa mise en œuvre est confiée à l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (Ofaj) et il est financé à parts égales par les gouvernements français et allemand. Il y a actuellement 2 200 jumelages entre villes franco-allemandes. - 2023-07-12 > Le Journal de Saône et Loire > Prof d’allemand au lycée Jeanne-d’Arc, Martine Dazy prend sa retraite
La professeure d’allemand a terminé sa carrière et a dit au revoir à ses collègues. L’occasion de faire une rétrospective sur sa vie professionnelle. Son aventure au lycée Jeanne-d’Arc de Paray-le-Monial a commencé en 1982, tandis qu’elle était encore étudiante. Elle aperçoit alors une affiche de recherche pour un professeur de remplacement.
Petite-fille d’immigrés polonais, la jeune Martine grandit dans un monde où les maîtres mots sont diversité, intégration, adaptation, justice, travail et transmission, qu’elle appliquera tout au long de sa vie.
C’est tout naturellement qu’elle s’oriente vers une carrière d’enseignante, trouvant écho dans une citation de Sénèque qui dit que « Les Hommes apprennent en enseignant ».
L’enseignante a exercé pendant presque 30 ans au sein de l’établissement. La conclusion qu’elle tire de ces années : « Ce n’est pas facile mais tellement enrichissant et formateur, ça nous oblige à nous adapter avec humilité à des élèves souvent très attachants. »
→ https://www.lejsl.com/education/2023/07/11/prof-d-allemand-au-lycee-jeanne-d-arc-martine-dazy-prend-sa-retraite - 2023-07-10 > L’Yonne Républicaine > La Ville ne payera plus les profs de langue
Les élus municipaux ont voté la suppression de la vacation des professeurs aux cercles de jumelage.
Depuis plus de trente ans, le conseil municipal rémunérait les professeurs de langues étrangères intervenant au sein des cercles franco-anglais et franco-allemand.
« Les cours de langue seront pleinement assumés par les cercles de jumelage », a résumé le maire PS Nicolas Soret.
« Très honnêtement, ce que donnait la Ville en rémunération aux deux profs d’anglais et d’allemand était franchement risible. Cela profitait allègrement à des jeunes et des moins jeunes et cela faisait vivre le jumelage, je trouve cela désolant », appuie le trésorier du cercle franco-allemand et conseiller d’opposition LR Nicolas Deiller.
La mairie a pris cette décision douloureusement. Les économies ainsi réalisées ont été réinvesties dans la politique de ressources humaines de la commune.
Ce qui ne suffit pas à convaincre l’opposition. « Il y a encore un an, le cercle franco-allemand avait environ 1.200 € de subvention et nous ne thésaurisons pas. Je trouve un peu dommage que l’on sacrifie des cours d’allemand alors que l’Europe est à feu et à sang », dénonce le conseiller Deiller. Le cercle franco-allemand compte 80 adhérents qui cotisent à hauteur de 16€. La Ville de Joigny fêtera les 60 ans du jumelage avec Mayen (Allemagne) en 2024.
→ https://www.lyonne.fr/joigny-89300/actualites/la-ville-de-joigny-ne-remunerera-plus-les-professeurs-de-langues-etrangeres-des-cercles-franco-anglais-et-allemand_14340831/ - 2023-07-10 > franceculture.fr > Angela Merkel, l’inattendue
Une vie des deux côtés du Mur de Berlin, une carrière scientifique à l’Est puis politique dans l’Allemagne réunifiée. En 1989, année-charnière, Angela Merkel a 35 ans et va connaître une ascension fulgurante. 16 ans plus tard, “l’inattendue” deviendra la première femme chancelière d’Allemagne.
Fille d’un pasteur et d’une professeure d’anglais et de latin, Angela Merkel née Kasner le 17 juillet 1954 à Hambourg (ex-Allemagne de l’Ouest), aurait dû grandir libre, sans entraves. Son père, envoyé en mission en RDA (ex-Allemagne de l’Est) par l’Église évangélique luthérienne, installe la famille à Templin dans le Brandebourg, au nord de Berlin. Un aller sans retour. Le Mur de Berlin est construit en 1961 et semble sceller définitivement le destin de la famille Kasner à l’Est. C’est le premier souvenir politique d’une fillette alors âgée de 7 ans. C’est aussi l’année où elle entre à l’école. La jeune fille est poussée par ses parents à rester discrète et à travailler. Elle excelle à l’école, remporte des Olympiades de russe (concours organisé du temps de la RDA) et ses professeurs se souviennent d’une élève brillante.
→ https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-angela-merkel-l-inattendue - 2023-07-08 > Sud Ouest > Erasmus+, le lycée Restat poursuit ses échanges européens
Le lycée Étienne-Restat est inscrit dans le programme « Erasmus+ » qui permet aux élèves de se lancer dans une aventure en Europe (ou hors Europe) pour découvrir de nouvelles cultures et langues.
Il s’adresse aussi aux personnels de l’établissement qui souhaitent effectuer des formations ou des périodes d’enseignement dans les pays européens. « Le lycée offre la possibilité de développer ses compétences techniques, pédagogiques et culturelles à l’étranger », rappelle la direction.
En 2023, élèves, enseignants et personnels ont découvert de nouvelles cultures, perfectionné leurs acquis et testé leur autonomie dans un pays étranger. « Des enseignants et membres du personnel ont participé à des cours d’anglais intensif à Malte. Après des journées de cours bien remplies, nous échangions le soir et le week-end avec nos colocataires allemands, japonais, polonais, italiens, de tous âges. Ce fut une expérience d’immersion enrichissante », ont confié les participants.
Des collègues enseignants ont passé trois jours dans un lycée allemand pour découvrir de nouvelles méthodes d’apprentissage, de pratiques et rythmes scolaires différents. De quoi donner la confiance nécessaire pour explorer de nouvelles opportunités. Et aider les élèves à dépasser les barrières linguistiques qui les empêchent souvent de poursuivre leurs rêves.
Le programme permet aussi aux enseignants d’accompagner leurs élèves mineurs en stage à l’étranger. Une professeure de microbiologie s’est rendue en Espagne avec deux lycéens du bac professionnel laboratoire du Legtpa (Lycée d’enseignement général, technologique et professionnel agricole).
D’autres étudiants sont partis en Colombie avec leurs enseignantes d’espagnol et de biologie-écologie. Et une camarade de BTSA Anabiotec (Brevet de technicien supérieur agricole - Analyses agricoles biologiques et biotechnologiques) a étudié durant cette année scolaire dans une formation espagnole. « À son retour en France, elle va faire reconnaître les ECTS (European Credits Transfer System) acquis en Espagne et décrocher son diplôme. »
→ https://www.sudouest.fr/lot-et-garonne/sainte-livrade-sur-lot/sainte-livrade-sur-lot-le-lycee-restat-poursuit-ses-echanges-europeens-15639857.php - 2023-07-08 > Ouest-France > Parler allemand pour relancer le jumelage
Lors de la dernière assemblée de l’association de jumelages, le constat avait été fait d’un moindre intérêt pour les échanges avec la ville allemande de Dorsten. L’une des raisons en est certainement la baisse de l’enseignement de l’allemand dans les collèges. Il nous fallait donc susciter un nouvel élan pour perpétuer les échanges réguliers depuis 40 ans. D’où l’idée de commencer par les enfants : un jumelage ne peut vivre que par sa jeunesse , indique Ghislaine Louaisil, vice-présidente de l’association de Jjumelages, en charge des relations avec Dorsten.
Cinq écoles des sept communes faisant partie du jumelage ont répondu favorablement, début 2023, à la proposition d’une animation autour de l’allemand.
Pendant une heure, par petits groupes, les élèves ont joué avec la langue allemande autour des chiffres, des couleurs, des animaux, des fruits et légumes. Ces ateliers ont été animés par Sophie Anvroin de la Maison de l’Europe, d’Alina, jeune autrichienne en service volontariat pendant 9 mois et Viktoria et Ronja, deux stagiaires allemandes.
Les enfants ont pris un réel plaisir à répéter les mots, et donc à découvrir la langue.
Ces animations viennent à point nommé, puisqu’un groupe de 44 Allemands de Dorsten, dont 26 jeunes, sera accueilli dans les familles en septembre.
→ https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/ernee-53500/pour-relancer-le-jumelage-ces-eleves-dune-commune-de-la-mayenne-apprennent-lallemand-ec834fc2-17d0-11ee-aaf5-482802f84508 - 2023-07-08 > Le Monde > Des milliers de postes d’enseignants non pourvus, qui confirment une crise structurelle
La crise est toujours là. Plus de 2 700 postes d’enseignant n’ont pas été pourvus, faute d’un nombre suffisant de candidats.
Dans le premier degré, 1 584 places sont restées vacantes au concours de professeur des écoles, soit 16 % des postes ouverts, toutes concentrées dans les quatre académies de Mayotte, Guyane, Créteil et Versailles. Les vingt-six autres académies ont couvert l’intégralité de leurs besoins, et ont été autorisées à recruter les 1 581 candidats qu’elles avaient inscrits, en sus, sur les listes complémentaires.
Dans le second degré, au CAPES, un quart des postes sont vacants en mathématiques et en physique-chimie, 20 % en lettres modernes, 58 % en allemand ou encore 70 % en lettres classiques.
Le déficit est plus marqué pour le concours de recrutement des professeurs de lycée professionnel, où il manque 28 % des enseignants espérés. « Nos élèves sont les plus fragiles scolairement, les plus défavorisés socialement, et ce sont eux qui ont les personnels les moins formés au métier », se désole Pascal Vivier, secrétaire général du Snetaa-FO, premier syndicat dans les lycées professionnels.
Au ministère de l’éducation nationale, on souligne « l’amélioration générale » des indicateurs du recrutement par rapport à 2022. Dans un changement de paradigme notable, ministre Ndiaye assume désormais le fait que ce volant de non-titulaires fasse partie intégrante du personnel de l’éducation nationale, sans qu’ils aient forcément vocation à devenir titulaires.
Mais le nombre de présents aux écrits du concours de professeur des écoles reste 32 % moins élevé qu’avant la réforme de 2022, presque 40 % en ce qui concerne le CAPES.
Les taux de sélectivité des concours ont été divisés par deux en vingt ans : la moitié des candidats obtiennent désormais le capes de mathématiques ou de lettres modernes, plus de 60 % en allemand ou en lettres classiques ; dans le premier degré, le taux de réussite est de 70 % dans les académies de Créteil et de Versailles, où le nombre de présents aux écrits est plus faible que le nombre de postes offerts. « Ce manque d’enseignants au concours renforce les difficultés de remplacement et engendre une intensification du travail toujours plus forte pour les enseignants en poste, dont le nombre d’heures supplémentaire explose », déplore Sophie Vénétitay du SNES-FSU.
La crise pourrait, en effet, encore s’accentuer, alors que le nombre de démissions est en hausse constante et que, selon les calculs réalisés en 2022 par la direction de l’animation, de la recherche, des études et des statistiques du ministère du travail, le métier d’enseignant sera l’un de ceux qui nécessiteront le plus d’embauches d’ici à 2030 du fait des plus de 300 000 départs à la retraite attendus dans la décennie, soit plus d’un tiers de l’effectif de professeurs.
→ https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/06/concours-enseignants-a-nouveau-plusieurs-milliers-de-postes-non-pourvus-qui-confirment-une-crise-structurelle_6180860_3224.html - 2023-07-07 > republicain-lorrain.fr > Rachel Schneider enseigne l’allemand : elle transmet sa passion pour la langue
Rachel Schneider, professeure certifiée en langue allemande, enseigne par amour de la langue et de la transmission au sein du collège Pilâtre-de-Rozier, situé à Ars-sur-Moselle.
« J’ai grandi dans un environnement bilingue avec une mère allemande et un père français. Je suis arrivée en France à mes 4 ans. Transmettre la culture et la langue allemande était pour moi très important. C’est par amour pour cette langue que j’ai fait ce choix. »
→ https://www.republicain-lorrain.fr/culture-loisirs/2023/07/07/rachel-schneider-enseigne-l-allemand-elle-transmet-sa-passion-pour-la-langue - 2023-07-07 > letudiant.fr > Maths, physique, allemand... Quelles matières manqueront de profs à la rentrée 2023 ?
Le ministère de l’Éducation nationale l’assure : la prochaine rentrée scolaire s’annoncera plus sereine que la précédente. Même si certaines disciplines seront toujours marquées par une pénurie de professeurs : les mathématiques et la physique-chimie, mais aussi quelques matières littéraires.
Les disciplines traditionnellement déficitaires ne font toujours pas le plein. C’est notamment le cas des mathématiques, de l’allemand et des lettres classiques. Depuis 2022, les professeurs se font aussi de plus en plus rares en anglais, physique-chimie, éducation musicale et lettres modernes.
Mais la crise de recrutement s’étend aussi à de nouvelles disciplines. Une pénurie de professeurs d’espagnol est notamment à signaler pour la rentrée 2023.
Les autres disciplines pourvoient toutes leurs postes, on peut notamment citer l’histoire-géo, la philosophie, les SVT, les arts plastiques et la NSI. Pour l’éducation physique et sportive, on devrait pourvoir l’ensemble des postes.
Afin de pallier ce déficit, le ministère de l’Éducation nationale fera de nouveau appel à des enseignants contractuels. Il annonce travailler à leur fidélisation et au renouvellement de leurs contrats, ainsi qu’à leur faire bénéficier d’un temps de formation et de préparation de rentrée.
Le ministère se targue ainsi de mener une politique d’attractivité sur le plan financier, mais aussi en termes d’image de la profession. Une politique insuffisante selon les syndicats, pour qui le pacte enseignant, qui prévoit la rémunération de missions supplémentaires, est une solution en trompe-l’œil.
"Le pacte n’est pas un facteur d’attractivité. À moins qu’ils s’obligent à faire des heures supplémentaires, la majorité des professeurs vont perdre en pouvoir d’achat. Il faudrait d’aborder payer un professeur à la hauteur de la qualification", souligne Jean-Rémi Girard.
→ https://www.letudiant.fr/lycee/maths-physique-allemand-quelles-matieres-manqueront-de-profs-a-la-rentree-2023.html - 2023-07-07 > Ouest-France > La Baconnière (Mayenne). Les cyclistes partent samedi 8 juillet pour rallier Langerringen en Bavière
— 2 communes jumelées
— distantes de 1 200 km
— 12 cyclistes de 17 à 64 ans
— 8 étapes
— départ le 8 juillet
— arrivée le 15 juillet
— l’idée vient du président du club de cyclisme "Baco cyclo"
— 1 an de préparation en lien étroit avec la municipalité et le comité de jumelage
Ils l’appellent entre eux le Bacorringen. Le trajet entre La Baconnière et Langerringen a été dessiné par des Français et des Allemands. C’est le comité allemand qui a tracé les étapes en Allemagne.
À l’arrivée, les cyclistes iront dans les familles, comme les autres participants au jumelage. Grâce à ce projet, nous avons une dizaine de nouvelles familles », dit le président du comité de jumelage.
Il reste des subventions à venir et des tee-shirts à vendre. Le budget est de 16 000 €. Les principaux financeurs sont
— l’État avec le fonds pour le Développement de la vie associative,
— le fonds citoyen franco-allemand,
— la municipalité et des sponsors, qui aident financièrement, ou en prêtant du matériel et deux véhicules.
Les cyclistes se sont engagés à faire des animations, sur les bienfaits du vélo sur la santé, au fil des étapes.
Qui sont les cyclistes ? Des étudiants, des pompiers volontaires, des gendarmes, des chauffeurs routiers retraités. Certains sont cyclistes de père en fils !
→ https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/la-baconniere-53240/la-baconniere-les-cyclistes-partent-samedi-8-juillet-pour-rallier-langerringen-en-baviere-63efdbba-1a70-11ee-aaf5-482802f84508 - 2023-07-07 > Courrier picard > Jeu sur l’histoire LGBT financé grâce au Fonds Citoyen franco-allemand
Présente à Saint-Quentin depuis 2021, l’association Fier.e.s & queer s’intéresse sous différentes formes à la culture LGBTQIA+.
Elle a répondu cette fois à un appel à projets lancé par le fonds citoyen franco-allemand. Le résultat prend la forme d’une boîte contenant un plateau, un dé et des cartes plastifiées comprenant au recto une question avec trois réponses possibles et au verso la réponse développée. Pas de pions, à chacun d’improviser les siens. C’est l’esprit des « LGBTQIA+ et leur histoire » dont le but est avant tout d’enrichir ses connaissances et de réfléchir sur le regard de la société à travers les époques.
— « La France a supprimé en 1791 le crime de sodomie.
— A contrario, l’Allemagne, par l’intermédiaire de Bismarck, a étendu une loi qui criminalise l’homosexualité à partir de 1871 », souligne Guillaume Doizy, président de Fier.e.s & queer et créateur du jeu.
Pour autant, la France différenciait l’âge de la majorité sexuelle : 15 ans pour les hétérosexuels, 21 ans pour les homosexuels sous le régime de Vichy.
« L’écart s’est réduit sous Valéry Giscard d’Estaing et c’est sous François Mitterrand que les entraves ont été supprimées par Robert Badinter en 1982 », ajoute Guillaume Doizy.
Pour concevoir ce jeu, il est remonté jusqu’au Moyen Âge avec ces saints et saintes vivant sous une double identité.
Le projet a été mené à bien grâce au soutien de plusieurs partenaires, y compris locaux, tels l’association MultiCité du centre social du Vermandois et la ville de Ham dont le centre social s’est doté du jeu « pour sensibiliser les jeunes ».
[pub ?] Le jeu est vendu 50euros, il faut contacter l’association au 07 49 99 24 89 pour se le procurer.
→ https://www.courrier-picard.fr/id430473/article/2023-07-07/saint-quentin-un-jeu-autour-de-la-culture-lgbtqia - 2023-07-06 > challenges.fr > France-Allemagne : désamour, désintérêt, banalisation…
Emmanuel Macron a été contraint d’annuler son voyage en Allemagne, prévu du 2 au 4 juillet, en raison des émeutes en cours dans les banlieues. Une visite d’Etat qui aurait pourtant été nécessaire alors que le moteur franco-allemand connaît de nombreux ratés.
Ces scènes de violences qui ont fait le tour du monde sont un nouveau sérieux accroc à l’image internationale de l’hexagone à un an des Jeux Olympiques. Les difficultés de politique intérieure sont le grand point faible de sa politique étrangère, en particulier dans les relations avec l’Allemagne.
Le moteur franco-allemand a de sérieux ratés, notamment sur des sujets clefs comme l’énergie et la défense. La guerre en Ukraine a encore creusé des désaccords renforcés par des options stratégiques, des visions de l’Europe, des cultures politiques, très différentes de part et d’autre du Rhin.
Cette désunion contribue à fragmenter l’Union européenne à un moment crucial. À elles deux, la France et l’Allemagne pèsent 48 % du PIB de la zone euro, 32 % de la population de l’Union et 31 % de son budget.
Les divisions de l’opinion, la montée de l’extrême droite comme de l’extrême gauche, les tensions sociales croissantes inquiètent autant qu’un endettement qui vient, selon les données de l’Insee, de franchir la barre des 3000 milliards d’euros. Il est donc urgent pour les autorités françaises de reconquérir leur crédibilité.
La relation franco-allemande est menacée par l’indifférence réciproque. Une étude l’indique : seuls 36 % des Français s’intéressent à l’Allemagne (une chute de 16 points en cinq ans). Certes 54 % des allemands regardent vers la France (en chute de 8 points). Une fois acquise la réconciliation, la banalisation devient inévitable.
→ https://www.challenges.fr/idees/france-allemagne-desamour-desinteret-banalisation_860903 - 2023-07-06 > Le Café pédagogique > « Apprendre l’allemand : après les stratégies et les résolutions… des actes ! »
L’ ADEAF s’inquiète du recul sans précédent de l’enseignement de l’allemand.
Pour rappel, 60% des postes du CAPES d’allemand ne sont pas pourvus. 86 admis pour 205 postes. Priver nos élèves d’un enseignement d’allemand pérenne et de qualité, c’est les empêcher d’accéder à des opportunités professionnelles, économiques et culturelles avec l’Allemagne, notre 1er partenaire commercial.
L’ADEAF dénonce l’immobilisme de l’Éducation nationale. Les professeurs d’allemands, investis, engagés et mobilisés, alertent sans cesse sur la tension éducative et sur la dégradation de leurs conditions de travail :
— En quantité : avec la baisse du nombre d’enseignants, d’élèves et d’heures de cours,
En qualité : avec une baisse de niveau par nombre d’heures d’enseignement insuffisant, avec des services sur plusieurs établissements qui empêchent de mener des projets de mobilité pourtant indispensables, avec des fusions de classes de niveaux différents au détriment de l’apprentissage ».
Par rapport à nos voisins européens, la politique linguistique de la France est lacunaire. Elle disperse et saupoudre les enseignements de langues, alors qu’il faut constituer des parcours cohérents, de la 6ème à la 3ème et de la 2nde à la Terminale, avec un volume horaire réhaussé (au moins 3h hebdomadaires par langue étrangère), davantage de mobilité à l’étranger et des options plus attractives ajoute l’association qui demande :
Pour les enseignants
— Développer les pré-recrutements (contrats préprofessionnels dès la licence)
— Améliorer des conditions d’entrée dans le métier : affectation sur un seul établissement pour les stagiaires
— Donner des garanties pour les services partagés : allégement de service, pas de changement d’établissement dans une même journée
Pour les élèves
— Soutenir la formation avec des moyens fléchés et dédiés, pour un parcours bilangue allemand/anglais à 3h par langue et par semaine, de la 6e à la 3e
— Promouvoir un enseignement LV2 à 3h/semaine de la 5e à la Terminale
— Créer un enseignement de spécialité à deux langues au lycée avec un programme plus civilisationnel.
→ https://www.cafepedagogique.net/2023/07/06/apprendre-lallemand-apres-les-strategies-et-les-resolutions-des-actes/ - 2023-07-06 > languagetool.org > Français-allemand : des frontières linguistiques perméables
Si l’Allemagne est le premier partenaire commercial de la France, on en oublie que la langue de Goethe a aussi sensiblement influencé notre vocable français au point d’emprunter quelques mots du quotidien à nos amis d’Outre-Rhin.
Bretzel
Aspirine
Kitsch
Nouille
Vasistas
Handball
Trinquer
Notre mot bonus : loustic
→ https://languagetool.org/insights/fr/poste/mots-francais-empruntes-a-l-allemand/ - 2023-07-05 > Ouest-France > Moment d’émotion pour le départ à la retraite
Moment d’émotion à l’esplanade du lycée où avaient pris place leurs collègues enseignants et autres, pour le départ à la retraite de trois enseignantes, Marie-Pierre Le Bourdonnec, professeure d’allemand, Christine Toudic et Maryvonne Lozachmeur, enseignantes en maternelle et primaire.
La directrice du collège et lycée, Valérie Raveneau, a retracé le parcours de la professeure d’allemand, discrète mais efficace, rigoureuse, dynamique et passionnée « qui a toujours tiré ses élèves vers le haut. Elle nous laisse en héritage son dernier rapprochement avec un lycée de Leipzig, pour lequel elle s’est investie, comme pour le précédent qui a duré trente ans. »
→ https://www.ouest-france.fr/bretagne/lannion-22300/lannion-departs-a-la-retraite-a-saint-jo-et-jeanne-darc-27dd2b68-1b2f-11ee-8a0b-73a6c2cbea8b - 2023-07-05 > Site de la députée Les Républicains du Haut-Rhin brigitteklinkert.fr > Le bilinguisme est une richesse et une nécessité !
C’est Mme Klinkert qui écrit à la première personne. Elle répond à la prise de position de M. Kretschmann.
Johann Wolfgang von Goethe a écrit « Celui qui ne connaît pas les langues étrangères ne connaît rien de sa propre langue ». Maîtriser l’allemand et le français permet de nous ouvrir, de devenir et être les citoyens européens de demain car nous avons abaissé une frontière supplémentaire entre nos pays : la barrière de la langue.
Comme le dit si bien l’ancien président du Bundestag, Wolfgang Schaüble : « Gutes Zusammenleben braucht eine gemeinsame Sprache » [Une bonne vie en commun nécessite un langage commun]. Lorsque l’on parle la langue de l’autre, on parle à son cœur.
En favorisant l’apprentissage du français en Allemagne, et de l’allemand en France, nous donnons aux jeunes générations les moyens de mieux se comprendre, d’élargir leurs horizons et de développer des compétences linguistiques essentielles pour leur avenir.
C’est pourquoi, à mon initiative, avec mon collègue du Bundestag Nils Schmid, l’Assemblée Parlementaire Franco-Allemande (APFA) a adopté, à l’unanimité, lors de la session plénière du 22 mai dernier à Strasbourg, une résolution qui témoigne de la volonté de la France et de l’Allemagne de promouvoir l’apprentissage des langues entre nos deux nations. Comme je m’y étais engagée, je viens de déposer lundi 3 juillet à l’Assemblée nationale cette proposition de résolution. Lors du prochain Bureau de l’APFA, le 25 septembre à Berlin, nous examinerons ces propositions pour développer l’apprentissage de la langue de l’autre avec Pap N’Diaye, Ministre de l’Éducation nationale et Anke Rehlinger, Plénipotentiaire pour les relations franco-allemandes.
Car, oui, l’approfondissement de la relation franco-allemande passe par la promotion de l’enseignement de nos langues de part et d’autre du Rhin.
→ https://brigitteklinkert.fr/le-bilinguisme-est-une-richesse-et-une-necessite/ - 2023-07-05 > Le Monde > Les regrets d’une visite annulée
Après avoir contraint Paris à céder à Berlin le privilège de la première visite du roi Charles III sur le continent fin mars, le climat social a encore privé le président de la République d’une visite d’Etat en Allemagne.
La relation franco-allemande est profondément ébranlée par l’onde de choc de la guerre russe en Ukraine. Pilier de l’Union européenne (UE) depuis sa création, le tandem doit aujourd’hui surmonter la remise en cause de ses certitudes et envisager l’avenir dans un environnement européen où son rôle dominant n’ira plus de soi.
Avant la guerre en Ukraine, lorsqu’on s’attelait à une crise « en franco-allemand », on avait des chances de parvenir à un compromis qui conviendrait à peu près à tout le monde.
Dans son discours à Bratislava, le 31 mai, M. Macron a opéré son pivot vers l’est de l’UE. Il a reconnu que la France aurait dû écouter les jeunes démocraties d’Europe centrale et orientale au lieu de leur dire de se taire. Aujourd’hui, la question n’est plus de décider si l’UE doit s’élargir à l’Est, ni même quand, mais comment. Et sur l’OTAN, ce président qui voulait tant éviter d’ « humilier » la Russie s’est fait le chantre d’une claire perspective d’adhésion de l’Ukraine.
Mais pour Berlin comme pour Paris, beaucoup reste à concrétiser. La guerre en Ukraine a imposé de telles transformations à l’Allemagne et à la France qu’elle gomme leur spécificité. L’Allemagne avait la supériorité économique, la France la supériorité stratégique. Cette dichotomie s’estompe.
Structurellement étroite, la relation Berlin-Paris a besoin de s’ouvrir et de se réinventer. Emmanuel Macron voulait invoquer l’histoire pour redéfinir le rôle de cette relation dans l’Europe à venir, qui sera élargie à l’est. Tenir ce discours à Dresde, à proximité de la Pologne et de la République tchèque, était en soi un message.
— La deuxième raison pour laquelle il est dommage que cette visite n’ait pas eu lieu est d’ordre sociétal.
M. Scholz a eu le tact de dire que lui aussi, à la place de M. Macron, aurait annulé sa visite. Sauf que… les chances de le voir dans la même situation sont assez minces. S’il était allé en Allemagne, M. Macron aurait pu discuter avec ses interlocuteurs de leur importante politique d’immigration, lancée avec méthode et détermination. L’Allemagne a besoin de bras et de cerveaux et va les chercher. La France en a besoin aussi et ce besoin ira grandissant, mais elle recule devant l’obstacle.
→ https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/07/05/l-allemagne-avait-la-superiorite-economique-la-france-la-superiorite-strategique-la-guerre-en-ukraine-brouille-les-cartes_6180554_3232.html - 2023-07-04 > {{}} > Non linéaire : La progression dans l’apprentissage d’une langue étrangère
Même si un professeur demande à ses élèves de mémoriser certaines règles de grammaire et du vocabulaire, cela ne garantit pas que ces élèves les intègrent et les utilisent à long terme dans leur pratique de la langue pour améliorer leur niveau. La progression dont il est question ici concerne l’apprentissage et le développement des compétences communicatives.
À chaque étape de l’apprentissage, les différentes connaissances et compétences se combinent dès qu’elles sont utilisées pour communiquer, formant ainsi des « interlangues » distinctes et cohérentes qui permettent à l’apprenant de progresser.
Cependant, même si le professeur fait de son mieux, l’apprenant ne pourra acquérir de nouvelles connaissances que s’il est prêt à les intégrer, autrement il se contentera de les mémoriser temporairement pour les oublier ensuite.
Par conséquent, il est important de présenter plusieurs fois les mêmes données linguistiques ou métalinguistiques à l’apprenant, avec une complexité croissante, afin qu’il puisse les incorporer à son interlangue lorsque le moment sera venu.
→ https://www.francepodcasts.com/2023/07/04/la-progression-dans-lapprentissage-dune-langue-etrangere/ - 2023-07-04 > Le Progrès (Lyon) > 550 km à vélo pour les 50 ans du jumelage Neuvillois
Pour fêter les 50 ans de l’union au lendemain du Traité de l’Élysée, une idée insolite a germé dans la tête du comité de jumelage épaulé par la municipalité. Six cyclistes français et allemands sont partis en direction d’Alpirsbach en Allemagne.
Les 550 kilomètres seront avalés en un peu moins de six jours, suivis par deux cars. À l’intérieur, des bénévoles du jumelage, des personnels de mairie, des représentants d’associations et quelques élus bien décidés à faire partie du voyage.
L’idée est d’entretenir et de promouvoir le jumelage par l’organisation de festivités entre Neuvillois et habitant d’Alpirsbach.
Ce projet est financé pour une partie par le fonds citoyen franco-allemand, soit 1 600 € qui financent les hébergements.
Le 8 décembre prochain, ce sont les voisins allemands qui feront le déplacement pour d’autres animations… autour des contes et légendes de la Forêt-Noire.
→ https://www.leprogres.fr/insolite/2023/07/03/550-km-a-velo-pour-les-50-ans-du-jumelage-neuvillois - 2023-07-04 > Le Monde (site web) > Crise du recrutement des enseignants : « On peut craindre qu’un point de non-retour ait été atteint »
Alors que les concours 2023 se soldent à nouveau par un important déficit de lauréats, Laurent Frajerman, professeur agrégé d’histoire au lycée Lamartine, à Paris et chercheur associé au Cerlis, déplore des propositions politiques qui « aggravent les difficultés ».
C’est le cas de certaines disciplines du second degré, touchées par la concurrence du secteur privé, comme les mathématiques, ou maltraitées depuis trop longtemps, comme les lettres classiques et l’allemand. Désormais, c’est l’ensemble du système qui craque.
Profitant de cette opportunité pour transformer le métier d’enseignant, le ministère a procédé à une refonte progressive du système de recrutement qui en diminue la qualité. Le meilleur exemple étant la réforme du capes de l’ex-ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer, qui a nettement diminué son contenu académique pour le transformer en certificat de conformité : un entretien éliminatoire teste la « motivation » des candidats et leur « aptitude à se projeter dans le métier de professeur au sein du service public de l’éducation ».
Ce que les actuels étudiants rejettent en ne postulant plus, ce ne sont ni la rigidité du système, ni le métier d’enseignant traditionnel, ni même le niveau d’exigence élevé. Ils fuient un métier dont les conditions de travail se dégradent profondément et qui n’est plus reconnu par la société, dont les attentes croissent paradoxalement.
On ne peut exclure que le bilan catastrophique de la réforme de la formation professionnelle n’ait également rebuté les candidats potentiels. On exige de nombreux stagiaires qu’ils assurent des cours tout en passant leur master et leur concours la même année !
Le temps est sans doute révolu durant lequel les meilleurs étudiants se battaient pour rentrer dans l’éducation nationale. Ceux-ci se détournent d’un métier mal payé, de plus en plus difficile et qui perd ses atouts (statut de fonctionnaire, autonomie professionnelle, stabilité, etc.). Or la seule perspective des politiques éducatives consiste à y répondre par une dérégulation décuplée qui aggrave les difficultés, notamment parce qu’elle est répulsive pour les potentiels enseignants. Du fait de ce cercle vicieux, on peut craindre qu’un point de non-retour n’ait été atteint.
→ https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/07/04/crise-du-recrutement-des-enseignants-on-peut-craindre-qu-un-point-de-non-retour-ait-ete-atteint_6180412_3224.html
- 2023-07-04 > Le Télégramme (Bretagne) > Du Barbara chanté en français et en allemand
Le trio Fragment de l’association Airs du Vent a animé un concert avec le soutien du fonds citoyen franco-allemand. Il a été très apprécié par un nombreux public. Il s’agissait d’un concert en français et en allemand autour des chansons de Barbara, chanteuse icône de la réconciliation franco-allemande.
Pendant le spectacle, les spectateurs ont été invités à écrire et à s’exprimer sur une feuille blanche, sur leur ressenti pendant le concert.
→ https://www.letelegramme.fr/cotes-d-armor/lannion-22300/a-lannion-du-barbara-chante-en-francais-et-en-allemand-6387027.php - 2023-07-04 > Libération (site web) > Inégalités, pertes de compétences : que disent les études sur les effets des vacances d’été ?
Plus longues qu’ailleurs, source d’inégalités et de perte de savoirs, le président de la République s’est attaqué aux vacances d’été. Non sans quelques raccourcis.
Lors de sa visite de trois jours à Marseille, le président a affirmé à tort que les vacances d’été se sont allongées durant ces vingt dernières années ».
Si l’accroissement des inégalités pendant les vacances d’été semble établi, le degré de perte de compétences est sujet à débat.
En France, les élèves ont des journées de cours trop chargées.
→ https://www.liberation.fr/checknews/inegalites-pertes-de-competences-que-disent-les-etudes-sur-les-effets-des-vacances-dete-20230704_CDONPYGJLJA7LGFIN33UJP6IKQ - 2023-07-04 > lalsace.fr > Apprendre le français n’est « plus forcément nécessaire »
Le ministre-président du Bade-Wurtemberg, l’écologiste Winfried Kretschmann a jeté un sacré pavé dans la mare lundi lors de la rencontre franco-allemande de Ludwigsburg organisée pour célébrer les 75 ans de l’institut franco-allemand, lors d’un débat consacré au thème de la barrière linguistique et l’apprentissage d’une deuxième langue vivante.
→ https://www.lalsace.fr/education/2023/07/04/apprendre-le-francais-n-est-plus-forcement-necessaire-selon-le-ministre-president-kretschmann - 2023-07-04 > Zeit Online > Kretschmann will Französisch-Unterricht nicht abschaffen
Eigentor Schießen ! Das ist auch eine deutsche Kunst !
Ministerpräsident Winfried Kretschmann hat nach umstrittenen Äußerungen zur zweiten Fremdsprache an Schulen klargestellt, dass er den Französisch-Unterricht nicht abschaffen will. Er wolle Anstöße geben „und auch mal einen Stein ins Wasser werfen“.
Kretschmann hatte am Montag bei einem Festakt zur deutsch-französischen Freundschaft in Ludwigsburg betont, dass aus seiner Sicht die künstliche Intelligenz - etwa in Form von Übersetzungs-Apps - das Erlernen einer zweiten Fremdsprache wie Französisch künftig ersetzen könne. Man dürfe nicht mehr glauben, dass jeder ein bisschen Französisch können müsse, hatte er gesagt.
Die Bildungsverbände hatten ihn für seine Äußerungen scharf kritisiert. Der Philologenverband sprach am Dienstag von « bildungsfeindlichen Gedankenspielen » und einer « moralischen Ohrfeige und Abqualifizierung für alle Sprachenlehrkräfte ».
Kein Mensch habe ihm bislang gesagt, dass er sich irre, verteidigte sich der [gehörschwache, Anm. d. Red.] Ministerpräsident.
→ https://www.zeit.de/news/2023-07/04/kretschmann-will-franzoesisch-unterricht-nicht-abschaffen - 2023-07-03 > radio7.de > „Nicht jeder muss Französisch können“
Übersetzungs-App statt Vokabeln büffeln ? Die Technik kann aus Sicht von Ministerpräsident Winfried Kretschmann das mühsame Erlernen einer zweiten Fremdsprache wie Französisch bald ersetzen.
Junge Leute müssten zwar gut Englisch können, sagte der Grünen-Politiker zu 75. Jahrestag des DFJW in Ludwigsburg. Mit Blick auf zweite Fremdsprachen wie Französisch sagte er aber, man müsse mehr Vertrauen in die Technik haben. « In zehn Jahren wird sich jeder einen Knopf ins Ohr setzen - und der übersetzt das simultan, was da gesprochen wird. »
Bundespräsident Frank-Walter Steinmeier verkündete, dass Deutsche und Franzosen stolz sein könnten auf die jahrzehntelang gewachsene Freundschaft der beiden Länder. « Die Menschen müssen sich treffen, müssen miteinander reden, sich kennenlernen, um sich besser zu verstehen », sagte das Staatsoberhaupt.
— Kretschmann sagte, dass er das Lernen einer zweiten Fremdsprache für alle künftig für obsolet an Schulen hält. « Feuerwehrleute, die sich jetzt treffen bei einer Städtepartnerschaft, da können Sie doch nicht erwarten, dass die Französisch oder Deutsch können, da brauchen Sie die Technik. »
— Eine Sprecherin des Kultusministeriums erklärte : « Es ist richtig, dass technische Interfaces verfügbar sein werden, die Simultanübersetzungen übernehmen werden können. » Beim Erwerb einer zweiten Fremdsprache gehe es aber nicht nur um Übersetzung, sondern auch um die Aneignung der jeweiligen Kultur und das Verständnis für das gegenüber. « Diesen empathischen Gehalt des Erlernens einer Fremdsprache wird uns die KI nicht abnehmen können. »
Die Bildungsgewerkschaft GEW sprach von einem « falschen Signal » für die Schulen und die vielen französisch-deutschen Schulpartnerschaften. « Natürlich wird Künstliche Intelligenz die Kommunikation verändern, gerade beim Lernen neuer Sprachen », betonte die GEW-Vorsitzende Monika Stein. « Wer an unseren Schulen Französisch lernt, kann aber mehr als nur ein Eis bestellen. Und das sinnvolle Lernen einer Fremdsprache braucht das Gespräch untereinander. »
Gerade die vielen französisch-deutschen Projekte und die vielen Partnerschaften zwischen französischen und baden-württembergischen Kommunen seien ein wichtiges Fundament für Europa, sagte Stein. « Wenn Jugendliche nicht mehr Französisch lernen, werden viele Partnerschaften darunter leiden », sagte Stein.
→ https://www.radio7.de/nachrichten/regionales/kretschmann-nicht-jeder-muss-franzoesisch-koennen - 2023-07-03 > Ouest-France > 60 ans du traité de l’Élysée : un concert pour célébrer l’amitié franco-allemande dans la Manche
L’orchestre philharmonique de Baden-Baden se produira sur le parvis du musée d’Utah Beach dans la Manche. Un concert baptisé "Pour l’amitié", qui célèbre les 60 ans du traité de l’Élysée.
Ce concert est soutenu par le Fonds citoyen franco-allemand. Et il est proposé par le plus ancien orchestre d’Europe, dont la création remonte à 1460. C’est aussi l’orchestre « le plus européen. Tous les grands noms de la musique, chefs et interprètes, ont fait partie un jour de cet orchestre », indique l’attachée de presse.
Le programme musical de la Philharmonie de Baden-Baden, placée sous la direction de Heiko Mathias Förster, est une ode à l’amitié, la paix et la citoyenneté. « Un hommage poétique aux compositeurs français, américains, britanniques, allemands, autrichiens et tchèques. »
Au programme : des œuvres d’Antonín Dvorák (Symphonie du Nouveau Monde), Edward Elgar (La Baguette magique), George Gershwin (Un Américain à Paris), Eric Coates (London Suite – Wesminster), Dominique Probst (L’Île de lumière) et la création Emerged from nothingness (Sorti du néant) de Fabian Joosten, jeune compositeur allemand, en hommage au parachutiste John Steel, spécialement composée pour ce concert.
→ https://www.ouest-france.fr/normandie/sainte-marie-du-mont-50480/60-ans-du-traite-de-lelysee-un-concert-pour-celebrer-lamitie-franco-allemande-dans-la-manche-db4ce382-13f5-11ee-91ca-7ab58a7217eb - 2023-07-01 > Nantes Educ et au-delà > 2400 profs en moins à la rentrée
Près de 20% des postes (2395) n’ont pas été pourvus au CAPES et 15% dans le premier degré (1534).
Alors que le ministre et le président vantent une revalorisation historique des enseignants et enseignantes afin de rendre le métier plus attractif, force est de conster que cela ne fonctionne pas.
La catastrophe annoncée en mai dernier par le Café pédagogique a bien eu lieu. Dans le cadre du CAPES externe, le second degré perd 861 postes.
Dans les matières scientifiques, en mathématiques, en physique-chimie. C’est l’hécatombe pour les langues étrangères. 119 postes de perdus en allemand, 67 en espagnol, 17 en anglais et 2 en arabe. En Lettres. En éducation musicale et chant choral.
Pour le SNES-FSU, c’est « encore une année de postes perdus aux concours, le choc d’attractivité n’a pas eu lieu ». « Comment la septième puissance mondiale peut accepter de traiter ainsi son École et ses enseignants ? Nous sommes face à une crise structurelle qui appelle un véritable effort financier du gouvernement plutôt que des mesures comme le pacte qui ne répondent pas aux besoins des collèges et lycées, ni à l’impératif de revalorisation des personnels ».
Pour le SE-Unsa, « la série d’annonces qui n’ont aucun sens ajoute à la dégradation du moral des professionnels de l’École. Le manque d’attractivité du métier renforcera le mal-être ressenti, même après la pause estivale ». C’est irresponsable de ne pas réussir à garder la motivation de ceux qui étaient inscrits ajoute-t-elle en évoquant la déperdition entre les inscrits et les présents au concours.
À la rentrée 2023, il y aura donc 2 395 enseignants à recruter dans l’urgence. Job dating et annonces sur Pôle emploi vont faire leur grand retour. Professeur ne serait plus le beau métier du monde ?
→ https://nantessecteurouest.wordpress.com/2023/07/01/2-395-profs-en-moins-a-la-rentree - 2023-07-01 > La Croix > Couple franco-allemand : le danger de la routine pour la nouvelle génération
Entre les jeunesses des deux pays, les échanges restent forts, mais l’intérêt mutuel diminue.
En Allemagne, l’attrait pour le français recule. Pas de catastrophisme toutefois, elle reste la deuxième langue la plus étudiée par les collégiens derrière l’anglais et devant le latin et l’espagnol, mais la tendance est à la baisse depuis dix ans.
On constate un effet de diversification et d’ouverture vers le monde, analyse Eileen Keller du DFI. Les jeunes qui s’orientent vers l’étranger ne se tournent plus uniquement vers l’Europe.
La réconciliation est accomplie et pour beaucoup de jeunes, la France est trop proche. Nous avons besoin d’émotion et de créer de l’intensité entre nos deux peuples, estime Michaela Wiegel du FAZ.
Forte de cette réconciliation réussie avec la France, l’Allemagne a dupliqué le modèle de l’Ofaj avec la Pologne et la Grèce et a lancé un projet similaire avec Israël l’an dernier. « Ce n’est pas une concurrence, estime Anne Tallineau de l’OFAJ, mais la preuve de notre réussite. »
→ https://www.la-croix.com/Monde/Couple-franco-allemand-danger-routine-nouvelle-generation-2023-07-01-1201273787 - 2023-07-01 > Deutsch-Französisches Institut > Sondage sur les relations franco-allemandes
Une grande importance accordée à la coopération bilatérale, mais un intérêt mutuel en baisse.
Pour la population française comme pour la population allemande, il ne fait aucun doute qu’une coopération étroite entre les deux pays est décisive pour l’avenir. Il est important de se rencontrer et de faire des expériences européennes, déclare Frank Baasner, directeur de l’Institut franco-allemand (dfi) dont le siège est à Ludwigsburg.
→ https://www.dfi.de/fr/actualites/informations/vue-detaillee/sondage-representatif-france-allemagne-italie-a-loccasion-des-75-ans-du-dfi - 2023-07-01 > Publicité gratuite
France - Allemagne, 200 ans de guerre et de passion
collections N°100 daté juillet-septembre 2023
Il y a 60 ans, le traité de l’Élysée scellait l’amitié franco-allemande. Pourtant, l’entente du « couple » n’a jamais coulé de source. Déclarés « ennemis héréditaires », les États voisins ont en effet un passé ponctué d’affrontements, depuis la guerre de Trente Ans (1618-1648).
Avec Nicolas Beaupré, Johann Chapoutot, Olivier Christin, Corine Defrance, Étienne François, Jean-Michel Gaillard, Marion Gaillard, Michel Kerautret, Mareike König, Gerd Krumeich, Vincent Laniol, Georges Liebert, Thomas Maissen, Hélène Miard-Delacroix, Pierre Monnet, Ulrich Pfeil, Karine Rance, Gérard Raulet, Sylvain Venayre, Jakob Vogel, Bernard Vogler, Thomas Wieder, Olivier Wieviorka, Michel Winock, Andreas Wirsching.
→ https://www.lhistoire.fr/parution/collections-100 - 2023-07-01 > Le Figaro > En ex-RDA, l’amitié franco-allemande cherche un second souffle
Grâce au « fond citoyen franco-allemand », institué par le traité d’Aix-La Chapelle signé en 2019 par Emmanuel Macron et Angela Merkel, peut avoir lieu le voyage d’une semaine en Saxe de mélomanes et musiciens basques.
Ils se rendent dans la cathédrale catholique de la Sainte-Trinité, entièrement détruite par les bombardements alliés pendant la Seconde Guerre mondiale, et reconstruite à l’identique après la réunification.
Dominique Gonand, retraité, président de l’association des Amis de l’orgue de Cambo, s’attelle bénévolement à ce projet depuis sept ans, soutenu par la commune de 6000 habitants.
Là-bas les attend un orgue de 18 jeux, conçu au XVIIe siècle par le facteur André Silbermann, un natif de Saxe qui exerça son métier à Strasbourg. Il vient d’être rénové par le facteur contemporain dresdois Kristian Wegscheider. Il remplacera un instrument de salon du XIXe siècle, devenu impropre à tout concert, et peinant à accompagner la liturgie dans la chapelle typiquement basque classée au patrimoine.
« Si l’Allemagne ne nous attire pas c’est parce qu’on la connaît mal » dit le retraité. Une fois revenu à Cambo, il n’envisage pas pour autant d’apprendre la langue de Goethe. Bien qu’il s’enthousiasme pour la « culture typiquement allemande » du son de la musique polyphonique baroque, incarnée par son maître Jean-Sébastien Bach.
L’amitié entre les deux voisins tente de se réinventer. « La coopération ne peut plus se projeter uniquement dans le passé. C’est en s’appuyant sur des projets concrets basés sur l’avenir, qui ont trait ici à la musique, à la culture, à l’artisanat et au développement des territoires qu’on peut développer cette relation » , plaide Benjamin Kurc, directeur du Fonds citoyen, initiateur de multiples autres projets. En Allemagne, cet instrument financier se déploie désormais dans les régions de l’ex-RDA. La réconciliation est passée par l’expérience des régions frontalières, l’Alsace et la Lorraine en France, le Bade-Wurtemberg, la Sarre et la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, côté allemand. Aujourd’hui, elle s’élargit. « Cette histoire tourmentée agit à la manière d’une blessure qui, à l’occasion, se remet à gratter », théorise l’historienne des relations franco allemandes, Hélène Miard-Delacroix. « Côté français, ressurgit toujours l’idée que l’Allemagne est prête à nous trahir et qu’elle nous marginalise en étant située au coeur de l’Europe. Côté allemand, l’hystérie demeure à l’égard de cette nation arrogante et donneuse de leçons qu’est la France. »
Pour surmonter la méfiance, les jumelages entre villes constituèrent un instrument utile.
Le déclin prononcé de l’enseignement des deux langues oblige les activistes de l’amitié franco-allemande à modifier leurs méthodes. « Les gens peuvent très bien parler anglais entre eux. C’est la curiosité qui doit dicter l’échange » , plaide Sarah Neis, conseillère à Dresde du Fonds citoyen. « C’est la découverte d’une thématique commune qui facilite le contact. » → https://www.lefigaro.fr/international/en-ex-rda-l-amitie-franco-allemande-cherche-un-second-souffle-20230630 - 2023-06-30 > radioemscherlippe.de > Macron (wollte) neuen Schwung in Beziehungen zu Berlin bringen
Anders als bei politischen Arbeitsbesuchen, die von der Tagespolitik bestimmt sind, bilden Staatsbesuche ganz grundsätzlich den Zustand und die Perspektiven der Beziehungen zweier Länder ab.
— Station 1 : Erinnerung an eine historische Rede de Gaulles
Auf Schloss Ludwigsburg hatte 1962 der damalige Präsident Charles de Gaulle seine historische « Rede an die Jugend » gehalten, die den Weg zur Unterzeichnung des deutsch-französischen Freundschaftsvertrags im Pariser Élysée-Palast im folgenden Jahr ebnete.
— Station 2 : Jugend im Mittelpunkt, Kanzler in der Nebenrolle
Steinmeier und Macron besuchen gemeinsam ein Zukunftscamp des Deutsch-Französischen Jugendwerks, bei dem je 20 deutsche, französische und ukrainische Jugendliche eine Woche lang über für sie wichtige Themen diskutieren.
Bundeskanzler Olaf Scholz (SPD), der sonst für Macron der wichtigste Gesprächspartner in Berlin ist, hat diesmal übrigens nur eine Nebenrolle. Gastgeber ist Steinmeier.
— Station 3 : Rede vor der Frauenkirche
Dresden zählt zu den führenden Hochtechnologie-Standorten Europas, und gerade in diesem Bereich sieht die französische Regierung neue Kooperationsmöglichkeiten zwischen den beiden Ländern.
— Macron und Scholz haben bisher unterschiedliche Vorstellungen geäußert. Der französische Präsident will eine Supermacht Europa zwischen den USA und China mit einer größtmöglichen « strategischen Autonomie ».
Scholz wichtig ist eher die transatlantische Partnerschaft mit den USA. Strategische Autonomie Europas ist nicht sein Ding.
— Scholz und Macron hatten nach dem Regierungswechsel in Deutschland im Dezember 2021 auch sonst keinen guten Start. Immer wieder gab es Differenzen, vor allem in der Energie- und Verteidigungspolitik. In seiner europapolitischen Grundsatzrede in Prag vor einem Jahr erwähnte Scholz Frankreich erst gar nicht, was in Paris überhaupt nicht gut ankam.
— Im Januar feierten die beiden Regierungen in Paris zusammen 60 Jahre Élysée-Vertrag. Vor wenigen Wochen besuchte Macron den Kanzler als erster Staatschef an dessen Wohnort in Potsdam. Der Staatsbesuch reiht sich nun in solche Versuche der Wiederannäherung ein. Aus dem Bundespräsidialamt heißt es, man wolle beim Staatsbesuch die deutsch-französische Freundschaft feiern, die im politischen Alltag allzu oft als selbstverständlich angesehen werde. « Sie ist eine gut geölte Kooperationsmaschine, die eigentlich meistens nur auffällt, wenn es ein bisschen ruckelt. »
In den 60 Jahren seit der Unterzeichnung des Élysée-Vertrages sei es vor allem um Versöhnung, gute Nachbarschaft und wachsende Freundschaft zwischen den einst verfeindeten Staaten gegangen. « War der Blick bislang vor allem aufeinander gerichtet, so gehe es nun « um den gemeinsamen Blick in die Welt hinaus » - also um Zusammenarbeit in zentralen Fragen wie dem Klimawandel, neue geopolitische Herausforderungen wie den russischen Angriffskrieg gegen die Ukraine sowie technologische Transformation und Künstliche Intelligenz.
→ https://www.radioemscherlippe.de/artikel/macron-will-neuen-schwung-in-beziehungen-zu-berlin-bringen-1695267.html - 2023-06-20 > theconversation.com > Réussite scolaire : faut-il croire au don pour les langues étrangères ?
- 2023-06-14 > Les Echos Week-End > Comment Duolingo a dopé son appli grâce à l’intelligence artificielle
Onze ans après sa création par un surdoué d’origine guatémaltèque et un étudiant suisse, le numéro 1 mondial de l’apprentissage des langues en ligne veut élargir sa gamme à la musique et aux maths.
L’IA accélère notre mission de rendre accessible à chacun une éducation de haute qualité dans le monde, dixit Luis von Ahn (cofondateur de Duolingo, numéro 1 mondial de l’apprentissage des langues en ligne avec 72,6 millions d’utilisateurs mensuels actifs dans le monde). La plupart des gens n’ont pas accès à un professeur particulier individuel : l’IA va nous permettre de recréer l’expérience d’un professeur particulier humain à une échelle inédite.
La version libre d’accès de Duolingo est souvent considérée comme plus efficace que les applications payantes de ses principaux concurrents (Babbel, Open English, Linguistics…) « Aujourd’hui, il y a davantage de personnes qui apprennent une nouvelle langue sur Duolingo qu’au sein de tout le système scolaire américain », ajoute Luis von Ahn.
Pour lui, c’est d’abord et avant tout une « entreprise à mission ». Bill Gates utiliserait Duolingo pour apprendre le français. Mais aussi des réfugiés syriens pour s’adapter dans leur pays hôte.
L’intégration des mécanismes de jeux vidéo dans les méthodes d’enseignement (gamification) reste à la base de la philosophie de la plateforme. Le logiciel d’apprentissage est structuré en plusieurs niveaux ludiques et un système de points et de récompenses. Le système a recours aux mêmes « triggers » (déclencheurs) que les jeux vidéos pour fidéliser l’utilisateur. En mars 2023, Duolingo a lancé un nouveau niveau d’abonnement, Duolingo Max (à 29,99 dollars par mois), incluant diverses fonctionnalités basées sur le nouveau modèle multimodal GPT-4 d’OpenAI.
→ https://www.lesechos.fr/weekend/business-story/comment-duolingo-a-dope-son-appli-grace-a-lintelligence-artificielle-1952191 - 2023-05-08 > leparisien.fr > Visite d’État en Allemagne de la présidence française
Emmanuel Macron effectuera une visite d’État en Allemagne du 2 au 4 juillet. C’est la première visite d’État d’un président français depuis 2000, a annoncé la présidence allemande.
« Cet événement particulier marque le début d’un nouveau chapitre dans l’amitié qui unit les deux pays depuis des décennies », dit la présidence française.
« Par cette visite d’État, le président Macron rend hommage à l’amitié étroite qui lie nos deux pays à l’occasion du 60e anniversaire du Traité de l’Élysée », signé le 22 janvier 1963 par Charles de Gaulle et Konrad Adenauer, a ajouté la présidence allemande.
→ https://www.leparisien.fr/politique/emmanuel-macron-effectuera-une-visite-detat-en-allemagne-du-2-au-4-juillet-08-05-2023-2L2WINKL4VF2RBCGVSLRVJCWWE.php - 2023-05-03 > Le Monde (site web) > L’Europe fait-elle encore rêver les étudiants ?
Étudier, vivre, travailler demain dans un pays de l’Union européenne est une évidence pour un nombre croissant d’étudiants français, qui aspirent aussi à une autre Europe. Témoignages.
Études en immersion, colocation internationale, vie nocturne et horaires décalés.
— « Je compte plus tard travailler dans des entreprises d’envergure européenne », confie Madeleine pour La Nuit de l’Europe, organisée par Sciences Po Strasbourg.
— Lucas Nitzsche, 20 ans, en troisième année à Sciences Po Paris, a passé deux ans sur le campus de Nancy avec la mineure Union européenne. De par ses origines franco-allemandes, le Strasbourgeois a l’Europe dans ses gènes. En terminale, il a rejoint le mouvement Jeunes Européens-France, dont il dirige aujourd’hui la revue Le Taurillon. « Avec nos publications en sept langues, nous essayons de susciter le débat auprès de nos trois millions de lecteurs. Si je m’oriente vers le journalisme, ce sera pour exercer partout en Europe. »
— 75 % des 15-24 ans considèrent l’appartenance de la France à l’Union européenne comme une bonne chose.
Le niveau de formation s’avère déterminant. Moins les jeunes sont formés, moins ils espèrent de l’Europe et de ses lointaines institutions. Plus ils étudient, plus ils sont europhiles, surtout si le cursus est tourné vers l’international. « C’est encore plus sensible pour les frontaliers et les Franciliens, qui profitent plus que les autres des opportunités de mobilité », souligne Jörg Müller, en s’appuyant sur une étude de l’Office franco-allemand pour la jeunesse de 2022. Accessible à un public plus large, l’Europe pourrait donc faire rêver davantage d’étudiants.
— En 2017, Emmanuel Macron a annoncé vouloir élargir le nombre de bénéficiaires de séjours longs. Il s’est engagé à ce que d’ici à 2024, 50 % d’une classe d’âge ait passé au moins six mois dans un autre pays de l’Union. A un an de l’échéance, seulement 14 % des jeunes effectuent ces séjours longs, et 52 % partent pendant plus d’un mois.
— On constate le tropisme européen des jeunes, et pas seulement des étudiants. Les demandes de bourses Erasmus + ont nettement progressé en 2023. Plus de la moitié est encore accordée dans le cadre de l’enseignement supérieur, mais les demandes des scolaires et des apprentis prennent une part croissante », note Nelly Fesseau, directrice de l’agence Erasmus +.
— Toutes catégories confondues, les Français s’imposent en champions des échanges devant les Allemands, les Espagnols, les Italiens et les Polonais, ce qui pourrait expliquer leur sentiment positif renforcé à l’égard de l’Europe. « Pour aller plus loin, la France s’est engagée dans le développement d’universités labellisées européennes, qui fonctionnent en réseau pour multiplier les partenariats », ajoute Nelly Fesseau. A l’image de l’alliance Epicur, qui regroupe neuf universités de pays différents depuis 2019, dont celles de Strasbourg et de Haute Alsace.
— « L’offre de formations croisées multilinguistiques, sur les institutions européennes et le développement durable s’est renforcée dans ce cadre », explique Jean-Marc Planeix, vice-président de l’université de Strasbourg. « Nous multiplions les stages, les formats d’enseignement permettant aux étudiants de nombreuses filières d’obtenir des crédits dans les pays de l’alliance, et nous créons des cursus sur plusieurs années. On est loin des séjours standardisés de six mois décrétés par la présidence en 2017. Le monde change, les outils et les rêves des jeunes aussi.
→ https://www.lemonde.fr/international/article/2023/05/03/l-europe-fait-elle-encore-rever-les-etudiants_6171864_3210.html - 2023-05-03 > gnatepe.com > Cinq conseils pour apprendre une langue plus rapidement
Apprendre une nouvelle langue est un défi passionnant et enrichissant, mais il peut aussi être difficile et prendre du temps. Cependant, il existe des méthodes et des astuces pour accélérer le processus d’apprentissage.
1. Parlez, beaucoup, tout le temps, dès le début
2. N’ayez pas peur de faire des erreurs
3. Intégrez cette nouvelle langue dans votre quotidien
4. Ne vous laissez pas décourager par votre âge
5. Fixez-vous un objectif et persévérez
→ https://gnatepe.com/05-conseils-pour-apprendre-une-langue-plus-rapidement - 2023-04-28 > arte.tv > Berlin, capitale festive de la techno
(Invitation au voyage)Après seize ans d’absence, la Love parade, célébration mondialement emblématique de la musique techno, fait de nouveau danser la capitale allemande. Né aux États-Unis, ce son électro minimaliste a trouvé dans le chaos berlinois des années 1990 le terreau idéal à son explosion planétaire. Cette musique à la portée internationale n’a pas fini de rythmer les nuits berlinoises.
https://www.arte.tv/fr/videos/114611-003-A/berlin-capitale-festive-de-la-techno
(jusqu’au 28/4/2025) - 2023-04-27 > fr.euronews.com > « Le pouvoir des langues » : comment le multilinguisme façonne le cerveau
Viorica Marian est professeure à la Northwestern University de l’Illinois, autrice de "Le Pouvoir des langues".
Selon ses recherches, le cerveau multilingue fonctionne très différemment du cerveau monolingue "standard" en ce qui concerne la mémoire, la prise de décision, la créativité, le vieillissement, etc.
1. Les personnes multilingues peuvent avoir des personnalités différentes selon la langue qu’elles parlent
— Les personnes qui parlent couramment plus d’une langue constatent des aspects distincts de leur personnalité ressortir plus fortement en fonction de la langue utilisée.
— L’auteure a grandi en Moldavie où elle parlait le roumain et le russe. Elle a appris l’anglais à l’école. "Écrire en anglais me libère des contraintes imposées par les rôles de genre associés à ma langue maternelle, ce qui me permet d’être la penseuse, l’écrivaine et la scientifique que les femmes de nombreuses langues n’ont pas l’occasion d’être".
2. Un cerveau multilingue traite en fait toutes les langues en parallèle, en les co-activant en permanence.
3. Les personnes multilingues sont plus créatives et ont une pensée plus divergente que les personnes monolingues.
— L’apprentissage d’une autre langue pourrait même vous rendre plus créatif, selon Viorica Marian. Mais ne vous attendez pas à des miracles.
4. Les souvenirs sont stockés et rappelés différemment dans un esprit bilingue ou multilingue
— L’utilisation d’une langue non utilisée depuis un certain temps peut même faire ressurgir des souvenirs que l’on croirait oubliés.
5. Apprendre une autre langue peut aider le cerveau à mieux vieillir
— Parler différentes langues demande au cerveau de dépenser beaucoup d’énergie, ce qui, à long terme, peut le protéger de certaines formes de déclin cognitif.
— Une autre étude a montré que le fait de connaître plus d’une langue peut retarder l’apparition de la maladie d’Alzheimer et d’autres types de démence. Et la bonne nouvelle, c’est qu’une fois que l’on connaît une langue, il n’est même pas nécessaire de la pratiquer régulièrement pour en récolter les bénéfices cognitifs.
→ https://fr.euronews.com/culture/2023/04/27/le-pouvoir-des-langues-comment-le-multilinguisme-faconne-le-cerveau - 2023-04-27 > Le Courrier de l’Ouest (site web) > Bac français et bac allemand au programme !
Peter Epp, responsable allemand des examinateurs Abibac, et Céline Lallart, inspectrice d’allemand dans l’académie de Nantes, ont effectué une visite pédagogique, il y a quelques jours, au lycée Duplessis-Mornay de Saumur, en vue de la création d’une section Abibac.
L’Abibac, créé par accord intergouvernemental franco-allemand en mai 1994, permet aux élèves d’une section binationale d’obtenir en plus du baccalauréat, l’Abitur, équivalent allemand de celui-ci.
En pratique, les lycéens passent en français les épreuves correspondant à leur voie et comptant pour le seul baccalauréat. Ils participent aussi à deux épreuves spécifiques en allemand, comptant à la fois pour le baccalauréat et pour l’Abitur : histoire-géographie à l’écrit et langue allemande à l’écrit et à l’oral.
Céline Lallart a exposé aux élèves de la section les modalités d’examens qui les attendent dès l’année prochaine. Elle les a aussi rassurés en déclarant : Les secondes Abibac de Saumur ont déjà un bon niveau .
Ici, l’ambiance est plus familiale que dans les grandes villes où la section est proposée.
→ https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saumur-49400/bac-francais-et-bac-allemand-au-programme-des-eleves-du-lycee-duplessis-mornay-a-saumur-dc28cb24-d479-11ed-8b00-1728a73f4c85 - 2023-04-26 > Le Figaro (site web) > Éducation : « Il est urgent de revaloriser les filières technologiques »
Pour Valérie Rialland, conseillère départementale LR et enseignante en biotechnologies, la revalorisation du salaire des enseignants annoncée par Emmanuel Macron ne suffira pas à empêcher la déliquescence de notre système éducatif.
On peut se réjouir d’apprendre que les jeunes enseignants pourront gagner un peu mieux leur vie demain. Quand on aime son métier d’enseignant c’est la déliquescence de l’ensemble du système qui nous affole et nous attriste.
Les filières technologiques dans le domaine des biotechnologies et de la santé, respectivement STL (sciences et technologies du laboratoire) et ST2S (sciences et technologies de la santé et du social) sont les parents pauvres de l’enseignement secondaire. Les classes se vident, faute de moyens et de valorisation. De leur côté, les professeurs sont découragés par des pratiques d’harmonisation des notes qui nient leur travail et leur expertise.
La bio-technologie est fascinante si on y vient par choix.
→ https://www.lefigaro.fr/vox/societe/education-il-est-urgent-de-revaloriser-les-filieres-technologiques-20230426 - 2023-04-25 > lepetitjournal.com Expat > 10 conseils pour vous préparer si vous allez travailler en Allemagne
Vous souhaitez partir travailler en Allemagne mais ne savez pas trop par où commencer ? Ces 10 conseils vous seront très utiles et vous permettront de préparer correctement ce grand changement à venir dans votre vie.
Apprenez la langue allemande
Intéressez-vous aux normes professionnelles allemandes
Créez un bon CV
Préparez-vous pour l’entretien
Trouvez un logement
Prenez contact avec d’autres expatriés
Familiarisez-vous avec la culture allemande
Renseignez-vous sur les réglementations fiscales
Familiarisez-vous avec le système de santé allemand
Soyez conscients des différences culturelles
Conclusion : Cette expérience vous offrira une ouverture d’esprit considérable !
Travailler en Allemagne peut être un véritable tremplin pour votre carrière, avec des opportunités de développement professionnel inégalées. Les entreprises allemandes sont réputées pour leur excellence dans de nombreux secteurs, notamment l’ingénierie, la technologie et les sciences. https://lepetitjournal.com/expat-emploi/actualites/comment-vous-preparer-si-vous-allez-travailler-en-allemagne-10-conseils-360478 - 2023-04-22 > Midi Libre (Gard) > Une animation pour découvrir l’Allemagne depuis sa salle de classe
Le collège privé d’enseignement catholique Notre-Dame de Pont-Saint-Esprit (Gard) a accueilli mardi dernier l’animation Mobiklasse, afin de faire découvrir la langue allemande aux élèves de 6e. L’allemand est une des langues les plus courantes en Europe. La professeure d’allemand Patricia Vaz explique : L’allemand est enseigné de manière ludique, en petit groupe ce qui permet d’individualiser les cours. Surtout, il est enseigné en parallèle de sa langue cousine, l’anglais. Ainsi, les progrès sont plus rapides et plus solides dans les deux langues.
Et il ne faut pas perdre de vue que l’allemand est la langue parlée en Allemagne, premier partenaire économique de la France, ainsi qu’en Suisse, au Luxembourg et en Autriche.
En outre, de nombreux programmes ont été développés afin de permettre aux jeunes des deux pays de découvrir le pays partenaire en bénéficiant de conditions privilégiées. Ainsi, l’Ofaj (Office franco-allemand pour la jeunesse), dont la Mobiklasse est une initiative, assure depuis 1963 un soutien logistique et financier à des programmes en matière de formation professionnelle, de stages, d’emploi des jeunes, d’échanges scolaires ou universitaires mais aussi de projets extrascolaires (sportifs, scientifiques, artistiques, etc) ou des échanges individuels. C’est d’ailleurs dans ce cadre que certains élèves du collège envisagent de faire un échange de quatre mois l’année prochaine, deux mois en Allemagne chez leur correspondant qui viendra à son tour deux mois au collège Notre-Dame.
Comme tous les ans l’animation Mobiklasse s’est très bien passée. Les élèves sont très réceptifs. C’est l’occasion de découvrir l’allemand et pour beaucoup cela les aide à faire leur choix de deuxième langue en 5e, conclut Mme Lagabbe, cheffe d’établissement
Les élèves de 6e ont adoré cette animation et en ont redemandé.
→ https://www.midilibre.fr/2023/04/22/une-animation-pour-decouvrir-lallemagne-depuis-sa-salle-de-classe-11150770.php - 2023-04-19 > The Conversation (France) > Évaluer le niveau en langues à l’école : les certifications sont-elles utiles ? Mieux former plutôt que plus certifier
Les certifications pour évaluer le niveau en langues des élèves et des futurs professeurs des écoles enseignants de langue, pullulent.
Ce foisonnement trahit la difficulté à cibler les compétences en langues et les progressions dans l’apprentissage.
"Les langues" se résument bien souvent à la seule langue anglaise, comme si cela allait "ruisseler" sur les autres langues !
Du reste, être certifié d’un niveau de pratique ne dit rien de la capacité à enseigner.
En 2001, le Cadre européen commun de références pour les langues posait comme principe d’entente entre les peuples le plurilinguisme et l’interculturel. Il ne se cantonnait pas à des échelles d’évaluation.
Concernant les orientations autour des langues, les projets sont confus, voire contradictoires. Des efforts limités par des moyens insuffisants en termes de temps, de formation, de budget.
Pour le gouvernement, les certifications permettent de prouver le niveau de pratique en langue, notamment pour PISA.
Pour remédier aux mauvais résultats des élèves en langues à la fin de la 3e, le ministère a publié un plan national pour les langues vivantes. Mais celui-ci ne prend pas assez en compte les recherches en didactique des langues-cultures, pourtant bien retranscrites dans la Conférence de consensus sur les langues vivantes étrangères du Cnesco en 2019.
Le ministère de l’Éducation nationale a multiplié les dispositifs de certification, avec des budgets conséquents :
— le test "Évalang" en anglais à la fin de la 3e pour l’entrée au lycée ;
— un concours national en anglais pour la semaine des langues 2023 ;
— la tentative de mise en place d’une certification obligatoire en anglais en fin de licence à l’Université qui a conduit à un recours gagné par des sociétés savantes.
Parmi les limites de ce modèle, les sociétés savantes citent l’uniformisation des pratiques dans une seule visée certificative, avec une perspective utilitariste de l’anglais et des langues. Les cours de langues et cultures étrangères se transformeraient ainsi en séances de bachotage (effet washback). On favoriserait le financement d’organismes privés par de l’argent public, et les compétences des enseignants de langues seraient dévalorisées au profit de systèmes autocorrectifs.
Qu’en est-il des futurs professeurs des écoles ? Visant un niveau B2 en fin de master, les étudiants choisissent de manière stratégique de valider des compétences dans la langue qui leur donne le plus de chance de réussite. C’est l’occasion par exemple, pour un petit nombre, de choisir de valider leur niveau de pratique en allemand, espagnol ou italien. Mais, pour le plus grand nombre, l’anglais sera le choix par défaut. L’accumulation des certifications ne suffira pas à rassurer les élèves et futurs enseignants sur leur niveau de pratique en langues ni à répondre aux besoins spécifiques de l’école (par exemple, l’allemand dans le Grand Est). De plus, la certification ne permet pas de valoriser le plurilinguisme, de développer une sécurité linguistique et un plaisir des langues tout autant que monter en compétence dans l’enseignement d’une langue dite « étrangère ». Il faut clarifier les enjeux qui articulent la diplomation et la qualification pour mieux former plutôt que plus certifier. https://theconversation.com/evaluer-le-niveau-en-langues-a-lecole-les-certifications-sont-elles-utiles-203068
Guide de référence « Oser les langues vivantes à l’école »
[Conférence de consensus sur les langues vivantes étrangères du Cnesco en 2019 https://www.cnesco.fr/langues-vivantes - 2023-04-13 > Le Monde > Les classes bilangues et internationales, des leviers d’attractivité pas toujours efficaces
Extraits choisis
— Le raisonnement est simple : si l’offre scolaire publique est plus attractive que celle du privé, les familles seront moins tentées d’éviter le collège de secteur. Le recrutement d’un collège étant fortement corrélé à son quartier d’implantation, l’efficacité du dispositif optionnel dépend en grande partie de la mixité préexistante dans le secteur.
— Dans une grande métropole, où l’habitat est mixte, l’implantation d’une option attractive peut être efficace. En revanche, un collège fortement ségrégué dans un quartier peu mixte aura beaucoup de mal à faire venir des élèves favorisés.
Il faudrait travailler sur l’élargissement du secteur de recrutement. Là où on l’a fait, les élèves du collège ont tous les profils. Les familles très précaires se mélangent avec des classes moyennes et des catégories plus favorisées.
— Quand vous avez 50% des élèves dans le privé, les parents regardent ce que vous offrez : les options, la qualité de la cantine, les voyages scolaires... Il ne faut pas que l’enseignement public soit déconnecté de cette réalité.
— Les enfants capables de tenir le rythme d’une section internationale se trouvent dans tous les milieux sociaux.
— Tout l’enjeu est d’éviter de faire de la section internationale une option de contournement pour des familles qui ne souhaitent pas que leur enfant soit mélangé aux autres.
→ https://www.lemonde.fr/societe/article/2023/04/13/mixite-sociale-au-college-les-classes-bilangues-et-internationales-des-leviers-d-attractivite-qui-ne-font-pas-toujours-leurs-preuves_6169389_3224.html - 2023-04-13 > Libération (site web) > La mixité sociale toujours privée de politique publique
Repoussé depuis quatre mois, le plan contre les disparités sociales du ministre Pap Ndiaye est attendu de pied ferme. Car si des expérimentations menées indépendamment fonctionnent, un pilotage national et des dispositifs pédagogiques pour accompagner les familles et les équipes éducatives sont indispensables.
Dans les grandes métropoles, comme dans la majorité des préfectures, de nombreux enfants sont séparés dès la maternelle dans des ghettos de riches et des ghettos de pauvres. L’enquête Pisa vient rappeler tous les trois ans que la France est l’un des pays où l’origine sociale d’un élève pèse le plus sur son destin scolaire.
De nombreux établissements publics ont une composition sociale moins mixte que leur secteur de référence, essentiellement à cause de l’évitement vers le privé qui aspire de plus en plus d’élèves de milieux favorisés.
Le ministre Pap Ndiaye assure faire de ce sujet une priorités, mais son plan mixité sociale n’a de cesse d’être repoussé depuis novembre, d’autant plus avec un président qui tire les ficelles du ministère et n’érige pas la mixité comme une priorité pour l’éducation.
Parmi les pistes envisagées : modification de la carte scolaire, création de filières d’excellence dans des collèges et lycées fuis par les familles favorisées et enseignement privé mis à contribution.
Une boîte à outils en faveur de la mixité, adaptable selon les territoires, a déjà été lancée en 2015 avec l’ancienne ministre Vallaud-Belkacem, sous forme d’expérimentations dans des départements volontaires. Mais en 2017 le ministre Blanquer, pas franchement intéressé par la question, n’a rien fait à ce sujet. Les expérimentations se sont tout de même poursuivies, mais sans pilotage national et avec des stratégies différentes : fermeture ou fusion d’établissements, nouvelles sectorisations comme à Nîmes, réhabilitation ou options attractives dans des collèges évités.
— En 2016 et 2017, 12 départements volontaires ont ainsi lancé différents projets. En matière de mixité sociale, il n’y a que des coups à prendre. Ces expérimentations suscitent des réactions hostiles de parents, d’enseignants ou d’habitants des quartiers concernés.
— À Strasbourg, le collège Kléber, dans le centre-ville, accueille, depuis 2017, des élèves issus d’une école classée REP, ce qui représente aujourd’hui 60% de ses effectifs. Mais l’éducation nationale n’a pas mis de moyens pour accompagner ces nouveaux arrivants. « Ces élèves n’ont pas de soutien scolaire spécifique alors qu’il y a une différence de niveau avec les autres. En allemand, c’est assez net et ça pénalise toute la classe. J’essaie de trouver un équilibre, mais je suis obligé d’en laisser certains sur le carreau. », s’indigne le professeur d’allemand. Il décrit aussi une ambiance explosive dans l’établissement, avec la formation de clans selon les deux quartiers d’origine. « Ce n’est pas juste aux collectivités de faire le job sur la sectorisation, prévient Etienne Butzbach. Derrière, l’éducation nationale doit gérer le service après-vente en mettant des moyens, y compris dans des établissements qui ne sont pas REP mais qui participent à l’effort de mixité sociale pour mieux accompagner les jeunes de milieux défavorisés et les enseignants des établissements qui les accueillent. »
— L’exemple de Toulouse est souvent cité. En 2017, le département ferme deux collèges enclavés. Leurs élèves sont transportés gratuitement en bus par le département dans 11 collèges du centre-ville et des zones pavillonnaires. Il a fallu se heurter aux parents inquiets de ne plus voir la cour d’école en bas de leur tour d’immeuble ; aux profs ahuris qu’on demande aux enfants de quitter leur quartier au lieu de transformer leur école ; ou aux parents des collèges privilégiés qui s’inquiétaient : « Vous ne nous mettez pas de sauvages ? » comme le raconte Sébastien Vincini, président du Conseil départemental de la Haute-Garonne. Le département a donc mis le paquet sur la concertation : 130 réunions durant six mois avec des habitants, des parents, des syndicats, des élus, des enseignants, des directeurs et des associations.
Les autorités locales de l’éducation nationale ont mis les moyens nécessaires pour une mixité sociale réussie qui passe par l’accompagnement des élèves. Une vingtaine d’animateurs sont ainsi déployés matin et soir dans les bus qui transportent les collégiens. Dans les collèges d’accueil, les classes de sixième sont aussi limitées à 25 et six « maîtres mixité sociale » font le lien entre ces établissements et les écoles primaires du quartier pour aider les nouveaux arrivants dans leur travail.
Ce dispositif expérimental ne repose sur aucun engagement contractuel. Il suffit d’une personne qui dise que c’est fini et il n’y a plus de moyens, s’inquiète Sébastien Vincini. Le service chargé de la sectorisation est passé d’une à huit personnes. Alors que la majorité des territoires touchent de façon exceptionnelle à la carte scolaire, le département de Haute-Garonne l’ajuste chaque année.
Rien n’oblige l’éducation nationale à nous transmettre les données de la "base élève", mais c’est ce qui nous permet de définir des secteurs socialement mixtes, explique Sébastien Vincini. Les premiers résultats de l’opération sont très encourageants : le taux de réussite au brevet est passé de 50% au départ à 63 % en 2021 et jusqu’à plus de 70 % en 2022. Sans compter les bienfaits de cette socialisation entre jeunes de milieux différents.
— À Paris, une nouvelle méthode d’entrée en sixième : les secteurs multi-collèges. On fusionne deux collèges publics géographiquement proches, mais aux compositions sociales très contrastées, selon la technique de la « montée alternée ». Les années paires, tous les collégiens du double secteur entrent en sixième dans le premier collège. L’année suivante, ils vont dans l’autre. Le bilan est aujourd’hui très positif avec une bien plus grande mixité sociale et un taux d’évitement vers le privé passé de 24 % à 16 % entre 2016 et 2019.
— Le rectorat de Paris assure être parvenu à faire baisser la ségrégation sociale de près de 40% en deux ans dans ses lycées publics grâce à la réforme d’Affelnet. La sectorisation a été resserrée autour de cinq lycées, et non plus 10 à 15. Autre nouveauté : des bonus sont accordés en fonction de l’IPS du collège d’origine. Plus il est bas, plus le bonus augmente, ce qui permet aux jeunes issus de collèges précarisés de viser les lycées prisés.
— Pourquoi ne pas réfléchir à un Affelnet au niveau de la sixième avec plusieurs collèges de secteur ?interroge un économiste.
La mixité sociale ne peut rester cantonnée à une politique locale. Elle doit devenir un projet fort de la République, en collaboration étroite avec les collectivités. C’est un enjeu de priorité nationale.
→ https://www.liberation.fr/societe/education/education-la-mixite-sociale-toujours-privee-de-politique-publique-20230413_IKPPLVA5TJAY5PRCZ3NWZNWXZQ - 2023-04-12 > La Dépêche du Midi, Muret > Colomiers, un ambassadeur en visite à l’Eurocampus
Dans le cadre de la quinzaine Franco-Allemande d’Occitanie, Hans-Dieter Lucas, ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne en France et Stefanie Zeidler, consule générale d´Allemagne à Bordeaux, ont rencontré les élèves de l´école allemande de Toulouse, à Colomiers.
L’ambassadeur s´est montré impressionné par les jeunes élèves qui sont déjà aussi à l´aise en français qu´en allemand. Il a qualifié l´école allemande de Toulouse « comme l´un des projets phare d´excellence de la coopération franco-allemande ».
Cet établissement est installé à Colomiers depuis 50 ans. Il dépend du ministère allemand des Affaires Étrangères et propose un enseignement « Made in Germany » de la maternelle au baccalauréat pour des élèves de toute nationalité sans connaissance préalable de l´allemand. Développement personnel, épanouissement et encouragement des talents de chacun sont au centre de cette approche pédagogique qui rime avec des classes à petits effectifs, une acquisition spontanée du français et de l´allemand ainsi qu´un apprentissage selon le rythme et les aptitudes de l´enfant.
Plus de 400 élèves issus de 20 nationalités différentes y sont actuellement scolarisés.
→ https://www.ladepeche.fr/2023/04/12/un-ambassadeur-en-visite-a-leurocampus-11127560.php - 2023-04-11 >> Contrepoints (site web) > Billet d’humeur. Le niveau scolaire des élèves français en baisse, constat d’échec
Yves Montenay
Si j’ai bien compris, voilà ce que dit l’article.
Pour que le système scolaire fonctionne, notamment l’enseignement professionnel, il faut l’ancrer localement. Les professeurs doivent être recrutés par l’établissement scolaire. Le mot-clé est donc l’autonomie des établissements.
Tout le monde : les jeunes, les parents, les employeurs seraient enfin satisfaits. Cela fonctionne très bien en Suisse et en Allemagne.
Mais certains professeurs freinent des quatre fers.
« Développer des aptitudes professionnelles et l’esprit critique n’est pas contradictoire : de plus en plus d’employeurs apprécient un œil neuf sur leur activité et la créativité qui l’accompagne. »
→ https://www.contrepoints.org/2023/04/11/454159-le-niveau-scolaire-des-eleves-francais-en-baisse-constat-dechec - 2023-04-08 > La Libre Belgique > Le bilinguisme scolaire est impossible
Annick Comblain n’y va pas de main morte. Dans son dernier livre, Bilinguisme et apprentissage précoce des langues, entre idées reçues et fausses croyances (Presses universitaires de Liège, 2023), la docteure en logopédie (ULiège) dresse un piètre bilan de l’enseignement scolaire des langues. “Le nombre d’heures passées à apprendre une langue reste anecdotique par rapport à ce qu’il devrait être pour espérer une certaine efficacité”, dit-elle.
En Wallonie, les élèves de l’enseignement primaire sont exposés à 1h40 d’enseignement d’une langue étrangère par semaine (deux périodes de 50 minutes), constate-t-elle. En secondaire, à 3h20.
“Le meilleur enseignant du monde, avec la meilleure volonté du monde, ne peut arriver à faire acquérir une langue étrangère à un élève dans ces conditions !”
Et on recourt trop à la langue maternelle et donc à la traduction au lieu d’enseigner à communiquer.
La chercheuse regrette qu’on sanctionne l’erreur alors qu’on apprend une langue en osant parler, en se trompant. Elle conclut qu’on n’atteindra jamais le bilinguisme dans l’enseignement traditionnel d’aujourd’hui “qui prive ainsi d’opportunités de mobilité et d’emploi une grande partie des élèves, ceux qui n’ont pas la possibilité de partir à l’étranger ou d’étudier dans une école internationale ou européenne”.
À Bruxelles, l’apprentissage de la première langue moderne commence en 3e primaire et c’est obligatoirement le néerlandais, à raison de trois périodes par semaine.
Ailleurs en Wallonie, le cours de langue moderne apparaît actuellement en 5e primaire (il débutera en 3e et 4e l’année prochaine), et porte sur le néerlandais, l’anglais ou l’allemand, au choix des élèves et des écoles, à raison de deux périodes par semaine.
Enfin, en Flandre, tous les élèves apprennent d’abord le français, à partir de la 5e primaire (dès la 3e, en option, et même en 1re primaire à Bruxelles).
→ https://www.lalibre.be/belgique/2023/04/08/le-bilinguisme-dans-nos-ecoles-est-il-impossible-notre-systeme-scolaire-sanctionne-lerreur-alors-quon-apprend-une-langue-en-osant-parler-OV3AVBQ33RFKVGLDPJQ3QLM75U] - 2023-04-08 > L’Est Républicain, Meuse > Apprendre la langue allemande en jouant avec la Mobiklasse
La Mobiklasse peut être une chance pour nos petits élèves, estime Antoine Hauger, enseignant en CM1 à Fresnes-en-Woëvre. Cette classe utilise en effet des méthodes ludiques et innovantes d’enseignement.
Une fois dans l’année, la Mobiklasse offre un enseignement basé sur des jeux, des chansons, des photos, des cartes, et l’intervenant parle exclusivement en allemand.
→ https://www.estrepublicain.fr/education/2023/04/07/apprendre-la-langue-allemande-en-jouant-avec-la-mobiklasse - 2023-04-07 > Le Figaro (site web) > Extraits du ramassis d’Agnès Verdier-Molinié sur les dysfonctionnements des services publics
Dans Où va notre argent ? la directrice de l’Ifrap pointe le scandale de la dilapidation des deniers publics et n’a qu’un mot à la bouche : "Il faut réformer et mettre les feignants au boulot."
Transports, la culture de la grève
Pourquoi autant de grèves dans les transports ? D’abord pour les rémunérations, alors que les agents de la SNCF sont, en moyenne, toujours plus augmentés que l’inflation.
Ensuite, les régimes spéciaux de retraite, alors que seuls les nouveaux entrants seront concernés ! Pourquoi manifester ? En plus, les retraités des transports touchent des retraites extrêmement confortables !
Justice, des délais trop longs
Les prisons sont surpeuplées. La justice prononce des peines automatiques qui ne sont pas purgées, voire ne les prononce pas.
Quelle dissuasion offre notre système judiciaire ?! Il faut réformer le système et augmenter le nombre de places en prison : c’est la condition obligatoire pour pouvoir un jour faire respecter les peines en France.
Santé, une gestion kafkaïenne
La France dépense trop pour la santé. L’hôpital est gangrené par des emplois administratifs. En gros, on a de plus en plus de personnel dans les hôpitaux, mais de moins en moins accès aux soins.
Pourtant, le chiffre d’absentéisme officiel est de 8,2%. Au lieu de réformer pour valoriser les meilleurs éléments et leur donner envie de rester en France, on continue à mal allouer les milliards.
Notre système est trop généreux. Le reste à charge pour les patients demeure le plus faible des pays de l’OCDE (moins de 7%). 30% des actes médicaux seraient inutiles. Sans parler des fraudes.
Éducation, le système se délite
102 milliards, dont 14 milliards d’euros de plus que la moyenne de la zone euro : voilà ce que la France a dépensé pour l’éducation obligatoire (premier et second degrés) en 2020. Une dépense sans cesse en augmentation : + 18 milliards d’euros depuis 2008.
Malgré cet investissement, l’Éducation nationale est en crise, le niveau scolaire baisse, les professeurs sont démotivés et le métier n’attire plus.
La France compte un nombre d’enseignants plus que suffisant. Le nombre d’élèves par enseignant, 19 dans le primaire et 13 dans le secondaire, est particulièrement faible. Malgré cela, la France est le pays européen qui compte les classes les plus nombreuses avec 22 élèves en moyenne dans le primaire et 26 élèves dans le secondaire. Comment est-ce possible ? 12% des effectifs enseignants titularisés ne sont pas devant une classe, soit un peu plus de 100.000 enseignants. Il faut dire que les enseignants en poste ne veulent plus être face à leurs élèves. Entre 2012 et 2021, le nombre de professeurs en « disponibilité », c’est-à-dire dispensés d’enseignement et non rémunérés, est passé de 17.700 à 24.200. Et entre 2008 et 2017, le nombre de démissions a été multiplié par quatre.
La réponse du gouvernement ? Le niveau d’études nécessaire pour se présenter au concours a été revu à la baisse.
Plutôt que de réformer et moderniser le système éducatif, le ministère masque les difficultés de l’enseignement public en accusant l’enseignement privé. Il veut contraindre les établissements libres à prendre des élèves défavorisés sous peine de voir des écoles privées fermées.
Il convient également de rappeler que l’enseignement privé obtient ses meilleurs résultats en dépensant 30% de moins par élève. Aligner la dépense par élève de l’enseignement public sur le privé permettrait 29 milliards d’euros d’économies par an. Parcoursup et Affelnet, les nouveaux algorithmes de l’Éducation nationale, essaient, tant bien que mal, de masquer les écarts de niveaux entre public et privé en accordant des bonus aux élèves issus de collèges défavorisés et aux élèves boursiers. Ce qui génère des situations défavorables à certains élèves.
Passeports, au moins 3 mois d’attente !
Beaucoup de Français se retrouvent à devoir faire marcher leur réseau, à implorer les maires et les agents municipaux pour obtenir leurs papiers à temps. Une France à l’ère du numérique ? Ou à l’ère de la débrouille ?
Crèches, pas de priorité pour les actifs
HLM, le scandale des attributions
Les vieux restent trop longtemps dans les logements HLM même quand les enfants sont partis.
→ https://www.lefigaro.fr/vox/economie/les-extraits-du-livre-coup-de-poing-d-agnes-verdier-molinie-sur-les-dysfonctionnements-des-services-publics-20230407 - 2023-04-07 > L’Est Républicain (Meuse) >
Apprendre la langue allemande en jouant avec la MobiklasseLa Mobiklasse est basée sur une méthode ludique et utilise de nombreux accessoires.
« Une Mobiklasse n’est pas une méthode d’apprentissage très courante. Elle peut être une chance pour nos petits élèves » estime Antoine Hauger, enseignant en CM1 à Fresnes. Elle utilise en effet des méthodes ludiques et innovantes d’enseignement.
La Mobiklasse est mise en place par le Goethe Institut qui propose des cours d’allemand, soutient et organise en coopération avec des institutions françaises de nombreuses manifestations visant à présenter la culture allemande dans la région Grand Est.
Elle est basée sur des jeux, des chansons, des photos, des cartes... On n’y parle qu’allemand, avec des mots simples, transparents et faciles à comprendre, agrémentés de gestes. - 2023-04-03 > Le Maine Libre, Sarthe > Ancinnes : Une classe bilangue à la rentrée
Le collège Normandie-Maine diversifie son enseignement en langues européennes, à compter de la prochaine rentrée scolaire 2023-2024 avec la création d’une classe bilingue Anglais-Allemand.
L’allemand est la langue la plus parlée en Europe, explique M. Caccia, le principal.
La promotion va commencer en avril dans les écoles primaires du territoire, afin d’informer les parents et les enseignants de cette nouvelle offre d’enseignement dès la rentrée. Cette classe bilangue va s’adresser à tous les élèves motivés qui aiment voyager, apprendre une langue utile pour leur avenir et découvrir les traditions de différents pays.
Léila Beaumont, professeure d’Allemand, interviendra en avril et en mai auprès des élèves de CM2 intéressés par la pratique de ces deux langues, par le biais d’ateliers ludiques.
→ https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/ancinnes-72610/une-classe-bilingue-a-la-rentree-ada48fb6-67d2-4c53-b947-6069e761b11b - 2023-04-03 > Le Maine Libre (Sarthe, Grand Mans) > Parcoursup : les filières qui avaient la cote ou pas l’an dernier en 2022. L’allemand délaissé
Certaines formations sont délaissées par les candidats. Ainsi, un lycéen de terminale a 100 % de chances d’intégrer une licence d’allemand qui propose 80 places pour seulement 50 candidatures. Ce n’est pas une surprise, l’allemand étant une langue de moins en moins choisie au collège puis au lycée. Ainsi, cette année scolaire 2022-2023, aucun élève sarthois en terminale n’a choisi la spécialité LLCER Allemand quand ils sont 653 à avoir choisi cette spécialité en anglais (36 en espagnol).
La rudologie (étude des déchets) attire des jeunes de toute la France, tout comme le FLE (français langue étrangère) attire des étudiants du monde entier .
Les doubles parcours recrutent davantage hors académie : seulement 17 % des étudiants en physique-allemand ou LEA anglais-allemand sont issus des Pays de la Loire.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/le-mans-72000/parcoursup-quelles-sont-les-filieres-les-plus-demandees-en-sarthe-e46c3730-c349-11ed-9554-cf54dc89cc00 - 2023-03-31 > Le Berry Républicain (Cher, Vierzon) > La Mobiklasse invitée au collège Édouard-Vaillant
Et si on choisissait l’allemand ?Mathilde Dargaud, professeure d’allemand, a convié Frederike Wibach, animatrice Mobiklasse, pour un atelier d’une heure dans chacune des classes de 6e.
Frederike est accueillie par le centre franco-allemand de Touraine.
Les élèves ont participé avec enthousiasme à cette animation très interactive. Ils se sont initiés à la culture de ce pays voisin de façon ludique et ont découvert sa géographie, pour en donner une image plus positive. Ils ont deviné des mots à l’aide de cartes et d’images, les ont répétés, ont dû choisir les bonnes affirmations, ont été surpris par la notation en classe qui va de 6 à 1 (meilleure note), ont compris les mots Lego (mots très longs) qui inquiètent en les voyant.
M. Gerbaud, le principal du collège, et Mathilde Dargaud espèrent que plus d’enfants auront ainsi envie de se diriger vers cette langue en 5e, afin de la maintenir dans les établissements scolaires.
https://www.leberry.fr/vierzon-18100/actualites/et-si-on-choisissait-lallemand_14286805 - 2023-03-29 > La Dépêche du Midi > France-Allemagne en Occitanie. Les relations franco-allemandes restent uniques à l’international
Anne Tallineau, secrétaire générale de l’Office franco-allemand de la jeunesse, et Tobias Bütow, son homologue d’outre-Rhin, évoquent les 60 ans de la coopération franco-allemande.
La relation franco-allemande depuis le Traité de l’Élysée
Anne Tallineau. — Les liens sont très forts et amenés à le rester. Dans des circonstances historiques, le couple franco-allemand reste un pilier de l’Europe.
Tobias Bütow. — Les deux gouvernements ont répondu aux besoins des citoyens, du monde de l’entreprise, de la culture, pour développer à un niveau supérieur le franco-allemand dans les secteurs de la société civile, de la jeunesse, de l’éducation, du climat, de la politique étrangère.
Rôle de l’Ofaj
A.T. — Faire passer cette oeuvre de réconciliation et de construction nouvelle par la société civile et plus particulièrement la jeunesse.
T.B. — Rapprocher les jeunes des deux rives du Rhin. Être un centre de compétences entre les gouvernements et la société civile et la jeunesse.
L’enseignement des deux langues est-il le point faible de la relation ?
A.T. — Des stratégies sont mises en place dans les deux pays. Cela participe du plurilinguisme qui fait la richesse de l’Europe.
T.B. — La question de la promotion des langues reste un défi. L’Ofaj est là pour promouvoir l’idée d’échanges. Apprendre la langue d’un partenaire majeur, c’est aussi un atout pour une carrière professionnelle.
La Quinzaine franco-allemande en Occitanie
A.T. — L’Occitanie est éloignée de la frontière, c’est une belle opportunité de découverte pour les gens de la région. Le programme est ambitieux et renforce la dynamique de l’Allemagne en Occitanie.
T.B. — C’est un événement unique dans le franco-allemand, une grande réussite. On espère pouvoir établir un partenariat régional entre l’Occitanie et la Saxe. La Saxe n’a pas de partenaire régional en France, et ces deux belles régions iraient très bien ensemble.
→ https://www.ladepeche.fr/2023/03/29/les-relations-franco-allemandes-restent-uniques-a-linternational-11096767.php - 2023-03-29 > L’Est éclair > Soulaines-Dhuys : à la découverte de la culture allemande avec Mobiklasse
Stine Leeder, originaire de l’Est de l’Allemagne, est venue animer un atelier. Elle a proposé aux élèves différentes activités amusantes en allemand pour se présenter, compter jusqu’à 6 et s’approprier quelques mots de vocabulaire. Les élèves se sont prêtés au jeu et ont pu interagir dans la langue allemande. De quoi donner envie à ces futurs collégiens de poursuivre cette découverte de l’Allemagne et de la langue allemande en la choisissant comme langue vivante à la rentrée prochaine.
→ https://www.lest-eclair.fr/id470021/article/2023-03-29/soulaines-dhuys-ala-decouverte-de-la-culture-allemande-avec-mobiklasse - 2023-03-28 > L’Express (site web) > Oui aux langues régionales ! Non à l’ethnocentrisme de Benjamin Morel
Extraits de l’article de Michel Feltin-Palas
Quelle est la cible de Benjamin Morel ? Les défenseurs des identités régionales, rebaptisés "ethnorégionalistes", pour bien montrer ce qu’ils ont de nuisible à ses yeux.
C’est une charge, apparemment argumentée, ce qui n’empêche ni les erreurs d’analyse ni les inexactitudes factuelles.
Un seul exemple : il ose rendre hommage à Jean-Michel Blanquer, dont le passage au ministère de l’Education nationale s’est traduit par un effondrement des effectifs des élèves apprenant l’occitan, le breton ou le catalan, et par le torpillage de la loi Molac - la seule jamais votée sur ce sujet sous la Ve République !
— On peut avoir plusieurs sentiments d’appartenance. Pour ma part, je me sens ET béarnais ET gascon ET français ET européen ET citoyen du monde. Et ma position n’a rien de singulier. Comme moi, des millions de citoyens de ce pays n’ont aucune envie de voir leur région devenir indépendante. Ils souhaitent simplement conserver la culture de leurs aïeux. Où est le mal ?
— La France a toujours été multilingue. On compte quelque 6000 langues à travers le monde pour seulement 200 Etats. Le plurilinguisme est donc la norme et l’obsession monolingue de certains centralisateurs français l’exception.
— C’est l’intolérance de l’Etat qui encourage le séparatisme. Nos voisins suisses disposent de quatre langues nationales, toutes protégées par la Constitution.
Jouant les pompiers pyromanes, l’État français refuse avec acharnement de respecter sa diversité linguistique interne. Ce faisant, c’est lui qui alimente les (maigres) courants séparatistes qui peuvent exister ici ou là. C’est au contraire en respectant les sentiments d’appartenance complémentaires de chacun qu’il renforcerait la cohésion nationale - comme le prouvent nombre de nos voisins européens, du Luxembourg à la Suède en passant par l’Italie ou le Portugal, où les langues minoritaires disposent de statuts bien plus favorables que chez nous.
→ https://www.lexpress.fr/culture/le-francais-langue-unique-benjamin-morel-et-les-pompiers-pyromanes-FQ637MY3TJEW7LFCF6I4G2KHHE
— Pap Ndiaye saisi d’une pétition "Pour l’enseignement des oeuvres en langues régionales à l’école"
Pourquoi les auteurs étrangers sont-ils enseignés dans les écoles et pas les auteurs ayant écrit ou écrivant en basque, en corse, en breton, en créole ou en provençal ?
— L’Assemblée de Corse va continuer à parler corse
— Une plateforme en ligne pour l’enseignement du breton
Une campagne de communication pour informer sur les filières liées à la langue bretonne.
— Pensez aux comptines en occitan
L’avenir d’une langue passe par les enfants !
— Le français, une "espèce menacée" ?
Dans la revue Hérodote, Isabelle Gregor, qui a obtenu un doctorat de Lettres modernes avec une thèse consacrée au récit de voyage de Bougainville, critique l’arrivée à l’Académie française de l’écrivain d’origine péruvienne Mario Vargas Llosa. Et y voit un signe du déclin de l’influence du français dans le monde.
— Bruno Fuchs élu secrétaire général de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie
La section française de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie a élu le 22 mars Bruno Fuchs secrétaire général lors d’un scrutin qui l’opposait à la députée Amélia Lakrafi. Le député MoDem du Haut-Rhin occupait cette fonction par intérim depuis juillet 2022. Il avait également cosigné un rapport sur l’usage du français dans les institutions européennes et le multilinguisme à la suite du Brexit. Sa désignation devra être formellement confirmée par un vote en assemblée plénière, à Tbilissi (Géorgie), en juillet.
— La France hors la France
Le plus vieux manuscrit connu de La Chanson de Roland a été transcrit en Angleterre. Dans les régions francophones du Saint-Empire romain germanique, l’usage de notre langue se répandit précocement à l’écrit. Au début du second millénaire, on parlait français à Jérusalem, dans le sud de l’Italie, dans le Péloponnèse... "Etre français n’avait alors rien à voir avec l’occupation d’un territoire ou la soumission à un pouvoir politique", souligne Thierry Dutour, maître de conférences à Sorbonne Université dans cet essai consacré à cette longue période où "la France ne fut pas seulement le royaume portant ce nom".
— À l’ONU, les accents francophones mieux respectés qu’en France
Tant qu’ils n’entravent pas la compréhension, tous les accents ont leur place dans les cabines des traducteurs de l’organisation internationale. - 2023-03-26 > Le Journal de Saône et Loire, Montceau - Creusot - Autun > Comment les profs d’allemand charment les élèves
Pour enrayer la fuite des cerveaux, les professeurs multiplient les initiatives pour reconquérir les futurs élèves.
Quels ingrédients faut-il mettre dans une forêt noire ? « On met des cerises, du cacao… et de la crème chantilly ! »
Les élèves du collège du Vallon, à Autun, ont découvert cette recette grâce à la Mobiklasse. La professeur Enora Le Bris l’avait invitée. Ça permet de casser les mythes, de montrer aux enfants ce qu’est l’Allemagne. Aujourd’hui, il faut passer par la culture pour parler de la langue. »
L’enseignante du collège Saint-Exupéry à Montceau, Clotilde Mathonnet, abonde : « Je pense qu’il faut jouer sur l’ouverture culturelle. Parler non pas uniquement de la langue, mais du pays, de son industrie, de ses châteaux. De la recherche de personnes parlant allemand par les entreprises. Si on évoque les bâtons de colle ou les bonbons, ça parle très vite aux jeunes ! »
Le contact passe très bien aussi avec les écoles primaires de secteur. « J’ai réalisé six séances, à raison d’une heure par semaine. Pour les élèves, c’était un vrai rendez-vous, ils étaient en attente. Ça me permet de rester optimiste ! »
Des enseignants contraints d’être très imaginatifs sur la pédagogie pour charmer l’auditoire et activer le bouche-à-oreille.
→ https://www.lejsl.com/education/2023/03/26/comment-les-profs-d-allemand-charment-les-eleves - 2023-03-23 > La Montagne, Moulins > Donner l’envie d’apprendre l’allemand
Les élèves de l’école de regroupement pédagogique intercommunal (RPI) de Paray-le-Frésil ont reçu Lynn Zimmermann, de la Mobiklasse de Lyon. La jeune Allemande est venue présenter son pays. À travers des jeux, les élèves ont appris à se présenter en allemand, dire ce qu’ils aimaient et à compter.
→ https://www.lamontagne.fr/paray-le-fresil-03230/actualites/donner-lenvie-dapprendre-lallemand_14282337 - 2023-03-23 > Le Journal du Centre, Nièvre > Les élèves allemands sont arrivés
Quinze élèves allemands du lycée de Gelnhausen, ville du land de Hesse, proche de Francfort, sont reçus pendant une semaine par des élèves de seconde, première et terminale.
Cet échange a débuté en 1962, avant même la signature du traité d’amitié de l’Élysée.
Le but de ce voyage sera de parfaire l’allemand pour les uns et le français pour les autres.
→ https://www.lejdc.fr/clamecy-58500/actualites/les-eleves-allemands-sont-arrives-au-lycee-romain-rolland-de-clamecy_14281698 - 2023-03-22 > Ouest-France Bayeux, Caen >
BTS tourisme avec option allemandLe lycée Arcisse-de-Caumont de Bayeux ouvrait ses portes aux employeurs pour faire connaître ses filières d’enseignement supérieur. Le BTS tourisme occupait une place de choix.-
Trois BTS sont proposés, dans les domaines du transport et de la logistique (GTLA), de la gestion et de la comptabilité (Compta gestion) et de l’Assistance technique en ingénierie (ATI).
Depuis 2021, un nouveau BTS a été mis en place. Les élèves ont un statut d’étudiant-apprenti. Ils sont dix en première année et huit en seconde année.
Le BTS tourisme propose une 3e langue en initiation avec l’allemand, en plus de l’anglais et l’espagnol. La curiosité, le dynamisme et l’envie de communiquer sont au rendez-vous, résume Mylène Trempu, l’enseignante référente. Et le territoire de Bayeux ouvre une large palette, bien au-delà de l’habituel domaine de l’hébergement. - 2023-03-15 > La Croix (site web) > L’allemand, passeport pour les étudiants syriens en médecine
Depuis le début de la guerre en Syrie en 2011, l’Allemagne est devenue une destination rêvée pour des centaines d’étudiants syriens en médecine, qui aspirent à s’y installer.
"La langue allemande est très difficile, d’autant qu’elle n’est pas enseignée en Syrie par des locuteurs natifs", explique M. Chacho, 23 ans, en sixième année à la Faculté de médecine de Damas et bénévole dans un dispensaire.
"Mais l’effort en vaut la peine et sera oublié dès que je ferai mes premiers pas en Allemagne".
Des centaines de milliers de Syriens sont arrivés en Allemagne, notamment en 2015, pic de la vague d’émigration massive provoquée par la guerre.
La plupart ont fait le voyage sans avoir de visa. Car il est difficile pour un Syrien lambda d’obtenir un visa... à l’exception des médecins qui peuvent obtenir le précieux sésame - notamment vers l’Allemagne - s’ils remplissent certaines conditions, dont celle d’avoir un niveau d’allemand relativement élevé.
L’Allemagne est "la destination la plus simple et la plus sûre, il y a une grande communauté syrienne, je ne serai pas dépaysé."
Omar Fattouh, diplômé en littérature allemande à l’Université de Damas, enseigne la traduction allemande des termes médicaux à ses élèves.
Berlin accorde des facilités aux étrangers - dont le personnel médical - pour compenser une pénurie de professionnels qualifiés.
Quelque 5.404 médecins syriens exerçaient fin 2021 en Allemagne, selon l’Ordre fédéral allemand des médecins. Ils représentaient ainsi le premier contingent de praticiens étrangers en Allemagne, devant la Roumanie, la Grèce et l’Autriche.
Les autorités syriennes ne communiquent pas de données sur le nombre annuel d’étudiants qui émigrent. Mais la ministre adjointe de l’Enseignement supérieur Fadia Dib avait déclaré en mai 2022, lors d’un entretien avec une radio locale, que l’émigration des médecins était "devenue une réalité en raison de la crise économique".
Des spécialistes de domaines tels que "l’oncologie, la kinésithérapie, la radiologie et l’anesthésie" manquent en Syrie et se font désormais rares, avait-elle ajouté.
Face à cette fuite des cerveaux, Nabough al-Aawa, ancien doyen de la faculté de médecine de Damas, est inquiet pour l’avenir de la profession en Syrie.
"Mes étudiants commencent à apprendre l’allemand dès leurs premières années d’études", regrette ce sexagénaire qui enseigne la médecine depuis plus de 30 ans.
"Cela m’attriste qu’on les perde, ils sont censés reprendre le flambeau."
→ https://www.la-croix.com/L-allemand-passeport-etudiants-syriens-medecine-2023-03-15-1301259195 - 2023-03-13 > Corse Matin > Mobiklasse : Gymnastique intellectuelle et ouverture sur le monde avec la langue allemande
"Krokodil, Elefant, Giraffe, Känguru…" Les animatrices Hannah Echelmeyer et Lilli Tull présentent aux élèves un bestiaire de mots "transparents".
Elles captent l’attention des enfants pour les sensibiliser à l’allemand. Un moment clef pour le choix d’orientation future au collège.
Au-delà de lutter contre la réputation injustifiée de langue trop difficile, il s’agit également de valoriser les débouchés économiques qu’elle peut offrir, notamment dans l’industrie touristique, ajoute la déléguée de l’académie de Corse en charge de l’organisation de l’opération Mobiklasse, en lien avec l’association locale Emma Lab’, membre du réseau de l’Ofaj.
Une initiative soutenue par Stéphanie Mondoloni, conseillère pédagogique départementale de la Corse-du-Sud pour les langues vivantes. La diversité de l’offre linguistique dans l’académie, c’est aussi les langues dites minoritaires. L’allemand se heurte encore à certaines représentations négatives.
Il y a une 6e bilangue allemand au collège Fesch, à Ajaccio, la seule du département.
L’allemand existe depuis quinze ans dans le groupe scolaire de la Résidence des îles, explique l’enseignante Mme Marcellesi, soutenue par le directeur M. Ruffié. Les élèves ont 45 minutes de cours hebdomadaires en allemand et anglais. L’enseignement de la langue régionale dès le primaire facilite les apprentissages, tandis que l’approche culturelle favorise une ouverture à d’autres horizons. De manière générale, la gymnastique intellectuelle liée à la pratique linguistique est forcément enrichissante et fructueuse pour les élèves.
→ https://www.corsematin.com/articles/la-corse-souvre-sur-le-monde-avec-la-langue-allemande-138930 - 2023-03-13 > Ouest-France, Angers, Segré Cet Angevin qui souhaite relancer les échanges franco-allemands
William Falguière fait le constat de la baisse de l’apprentissage de l’allemand dans les établissements scolaires. Il souhaite faire connaître les possibilités d’échanges entre lycées professionnels.
Trois questions à William Falguière, administrateur de la Fédération des acteurs franco-allemands pour l’Europe, en charge des échanges franco-allemands pour les jeunes en formation professionnelle.
— Vous faites le constat, comme tant d’autres, d’une baisse de l’apprentissage de l’allemand dans les établissements scolaires. Quelle est la situation ?
— Depuis soixante ans, la relation franco-allemande s’est beaucoup construite sur du festif, la découverte de la culture, de la gastronomie, du patrimoine… Et c’était très bien.
Mais depuis une quinzaine d’années, on constate une baisse de l’apprentissage de l’allemand dans les établissements scolaires. Les professeurs ont peu d’élèves. L’anglais a très nettement pris le dessus dans le monde des affaires.
Je suis absolument convaincu qu’il faut axer la relation franco-allemande chez les jeunes sur l’emploi et la formation. Ce sont leurs premières préoccupations.
— C’est la raison pour laquelle vous organisez une présentation des organismes franco-allemands. Qui sera présent ?
— Des représentants de treize lycées feront le déplacement, ainsi que cinq organismes dédiés : l’Office franco-allemand pour la jeunesse, Protandem (agence franco-allemande pour les échanges dans la formation et l’enseignement professionnels), Erasmus +, le Centre français de Berlin, et le Fonds citoyen franco-allemand. Nous bénéficierons aussi de la présence de la députée européenne Catherine Chabaud.
— Quel est l’objectif de cette journée organisée le 22 mars à la maison de l’Europe, à Angers ?
— Il faut développer les échanges franco-allemands entre lycées professionnels des deux pays. Nous souhaitons faire basculer le franco-allemand dans une autre dimension via la formation et la mobilité des jeunes entre la France et l’Allemagne.
Il faut que dans chaque lycée professionnel, chaque CFA, il y ait un dossier « Allemagne » pour que les uns et les autres sachent dans quoi ils s’engagent.
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/maine-et-loire/cet-angevin-qui-souhaite-relancer-les-echanges-franco-allemands-414b2bc4-bf66-11ed-8b0a-102ab124256a - 2023-03-01 > dna.fr > Pourquoi fermer ce lycée ?
Le lycée professionnel de Pulversheim se bat contre la fermeture annoncée par la région Grand Est. Lors des journées portes-ouvertes, on va présenter les formations et le dynamisme de l’équipe pédagogique : formations qualifiantes et reconnues dans les domaines de la chaudronnerie industrielle, des métiers de la sécurité, des métiers de l’électricité et de ses environnements connectés (bac pro, avec un cursus « Azubi-bacpro », délivrant en plus du diplôme français une attestation de compétence professionnelle et une reconnaissance des compétences linguistiques en allemand).
Toutes ces formations mènent à l’emploi.
→ https://www.dna.fr/education/2023/03/01/portes-ouvertes-au-lycee-des-metiers-charles-de-gaulle-de-pulversheim - 2023-03-01 > ouestfrance.fr > Les profs aussi vont en Allemagne !
Grâce au programme européen Erasmus, les enseignants de l’école vont découvrir le système scolaire allemand pendant les vacances.
"Nous pouvons échanger sur nos méthodes d’enseignement". Le but est clair : "améliorer les compétences linguistiques des personnels afin de mieux transmettre aux élèves, dès le primaire". Premier constat : les élèves n’ont cours que le matin. Ils découvrent aussi la nature chaque mardi, construisent des cabanes, scient du bois ou font cuire leurs würst (saucisses) au barbecue.
→ https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/montrevault-sur-evre-49110/une-semaine-allemande-pour-lequipe-enseignante-21154052-eb2f-4bbe-b18e-01bd799bd17e - 2023-02-27 > lavoixdunord.fr > Belles initiatives ! Ça bouge !
Roubaix-Tourcoing : l’allemand, langue rare mais toujours vivante dans les collèges et lycées.
Les effectifs baissent pour des raisons démographiques. Malgré cela, que d’initiatives mises en place par les enseignants pour rendre la langue attractive !
« En tant que professeur d’allemand, on a toujours pris notre bâton de pèlerin pour dynamiser notre discipline », confirme Béatrice Béral, présidente régionale de l’ADEAF.
— les drapeaux des deux pays flottent à l’entrée du collège Notre-Dame Immaculée à Tourcoing ;
— les élèves du collège Saint-Exupéry à Roubaix ont remporté un concours organisé par le rectorat à l’occasion des 60 ans du Traité de l’Élysée ;
— des collégiens de Marie-Curie à Tourcoing réalisent une pièce de théâtre avec ceux du lycée Max-Planck de Bielefeld ;
— Professeur d’allemand à Lille et vice-président de l’association Réseau Abibac, Christophe Lapalus souligne le rôle joué par les collèges pour initier les jeunes à la langue : « Depuis Lille, on constate que l’Abibac continue à se développer, là où d’autres sections ont localement plus de difficultés ».
Mais ce dynamisme n’empêche pas les problèmes structurels liés aux difficultés de recrutements et à la baisse des effectifs. « On a de moins en moins de professeurs qui ont un temps complet sur un établissement, déplore un professeur du secteur.
— le jumelage entre Roncq et Delbrück est en train de renaître grâce notamment aux efforts de Baptiste Decrock, étudiant en troisième année de médecine à Lille. "Pas besoin de parler allemand pour découvrir le pays. Et c’est vraiment intergénérationnel !
→ https://www.lavoixdunord.fr/1296369/article/2023-02-27/roubaix-tourcoing-l-allemand-langue-rare-mais-toujours-vivante-dans-les-colleges - 2023-02-23 > leprogres.fr > Portes ouvertes et beaux projets
Le collège Les Bruneaux ouvre ses portes pour accueillir les futurs élèvesmais aussi les simples curieux. L’occasion de découvrir les particularités. Ainsi, l’enseignement de l’Allemand avec la classe bilangue ou l’enseignement des Langues et Cultures de l’Antiquité sont proposés dès la classe de 6e. Les sections sportives handball ou boxe française permettront également aux plus sportifs de pratiquer ces sports dans le cadre de leur emploi du temps et sont compatibles avec toutes les LV2 (Allemand, Italien, Espagnol)...
→ https://www.leprogres.fr/education/2023/02/22/le-college-les-bruneaux-ouvre-ses-portes-au-public - 2023-02-22 > connexion-emploi.com > Stratégies de recherche d’emploi et de stage en Allemagne
Le marché du travail en Allemagne en 2023 pour les Français en recherche d’emploi.
Avec un taux de chômage de 5,3 % en 2022, l’Allemagne a connu un boom de l’emploi. Les années précédentes, la pénurie de main-d’œuvre qualifiée avait attiré de nombreux travailleurs des pays de l’Union européenne et hors U.E. touchés par le chômage. Les Français en recherche d’emploi en Allemagne font-ils partie de cette vague ? Quelles difficultés peuvent-ils rencontrer sur un marché de l’emploi allemand impacté par la crise sanitaire, l’inflation et la Guerre en Ukraine ?
Pour répondre à nos questions, nous avons interviewé Jérôme Lecot, Directeur chez Eurojob-Consulting, cabinet de recrutement franco-allemand.
→ https://www.connexion-emploi.com/fr/a/le-marche-du-travail-en-allemagne-un-eldorado-pour-des-francais-en-recherche-d-emploi - 2023-02-21 > vousnousils.fr > Améliorer l’encadrement des élèves mais supprimer des postes
En raison d’une baisse démographique, le gouvernement va supprimer 1500 postes, ce qui n’empêchera pas selon le ministère d’améliorer les taux d’encadrement des élèves.
Selon la DEPP, la France a l’une des pires gestions d’effectifs d’élèves d’Europe. Les chiffres dans l’article.
→ https://www.vousnousils.fr/2023/02/21/education-la-france-pays-en-europe-ou-les-classes-sont-les-plus-chargees-666983 - 2023-02-21 > republicain-lorrain.fr En Sarre les jardins d’enfants cherchent mais ne trouvent pas d’educatrices francaises
Le marché allemand est de plus en plus en quête de travailleurs français !
Les garderies d’enfants embauchent des éducatrices françaises. Elle doivent détenir le CAP petite enfance pour travailler comme "Kinderpflegerinnen" dans les "Kindergärten". Leur mission est de parler français aux jeunes allemands. Pourtant, il est difficile de recruter ce type de profil bien qu’il n’y ait pas d’obligation de savoir parler allemand !
→ https://www.republicain-lorrain.fr/education/2023/02/21/en-sarre-les-jardins-d-enfants-cherchent-mais-ne-trouvent-pas-d-educatrices-francaises - 2023-02-21 > lemonde.fr > Des débouchés en Allemagne pour une réfugiée ukrainienne
En Allemagne, 1 million de réfugiés ukrainiens.
Les entreprises, confrontées à des pénuries de main-d’œuvre, s’efforcent de soigner l’accueil des nouveaux arrivants.
Cette dame à qui les fils ont dit : Toi, tu parles allemand, tu devrais partir en Allemagne. "Alors j’ai pris le bus. J’ai rejoint Varsovie, et puis l’Allemagne."
Aujourd’hui, elle donne des rudiments d’allemand à 23 réfugiés afin qu’ils puissent démarrer un apprentissage en alternance dans l’entreprise. Treize autres jeunes apprennent l’allemand dans un autre cours.
Au départ, "je leur ai dit que je n’avais pas l’âme d’une prof. Mais je n’aime pas rester les bras croisés, et personne d’autre ne parlait allemand parmi les Ukrainiens ici, alors j’ai dit oui." Son cours permet aussi aux réfugiés de se retrouver et d’échanger, et ainsi de faciliter leur intégration, un souhait explicite de l’entreprise.
En novembre 2022, 22 % des réfugiés majeurs venus d’Ukraine occupent déjà des emplois rémunérés. "La volonté de travailler est très élevée". La moitié d’entre eux, faute de connaissances en allemand, travaillent dans des emplois en dessous de leurs qualifications.
Une autre préoccupation pragmatique : lutter contre le vieillissement de son personnel et le manque d’apprentis. Un problème structurel dans l’économie allemande.
Combien resteront en Allemagne ? C’est une question délicate, voire taboue. La moitié pourraient rester à long terme, en plus du regroupement familial : "Cela crée une base de coopération à long terme entre les deux pays."
"Il y a un énorme potentiel à bâtir des ponts entre l’Ukraine et l’Allemagne, même si certains employés restent au pays. Ils peuvent travailler à distance et faire vivre leur famille et les commerces locaux. Là-bas, les gens continuent de travailler, ils branchent leurs ordinateurs sur des batteries quand le courant est coupé. Ils se débrouillent. C’est peut-être une force qu’ils peuvent apporter à l’Europe.
→ https://www.lemonde.fr/emploi/article/2023/02/21/en-allemagne-un-million-de-refugies-ukrainiens-accueillis-en-un-an_6162707_1698637.html - 2023-02-18 > lanouvellerepublique.fr > Désamour de l’allemand, hélas. Mort programmée ?
Le jumelage entre Vendôme et Gevelsberg fête ses 50 ans.
Bernard Diry, professeur d’allemand retraité, était là en 1973 pour traduire les paroles du maire. "Il faut bien considérer l’époque dans laquelle nous vivions. Nous étions dix ans après la signature du traité de l’Élysée qui avait créé l’Office franco-allemand permettant de nombreux échanges entre les deux pays. Jamais nous n’avions à ce point misé sur les échanges entre les deux jeunesses."
Il put réaliser de nombreux voyages "dans un pays qui m’émerveillait par sa langue et sa culture".
Il partit pendant dix ans en Tunisie où il enseigna l’allemand.
Un enseignement qu’à son retour il a continué de pratiquer, aujourd’hui pour les membres de l’AVF (accueil des villes françaises), tout en déplorant le manque d’intérêt que semble susciter aujourd’hui la langue de Goethe. "L’allemand est victime d’une mort lente et programmée depuis près de trente ans. Ce n’est pas la faute des professeurs, mais une volonté venue de bien plus haut, comme en témoignent par exemple les propos de François Hollande qui ont révolté l’ambassadrice d’Allemagne lorsqu’il a déclaré qu’il s’agissait d’une langue trop élitiste et qu’il ne défendrait pas son enseignement. Mes nombreux amis allemands avaient alors été stupéfaits et meurtris par ces déclarations."
→ https://www.lanouvellerepublique.fr/vendome/vendome-gevelsberg-cet-ex-professeur-regrette-le-desamour-pour-la-langue-allemande - 2023-02-17 > l’Est Éclair.fr > La Mobiklasse, quel succès !
Découvrir l’Allemagne depuis sa classe, c’est possible grâce à la Mobiklasse. Le but de l’action est l’apprentissage de l’allemand, initier à la culture du pays voisin à travers des jeux et des animations ludiques.
L’animatrice est surprise de voir que ces élèves, qui ont depuis peu une initiation à la langue de Goethe, arrivent si bien à comprendre.
En fin de session, ils finiront par dire "c’est trop facile l’allemand". Pourtant, après le petit sondage, seuls trois élèves pensent vouloir entrer en classe bilangue en 6e. S’ils doivent choisir une deuxième langue au collège, beaucoup restent sur l’option espagnol. Mais quoi qu’il en soit, ils ont beaucoup apprécié cette intervention à laquelle ils ont participé très activement et qui en amène certains, quand même, à réfléchir quant à leur avenir linguistique au collège.
→ https://www.lest-eclair.fr/id456867/article/2023-02-16/les-primaires-de-morvilliers-la-decouverte-de-lallemagne - 2023-02-15 > vousnousils.fr > Dans un communiqué du SI.EN-UNSA, les Inspecteurs de l’Education Nationale expriment de fortes tensions.
Depuis plusieurs années, ils pointent un malaise profond, des relations dégradées avec les enseignants, un manque de soutien de la hiérarchie, un manque d’autonomie et des conditions de travail en détérioration.
Les inspecteurs, comme les enseignants, observent une complexification de leur métier due notamment à la multiplication de leurs missions. Les injonctions du ministère seraient aveuglément suivies par la hiérarchie intermédiaire des recteurs et des DASEN : "Ceux-ci leur enjoignent d’exercer sur les enseignants un contrôle tatillon qui inhibe les initiatives au lieu de les encourager".
→ https://www.vousnousils.fr/2023/02/15/le-mal-etre-des-inspecteurs-de-leducation-nationale-669770 - 2023-02-15 > lavoixdunord.fr > Vainqueresses du concours d’affiches franco-allemandes
Les professeurs d’allemand ont profité des Soixante ans du Traité de l’Élysée pour mettre en avant l’enseignement de cette langue. Six établissements ont proposé aux élèves un concours d’affiche sur le thème de l’amitié franco-allemande. Parmi la centaine de réalisations, celle de Noéline et Mathilde, en sixième au collège Germinal, s’est distinguée. "Nous avons mutualisé notre travail entre les 6 collèges, en proposant une play-list et un repas allemand », précise l’enseignante Julie Gorlier. Elle espère, comme ses collègues, que cette initiative permettra de dissiper les préjugés qui pèsent sur l’allemand et incitera les adolescents à le choisir comme seconde langue vivante.
→ https://www.lavoixdunord.fr/1292064/article/2023-02-15/biache-saint-vaast-noeline-et-mathilde-du-college-germinal-laureates-du-concours - 2023-02-15 > lanouvellerepublique.fr > Une autre belle animation Mobiklasse !
L’animatrice Mobiklasse Frederike Wißbach est intervenue auprès des élèves de 6e. Avec des petits jeux et des questions, elle leur a appris quelques mots d’allemand et leur a fait découvrir la culture allemande.
Quel est le monument le plus connu de la capitale allemande ? Quel est le cadeau sucré que les élèves reçoivent pour leur toute première rentrée scolaire ? Pour faire un choix, il faut connaître la langue et la culture. Les élèves ne connaissent pas l’allemand.
Thomas Rousset, professeur d’allemand, propose chaque année des petits cours tests aux élèves. Il intervient aussi une demi-heure par semaine auprès des CM2.
Cette année, le collège Joachim-du-Bellay a ouvert une section bilangue allemand en sixième. Onze élèves y prennent part.
35 élèves vont partir en Allemagne en mai 2023 et 37 jeunes Allemands vont être accueillis en mars 2023. « On recommence à exploiter le jumelage entre Montrichard et Eltville-Am-Rhein.
Clara Vallet, présidente du comité de jumelage, indique que celui-ci apportera une aide financière pour le voyage des collégiens.
→ https://www.lanouvellerepublique.fr/loir-et-cher/commune/montrichard-val-de-cher/loir-et-cher-a-montrichard-val-de-cher-le-college-joachim-du-bellay-veut-faire-connaitre-l-allemand - 2023-02-14 > cursus.edu > Le concept d’insécurité linguistique et comment le dépasser
L’apprentissage d’une autre langue demande d’acquérir vocabulaire, règles grammaticales et syntaxe. Puis vient le moment de mettre cela en pratique. Or la vie réelle fait beaucoup appel au verbal, ce qui peut nous mettre en insécurité linguistique.
La solution ? Dépasser ses craintes et parler, parler et parler !
L’article évoque l’expérience du Canada, où des anglophones peinent à apprendre le français.
Il y a une bibliographie à la fin de l’article, qui a l’air intéressante.
→ https://cursus.edu/fr/26698/genes-de-parler-une-autre-langue - 2023-02-13 > lepetitjournal.com > Un Français enseigne l’allemand à Bucarest
Virgile Prod’homme nous présente sa nouvelle école de langues, EDU+ School. Virgile a été responsable éducatif à la Faculté de langues et de littérature étrangère, directeur de la librairie française Kyralina, directeur des cours à l’Institut français de Roumanie à Bucarest et maintenant il vient de créer sa propre école de langues et de formations, EDU + School.
"La Roumanie et moi, c’est une histoire d’amour de plus de 10 ans. Après avoir vécu en Allemagne, République Tchèque et Autriche, j’ai trouvé mon pays d’adoption."
Actuellement, nous proposons 7 langues étrangères dont : français, roumain langue étrangère, allemand.
→ https://lepetitjournal.com/bucarest/communaute/virgile-prodhomme-nous-presente-sa-nouvelle-ecole-de-langues-edu-school-355738 - 2023-02-10 > lunion.fr > L’allemand dans l’agriculture aussi !
Au lycée de Crézancy, le Salon de l’Agriculture servira à faire connaître le métier d’éleveur.
Le lycée présente "Jolie", une vache laitière en 6e année de lactation. Ceci pour le "Trophée international de l’enseignement agricole (TIEA)".
Le professeur Serge Moroy résume ce concours : le but est de valoriser les enseignements agricoles et leurs liens avec les professionnels.
Le TIEA est à la croisée de toutes les disciplines. Crézancy a d’ailleurs remporté le titre l’an passé dans la section races laitières ainsi que le prix Erasmus.
Mais surtout, le TIEA impose une épreuve de communication déterminante. Les élèves sont évalués sur deux exercices : la rédaction d’un article de presse, sans oublier la présentation sur le ring, épreuve demandant une aisance certaine à l’oral devant un large public, et aussi en langues étrangères, car la séquence internationale doit être réalisée, au choix, en anglais, en allemand ou en espagnol.
On l’a compris, l’agriculture doit faire face au défi de la communication. Les agriculteurs ont conscience des problématiques. Le salon servira donc à dialoguer.
→ https://www.lunion.fr/id454857/article/2023-02-09/au-lycee-de-crezancy-le-salon-de-lagriculture-servira-mieux-communiquer-sur-le - 2023-02-10 > La Provence > le franco-allemand à Aix en Provence
(Article trouvé sur europresse.com, mais pas sur Internet !)
La Maison de l’Europe de Provence a organisé en mairie d’Aix, une rencontre des principaux acteurs franco-allemands. En partenariat avec le Centre Franco-Allemand de Provence et l’Association des Jumelages d’Aix-en-Provence, avec le soutien du Fonds citoyen franco-allemand et sous le double patronage du consulat général d’Allemagne à Marseille et de la Ville d’Aix-en-Provence, l’objectif est triple : souligner la riche amitié franco-allemande localement, mettre en avant les actions citoyennes européennes et faire mieux connaître les intervenants franco-allemands sur le Pays d’Aix.
De nombreux élus étaient présents, dont Stéphanie Fernandez, adjointe au Maire d’Aix pour les affaires européennes et Anne Rudisuhli, conseillère départementale des Bouches-du-Rhône, chargée des affaires européennes. Plusieurs associations ou instituts ont pu expliquer leurs activités : Association pour le développement de l’enseignement de l’Allemand en France, Fédération des villes jumelées des Bouches-du-Rhône, club d’affaires franco-allemand de Provence, les étudiants du parcours franco-allemand de l’IEP et ceux du Tübaix (cursus franco-allemand d’histoire à la faculté des lettres) ainsi que les dirigeants du club de basket de Tübingen venus spécialement pour évoquer la longue tradition sportive des deux villes. - 2023-02-09 > leberry.fr > Les collèges du Cher perdent des heures d’enseignement ; « une saignée », selon la FSU
Résumé de l’article. Le Cher est le département de l’académie qui perd le plus d’élèves. Petit à petit, on se demande quel sera l’avenir des établissements. Les représentants des enseignants ont présenté une motion dénonçant ce manque de moyens récurrent. Les parents et les élèves s’y sont associés. Elle a été votée à l’unanimité.
"En 2018, pour le même nombre d’élèves, il nous avait été alloué vingt-six heures de plus. La logique comptable s’est accélérée", regrettent les professeurs. "On aurait besoin d’une classe en plus, afin que les élèves de sixième les plus fragiles ne soient pas trente par classe".
Pour harmoniser besoins et dotation, Matthieu Pichard, de la FSU, rappelle que les établissements ont une "marge". Cela permet d’organiser des dédoublements de classes, des accompagnements spécifiques, garantir des options. Comme la dotation horaire baisse, les collèges doivent renoncer à ces aménagements, pour maintenir des classes à vingt-sept et non trente élèves. » À Saint-Germain, la professeur de lettres Yasmina Kerioui confirme : « Pour faire baisser le nombre d’élèves en classe, on sacrifie les projets innovants. »
En dix ans, les enseignants ont ainsi vu disparaître : la section européenne, l’option grec, les options bilangues (anglais, allemand, espagnol), l’option découverte professionnelle (DP3), l’option développement durable, les clubs « Ces gamins-là ne reçoivent pas l’enseignement auquel ils ont droit », constate Vincent Mabillot. « Or, on croit toujours en notre métier, en notre mission, rappelle Yasmina Kerioui. On ne peut pas rester les bras croisés. »
De son côté, le Dasen, M. Chiffre (tel est son patronyme), ramène les chiffres à des pourcentages. Il renvoie la balle aux chefs d’établissement "C’est à eux d’organiser la répartition des services. On examinera alors, d’éventuelles fermetures de postes."
Prudent, M. Chiffre rappelle que tout cela s’inscrit dans le cadre d’une politique ministérielle : "L’obligatoire est assuré. Et au sein de leur marge d’autonomie, les chefs d’établissement font des choix. »
Face à la probable augmentation d’enseignants travaillant dans plusieurs établissements, M. Chiffre précise : "Il y aura des accompagnements. Les choses ne se feront pas de manière abrupte."
Sur le dossier du difficile remplacement des professeurs absents, il sussure : "Il nous faut mener un travail de fond sur l’attractivité du territoire et du métier."
→ https://www.leberry.fr/bourges-18000/actualites/les-colleges-du-cher-perdent-des-heures-d-enseignement-une-saignee-selon-la-fsu_14260531 - 2023-02-09 > leprogres.fr > Initiation à l’allemand en primaire
Depuis le début de l’année scolaire, les élèves bénéficient des interventions hebdomadaires d’Hélène Puissant, professeure agrégée d’allemand au lycée Duhamel à Dole. Ces cours se déroulent dans le cadre du Programme Emile (Enseignement des matières par l’intégration d’une langue étrangère), visant à promouvoir la découverte et l’initiation à la pratique d’une langue et d’une culture étrangère au travers d’activités diverses.
Les élèves ont notamment travaillé sur un projet d’arts plastiques en étudiant des œuvres de l’artiste Gustav Klimt.
Tous ont découvert au travers de cette approche ludique, que l’apprentissage de la langue allemande n’était pas aussi difficile que l’imaginaire populaire le laisse penser, pour peu que les conditions d’apprentissage mettent les élèves en confiance pour s’exercer à l’oral et en situation de réussite.
Cette expérience peut avoir des suites bénéfiques pour l’entrée au collège Ledoux qui propose cette langue. Ils auront un avantage non négligeable pour leur avenir, sachant que la maîtrise de l’allemand constitue un point fort important dans le contexte professionnel européen.
→ https://www.leprogres.fr/education/2023/02/09/les-eleves-de-cm1-et-cm2-ont-ete-inities-a-l-allemand - 2023-02-07 > lexpress.fr > Défendre les langues régionales, c’est défendre les Droits de l’Homme
Le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies écrit au gouvernement français après une plainte déposée par le réseau européen des langues régionales ELEN.
En effet, le Conseil constitutionnel déclarait en 2021 contraire à la loi fondamentale certains articles de la loi Molac de promotion des langues régionales. Et notamment celui visant à étendre à l’enseignement public l’enseignement dit "immersif" - dans lequel une majorité de cours a lieu en occitan, en breton, en basque, etc.
En effet, la protection des droits linguistiques est bel et bien un droit de l’Homme. En attestent de nombreux textes internationaux :
l’article 2 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme : "Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation."
ONU, Pacte international relatif aux droits civils et politiques, article 26 : "La loi [...] garantit à toutes les personnes une protection égale et effective contre toute discrimination fondée notamment sur la race, la couleur, le sexe, la langue , la religion, les opinions politiques ou autres, l’origine nationale ou sociale, la fortune, la naissance ou autre statut" (article ratifié par la France en 1980).
Conseil de L’Europe, Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales, article 14 :"La jouissance des droits et libertés reconnus dans la présente Convention doit être assurée, sans distinction aucune, fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, la langue , la religion, les opinions politiques ou toutes autres opinions, l’origine nationale ou sociale, l’appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance ou toute autre situation » (article ratifié par la France).
Union européenne, Charte européenne des droits fondamentaux, article 21 : "Est interdite, toute discrimination fondée notamment sur le sexe, la race, la couleur, les origines ethniques ou sociales, les caractéristiques génétiques , la langue, la religion ou les convictions, les opinions politiques ou toute autre opinion, l’appartenance à une minorité nationale, la fortune, la naissance, un handicap, l’âge ou l’orientation sexuelle" (charte contraignante pour tous les Etats-membres depuis 2007).
"Pour le Conseil d’État, les traités internationaux ont une valeur supérieure à celle d’une loi. La ratification de ces textes a donc valeur légale et même constitutionnelle", comme le souligne le sociolinguiste Philippe Blanchet.
L’État français a une manière curieuse de concevoir la Nation. Dans la tradition républicaine, en effet, il est censé n’y avoir chez nous qu’un seul peuple, le peuple français, dont l’unité a valeur constitutionnelle. C’est en tout cas ce qu’a affirmé en 1999 le Conseil du même nom pour refuser la ratification de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires. Selon lui, ce principe fondamental "s’oppose à ce que soient reconnus des droits collectifs à quelque groupe que ce soit".
C’est peu dire que cette vision très singulière n’est pas partagée par nos voisins. En Italie, par exemple, les droits linguistiques des minorités sont au contraire inscrits depuis 1948 parmi les principes fondamentaux de la Constitution : "La République protège par des normes particulières les minorités linguistiques" (article 6). En Suisse, "les langues nationales sont l’allemand, le français, l’italien et le romanche." (article 4) tandis que "les cantons déterminent leurs langues officielles." (article 70) - un système qui, transposé en France, donnerait à l’alsacien un statut officiel en Alsace, de même que pour le corse en Corse, le basque au Pays basque, etc. Même au Maroc, qui ne passe pas pour un modèle en matière de droits de l’Homme, la loi fondamentale est ainsi rédigée (article 5). "L’arabe demeure la langue officielle de l’État [...]. De même, l’amazighe constitue une langue officielle de l’État, en tant que patrimoine commun à tous les Marocains sans exception. "Dans la majorité des États du monde, une large reconnaissance du plurilinguisme est la règle", résume Philippe Blanchet.
Il existe chez nous une confusion entre intégration et assimilation. Certes, dans toute société, un certain degré d’intégration est nécessaire. En revanche, celle-ci ne devrait pas être poussée trop loin afin de respecter les droits culturels de chacun. "La protection des minorités vise à ce que l’intégration ne se transforme pas en intégration non désirée", écrit ainsi l’ONU.
Les observations de l’institution internationale au gouvernement français ne doivent cependant pas donner trop d’espoir aux amoureux de la diversité culturelle. Aussi rudes soient-elles, en effet, elles ne changeront rien sur le plan juridique dans la mesure où l’institution ne dispose d’aucun pouvoir de coercition. Symboliquement, en revanche, l’affaire est fâcheuse pour une Nation qui se veut le "pays des droits de l’Homme".
Pour aller plus loin
La République et les langues, par Michel Launay. Editions Raisons d’agir.
Le linguiste plaide pour une approche positive du bilinguisme, synonyme de curiosité intellectuelle et d’ouverture à l’autre.
Capes d’occitan : le ministère diminue le nombre de postes. De 4 on passe à 3, ce qui provoque la colère des enseignants et des défenseurs de la diversité culturelle.
Dites "dialogueur" et non chatbot, selon la suggestion de la commission d’enrichissement de la langue française pour désigner les logiciels spécialisés dans la conversation en langage naturel avec les humains. Le fameux ChatGPT, qui repose sur l’apprentissage profond, en offre l’un des exemples les plus spectaculaires.
Conférence à Quimper le 10 février 2023 : "Sauvons les langues régionales"
Et si demain on disait adieu à la dictée de nos grands-parents ? Si l’on apprenait à bien écrire avec son téléphone ou à obtenir un diplôme en orthographe ? Ce sont peut-être des solutions pour faire face à la hausse des fautes en français à l’école. Ecoutez ce surprenant épisode de "La Loupe", l’émission audio quotidienne de L’Express.
Nolwenn Korbell répond à Michel Onfray. En 2016, ce dernier comparait les langues régionales à "un dispositif tribal" et à "une machine de guerre anti-universaliste". L’artiste bretonne Nolwenn Korbell lui répondait par un discours fort et émouvant, qu’elle achevait par des citations en allemand de Bertolt Brecht. Où l’on comprend que la fermeture d’esprit ne situe pas là où certains le croient. [Recherches infructueuses pour retrouver ces enregistrements.])
Québec : campagne vidéo d’Impératif français, organisme culturel de recherche et de communication voué à la promotion de la langue française, pour promouvoir notre langue au Québec.
→ https://www.lexpress.fr/culture/defendre-les-langues-regionales-cest-defendre-un-droit-de-lhomme-K5AS3NL3YRBL7A74NY5NQQAQVM - 2023-02-07 > bmart.fr > L’allemand, en voie de disparition dans les écoles ?
Mardi 7 février 2023, Smart Éducation reçoit Thérèse Clerc, présidente de l’ADEAF - 2023-02-06 > l’Est Républicain.fr > Journée franco-allemande
Les élèves ayant choisi l’allemand ont fêté la journée de l’amitié franco-allemande qui se déroule depuis 2003. Ingrid Nicod et Bénédicte Jacquot, professeures des écoles habilitées pour l’enseignement de l’allemand, sont à l’origine du projet. Les élèves ont réalisé des Schultüten, qui sont des cornets en papier remplis d’une carte de présentation, d’une carte de compliments, d’un cadeau, de devinettes culturelles et de vocabulaire allemand. Ils les échangeront avec les collégiens.
Le but du traité de l’Élysée est d’améliorer la connaissance de ce pays voisin, de promouvoir la langue du pays partenaire et d’informer parents et enfants sur les possibilités d’échanges. - 2023-02-03 > letudiant.fr > Les bonnes raisons de prendre allemand en LV2 au collège. Interview de nos collègues !
L’allemand est la première langue européenne. C’est aussi un véritable atout pour l’insertion professionnelle. Mais seulement 15% des élèves apprennent cette langue au collège.
Il existe de nombreuses (et bonnes) raisons de faire le choix de l’allemand au cours de votre scolarité.
Les chiffres sont sans appel. L’allemand est la première langue européenne, parlée par un Européen sur cinq.
Et contrairement aux idées reçues, l’apprentissage de la langue de Goethe n’est pas si difficile ! « Toutes les langues ont leurs exigences. Il faut apprendre sa leçon, son vocabulaire, et s’entraîner régulièrement, cela vaut pour toutes les langues », affirme Katrin Goldmann, professeure d’allemand au collège Martin Luther King à Buc (78).
« L’allemand est la langue la plus recherchée sur le marché du travail en France », soutient Odilon Semprey, professeur d’allemand au collège René Cassin à Noidans-lès-Vesoul (70). Une offre d’emploi sur sept exige une connaissance de l’allemand. - 2023-02-02 > ouest-france.fr > Au lycée, Abibac et section euro allemande pour la Journée franco-allemande
Dans le cadre du renforcement de la liaison collège-lycée, le lycée Salvador-Allende accueillait les élèves germanistes du collège Nelson-Mandela. Une occasion pour les collégiens, autour de plusieurs ateliers, de mieux connaître les sections de l’enseignement de l’allemand proposées par le lycée. Ce fut un moment fort qui a permis à mes élèves de mieux appréhender leur orientation et la vie lycéenne, se réjouit Valérie Violette, enseignante d’allemand au collège. - 2023-02-02 > lhumanite.fr > La chronique de Cynthia Fleury. L’État hitlérien populaire
Depuis les accords dits d’Abraham (2020), les Émirats arabes unis ont "normalisé" leurs relations avec Israël. Ils viennent tout récemment de rejoindre la toute petite liste des États du monde arabe (Maroc, Bahreïn) qui ont dans leur programme scolaire obligatoire, primaire et secondaire, l’enseignement de la Shoah. Ils prendront peut-être le temps de lire le travail de Götz Aly, historien allemand du nazisme, qui a fait paraître, en 2005, Comment Hitler a acheté les Allemands. Le IIIe Reich, une dictature au service du peuple, traduit en français par Marie Gravey, et publié en poche chez Flammarion (2022). Véritable leçon de choses pour expliquer comment un peuple se laisse acheter pour préserver son bien-être et commettre les pires atrocités.
Jamais, commente Aly, le Führer ne demanda au peuple allemand des concessions réelles et financières pour assumer la folie de la guerre. Ni larmes, ni sang, ni sueur, mais à l’inverse des « bienfaits sociaux » et des annonces régulières aux petits épargnants allemands pour leur promettre de ne jamais utiliser leurs épargnes pour couvrir les dettes de guerre. « L’image d’un État hitlérien en tous points autoritaire est fausse. » Le consensus ne résultait pas d’une conviction idéologique ; il était sans cesse « acheté » par une corruption systématique. En avril 1945, l’officier britannique Julius Posener retourna dans sa patrie d’origine, l’Allemagne. Il s’attendait à voir des visages défaits, comme en Italie et en France. « Ils avaient bonne mine, avaient des couleurs, étaient pleins d’entrain et plutôt bien habillés. » La politique du Reichsmark avait été plus efficace que celle du IIIe Reich. - 2023-02-01 > leprogres.fr > Festival de la langue allemande au cinéma
Huit films en version originale allemande, sous-titrée, ont été sélectionnés. De plus, un événement phare du festival a eu lieu : le Stammtisch. Un Stammtisch est une rencontre de personnes qui veulent parler allemand. Une quinzaine de personnes se sont retrouvées autour de Vincent Muller. Après une présentation des huit films à l’affiche du festival, les germanophones ont parlé dans la langue de Goethe, sur des sujets variés ; chacun à son niveau et sans stress ; rien qu’un moment chaleureux et enrichissant. - 2023-01-31 > lunion.fr > Une webradio franco-allemande bénévole et un échange
Une webradio franco-allemande a été créée par l’association ECCO de Donchery, qui a également développé un échange avec l’Allemagne.
La DASEN des Ardennes, Catherine Moalic, salue « un projet concret qui attire les jeunes ».
On diffuse des émissions depuis deux ans, certaines sont en langue française et d’autres en allemand, dit le bénévole Clément.
Le lien avec l’Allemagne est né en 2016. Charlotte, volontaire en service civique, s’est rendue en Allemagne dès le lancement du programme. "Nous souhaitons mettre en place une exposition sur le thème France - Allemagne avec la participation du photographe Serge Anton. Et d’autres projets sont à suivre".
Nicolas Villenet, suppléant du député des Ardennes Jean-Luc Warsmann, salue le travail des bénévoles : "Il y a un partenariat très fort avec l’Allemagne et on présente la langue différemment".
Catherine Moalic : « La jeunesse et le sport rejoignent l’Éducation nationale et assurent une continuité en dehors du temps scolaire." pour "aider les enfants à faire ce pas supplémentaire et les confronter à d’autres cultures pour s’ouvrir à l’autre". - 2023-01-31 > ouestfrance.fr > Lycée cherche prof d’allemand sur Leboncoin
Depuis un an, le lycée privé catholique Champ-Blanc, ne trouve pas de professeur d’allemand pour suppléer le titulaire, placé en arrêt. La recherche est tellement difficile que l’établissement a décidé de passer par le site internet Leboncoin…
La démarche dit les difficultés rencontrées par les établissements pour recruter des enseignants. L’établissement a tout tenté, auprès du rectorat, de l’Adec (Association pour la direction de l’enseignement catholique), et même de Pôle emploi, dit l’assistante de direction Lucie Bossard. Mais la situation n’est toujours pas réglée. L’année dernière, une professeure d’allemand à temps plein dans un autre établissement est venue faire quelques compléments d’heures, surtout pour les élèves de Terminale en vue du Bac. Depuis la rentrée, ce sont deux autres professeures d’allemand, également à temps plein ailleurs, qui viennent combler les manques. Mais la solution n’est pas viable à long terme. Ce n’est confortable ni pour les familles, ni pour les élèves. Cela ne peut pas durer dans le temps… Certaines disciplines sont plus impactées que d’autres par le problème, l’allemand en tête avec le français et désormais les sciences.
Le manque de professeurs est tellement prégnant sur le secteur, comme du reste sur le territoire national, que la Direction diocésaine de l’enseignement catholique a récemment envoyé un courrier aux parents d’élèves en lançant un appel à l’aide : Si vous connaissez dans votre entourage des personnes qui pourraient être disponibles et intéressées pour effectuer des remplacements, n’hésitez pas à les inviter à prendre contact avec le service recrutement. - 2023-01-31 > estrepublicain.fr > Pénurie d’enseignants d’allemand en LP
Le lycée des métiers se trouve sans professeur d’allemand depuis la rentrée. Une absence qui fait bondir les représentants des parents d’élèves. Pour eux, cela a de quoi creuser les inégalités entre lycéens issus d’enseignements professionnels et élèves en filière générale.
La dotation prévoyait un poste de 7 heures 30 hebdomadaires. Mais en septembre, aucun professeur d’allemand, ni d’espagnol, ne s’est présenté. Le poste d’espagnol a été pourvu en janvier. Mais en allemand, il n’y a toujours personne, alors que pour le bac, l’allemand est évalué en contrôle continu. Sans note, comment ça va se passer pour les quatorze élèves concernés ?
Le proviseur incrimine « un contexte de pénurie de main-d’œuvre » et assure que les élèves de terminale ne seront pas pénalisés par cette absence d’enseignant. - 2023-01-29 > leprogres.fr > Les futurs 6e découvrent le collège
Pour un écolier, découvrir le collège où il ira en septembre est un moment particulier.
Pour certains c’était impressionnant. « C’est grand ! », murmurait un écolier.
Avant de visiter les lieux, les responsables du collège présentent les options proposées : la classe bilangue (allemand ou italien), le parcours européen (approche de l’allemand, l’italien et l’espagnol) afin de choisir la deuxième langue étudiée en cinquième en connaissance de cause, sections sportives.
Les répétitions de la nouvelle chorale de quartier, mise en place dans le cadre du dispositif "école ouverte", ont lieu au collège. Cela crée des liens entre les écoles primaires et le collège, se réjouit Djamel Mahiaoui, le principal.
En troisième, il faudra choisir une orientation. Au réfectoire, les représentants de différents corps de métier et lycées présentent les impératifs de leur secteur. En effet, une réflexion approfondie s’impose avant de s’engager après la troisième. Police, pompiers, armée, métiers du bâtiment, de l’enseignement, de la chimie ou lycée hôtelier ont attiré les élèves de 4e et 3e. - 2023-01-28 > la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe > Reportage en vidéos
L’allemand, un plus pour les collégiens, les lycéens et les étudiants guadeloupéens. Les élèves germanistes de Guadeloupe fêtaient l’amitié franco-allemande. Au lycée de Petit Bourg, c’est en présence d’une jeune Allemande qu’une journée franco-allemande a été organisée. Barbara Primzing, lycéenne du programme Voltaire. Une occasion pour valoriser cet enseignement, pour Claudia Valère enseignante d’allemand. Or le lycée revoit à la baisse son intérêt pour cet enseignement malgré les efforts de la mission ad hoc de l’académie pour le pérenniser et le valoriser. Pour Claudia Valère, tout occasion est bonne à prendre pour promouvoir l’allemand et redynamiser son apprentissage en Guadeloupe. D’autant qu’elle est sure que les Guadeloupéens ont une réelle aptitude pour l’apprentissage de l’allemand. - 2023-01-27 > l’Est Républicain.fr > Deux concerts
Sur une proposition académique Goethe Institut de Nancy et la convention plurilinguiste et transfontalière, deux concerts se sont déroulés en Meuse, à Bar-le-Duc et à Thierville.
Une centaine d’élèves germanistes de CM1, CM2 et 6e, des groupes scolaires Jardin-Fontaine, Thierville-Village et collège Saint-Exupéry, se sont retrouvés à la salle des fêtes. Sur scène le chanteur allemand Cattu les a accueillis en chantant dans sa langue maternelle. Cette manifestation se déroulait dans le cadre de l’enseignement de l’allemand, montrant cet apprentissage ludique et vivant, avec une participation interactive. Très impliqués, les élèves ont fait de gros efforts pour répondre à Cattu en désignant les instruments de musique utilisés : une guitare, un tambourin, des cymbales entre autres. Invités à monter sur scène, filles et garçons se sont initiés à la pratique des instruments tout en prononçant leur nom en allemand. Dans la salle, il régnait une belle ambiance ! - 2023-01-27 > wdr.de > Lehrermangel in NRV : Lösungsvorschläge der KMK
Am Freitagmittag hat eine Experten-Kommission der Kultusministerkonferenz (KMK) ihre Lösungsvorschläge präsentiert :
— Teilzeit begrenzen,
— Klassen vergrößern und
— Lehrkräfte zu mehr Unterrichtsstunden verpflichten.
Deutschlandfunk / Campus und Karriere
Lehrkräftemangel : Beratergremium der KMK gibt Empfehlungen :
— Pensionierte « reaktivieren »,
— Achtsamkeitstraining,
— Super-Vision - 2023-01-25 > La Gazette des communes (web) > La dynamique est là entre régions françaises et Länder allemands
Interview d’Anne Tallineau, cosecrétaire générale de l’OFAJ
Mme Tallineau a confiance en l’avenir des relations entre jeunes Français et Allemands.
A.T. — On remarque une reprise très importante des échanges entre jeunes français et allemands depuis le printemps 2022. Nous faisons même face actuellement à trop de demandes par rapport à nos moyens disponibles. Le déclin de l’apprentissage de la langue de l’autre ne se reflète donc pas dans les échanges, et on ne peut que s’en féliciter.
La Gazette — Selon le sondage que vous publiez, les jeunes de 16 à 25 ans souhaitent un approfondissement de la coopération entre les deux pays... mais aussi "moins de romantisme, plus de pragmatisme et de détachement", selon la chercheure Claire Demesmay.
A.T. — On constate toujours un attachement à l’Europe et à la relation franco-allemande. La relation entre nos deux pays s’est inscrite dans le paysage. En 1963, moins de vingt ans après la guerre, il était audacieux de signer un traité d’amitié. Il y avait là une dimension émotionnelle, qu’on peut appeler "vision romantique". Vous n’avez pas aujourd’hui dans le monde deux autres pays indépendants ayant des liens aussi étroits, tant au niveau de l’État que de leurs sociétés civiles. On a simplement dépassé l’idée de réconciliation et chacun est conscient que France et Allemagne doivent avancer main dans la main pour faire progresser l’Europe.
La Gazette — Quel rôle les collectivités doivent-elles jouer ?
A.T. — Nous avons signé des conventions de coopération avec des régions françaises et des Länder allemands, en cherchant à atteindre en particulier les jeunes moins favorisés. C’est notre programme « Diversité et participation ». Ainsi entre l’Île-de-France et le Brandebourg, la Nouvelle-Aquitaine et le Land de Hesse, l’Occitanie et la Saxe. Certains liens unissent des territoires extrêmement éloignés de la frontière franco-allemande. C’est intéressant car ce n’est pas la même chose de pratiquer un échange avec l’Allemagne quand on vit à Colmar (Haut-Rhin) ou Strasbourg (Bas-Rhin) et quand on est à Toulouse (Haute-Garonne). Il y a aussi le réseau entre Marseille (Bouches-du-Rhône) et Hambourg. La dynamique est là. J’en veux aussi pour preuve la Déclaration commune signée mi-janvier à Strasbourg entre régions françaises et Länder allemands. L’Ofaj était bien sûr présente à cette rencontre, dont l’un des axes a été la jeunesse.
La Gazette — Et les jumelages ?
A.T. — C’est avec l’Allemagne que la France en enregistre le plus, environ 2200. Ils donnent lieu à énormément d’activités. Le problème est d’arriver à renouveler les équipes de bénévoles qui les font vivre.
La Gazette — Le franco-allemand est-il prêt pour les 60 ans à venir ?
A.T. — L’Ofaj fête son 60e Anniversaire cette année, avec une multitude de programmes, comme Travail chez le partenaire ou encore L’Europe commence dans ta ville, un appel à projets qui veut motiver des jeunes à s’engager dans des politiques publiques au niveau de leur commune.
L’Ofaj met aussi en oeuvre un instrument créé par le Traité d’Aix-la-Chapelle de 2019, le Fonds citoyen franco-allemand, intergénérationnel, tandis que l’OFAJ s’arrête à trente ans. Il accompagne des projets de la société civile, quel que soit l’âge des protagonistes. Les gouvernements français et allemand ont doublé son budget l’an dernier, parce qu’il y avait trop de demandes. Et les moyens s’annoncent déjà insuffisants.
Vers un passe Culture trinational ?
Le projet figure noir sur blanc dans la Déclaration conjointe du conseil des ministres franco-allemand qui s’est tenu dimanche 22 janvier 2023 à Paris : un KulturPass inspiré du dispositif français de passe Culture, verra le jour en Allemagne au plus tard en juin.
« Maintenant que cet outil existe en Espagne, en France et donc bientôt en Allemagne, je ne doute pas qu’il y ait un jour une phase 2 lors de laquelle les jeunes pourront utiliser leur passe quand ils voyageront dans l’un ou l’autre pays », a confié la ministre française de la Culture, Rima Abdul Malak, à La Gazette.
https://www.lagazettedescommunes.com/848008/la-dynamique-est-la-entre-regions-francaises-et-lander-allemands - 2023-01-23 > La Provence > Aix a tout pour être une vitrine de l’Europe des citoyens
Trois questions à Alain-Pierre Merger, président de la Maison de l’Europe.
La MDE est un mouvement civique existant depuis 20 ans. Elle a pour objectif de mettre l’Europe au niveau des citoyens en leur donnant une conscience européenne et des moyens d’expression et d’action dans la société.
Le partenariat avec le Centre franco-allemand de Provence permet
— de se soutenir mutuellement,
— de se consulter pour faire des manifestations communes
— de mettre en relation les citoyens des deux pays, qui sont les acteurs des relations allemandes.
L’association de jumelage d’Aix-Tübingen
— permet le développement de l’enseignement de l’Allemand en France et
— dynamise des jumelages situés dans des petites communes.
Sur Aix, deux diplômes franco-allemands sont organisés :
— le Tubaix, un cursus littéraire,
— et le parcours franco-allemand de l’IEP d’Aix.
La MDE vient de recevoir le Prix de l’amitié franco-allemande : la fierté d’être reconnu à l’échelle européenne. Il faut agir sur l’Europe, dans le respect des États nationaux. Au-delà des États, ce sont des peuples qui se rencontrent. LA MDE a réussi à constituer un tissu européen : les associations européennes et nationales se connaissent et travaillent ensemble.
Les projets pour l’année 2023
— Continuer avec les clubs sportifs, en particulier les clubs de basket. Le 27 janvier, première rencontre des acteurs aixois des relations franco-allemandes à l’occasion des 60 ans du traité de l’Elysée. Des responsables de clubs sportifs de Tübingen seront présents. Cela permettra d’instaurer une dimension populaire." - 2023-01-23 > nousvousils.fr > Les Français n’apprennent plus l’allemand ni les Allemands le français
A l’occasion du 60e anniversaire du Traité de l’Elysée, l’ADEAF (Association pour le Développement de l’Enseignement de l’Allemand en France) et la VdF (Verein der Französischlehrer:innen, fédération allemande des professeurs de français ) adressent une lettre commune au Président Emmanuel Macron et au Chancelier Olaf Scholz.
Les deux associations réclament
— Deux langues vivantes dans tous les cursus, avec 3 heures hebdomadaires, un minimum pour l’apprentissage de la langue du partenaire ;
— Un véritable plan de relance de l’apprentissage de la langue du partenaire, doté de moyens financiers, adapté à la situation de chaque pays et élaboré en concertation avec les professeurs d’allemand en France et les professeurs de français en Allemagne.
Les enseignants sceptiques quant à l’efficience des actions gouvernementales en faveur de l’apprentissage de l’allemand. - 2023-01-24 > letelegramme.fr > Le recteur et le maire visitent une école modèle
L’enseignement de l’allemand ne connaît pas la crise à la Gentillerie.
Devant la porte d’entrée de la classe de CE2-CM1, un "Willkommen" annonce la couleur : ici, l’allemand a toute sa place. D’origine suisse, l’enseignante Olivia Van der Straeten se plaît à "raconter et faire vivre l’Allemagne en classe, notamment par la gastronomie, le jeu et le chant".
Elle n’hésite pas à arborer des tenues traditionnelles en classe lorsque l’occasion s’y prête « pour rappeler l’importance des traditions en Allemagne ».
Contrairement à la tendance nationale, l’apprentissage de l’allemand ne connaît pas de perte de vitesse à la Gentillerie. « Les enfants sont très sensibles à l’amitié franco-allemande », assure la directrice de l’école, Maryline Perron. L’enseignante salue "la flexibilité des jeunes élèves à jongler entre les langues". L’école développe des échanges et monte des projets dans le cadre d’Erasmus Plus et du Parcours d’ouverture européenne et internationale (POEI).
Un engagement tout au long de l’année qui a valu à l’école de la Gentillerie de décrocher la labellisation nationale Euroscol en 2022, décernée par le Ministère de l’Éducation Nationale pour les établissements engagé dans les échanges internationaux. - 2023-01-23 > À voir, les photos du nombre 60 vues de haut, en France et en Allemagne !
Le collège Clos-Chassaing, à Périgueux (Dordogne) organise depuis des décennies des échanges avec l’Erasmus Gymnasium de la ville jumelle d’Amberg. Il était en première ligne avec une manifestation symbolique, préparée par la professeure d’allemand Andrée Paré et le principal Stéphane Brochon.
Les élèves ont marqué l’anniversaire du Traité de l’Élysée, en attendant de recevoir en mars leurs correspondants. Ils étaient réunis dans la cour pour former le nombre 60, visible depuis le ciel, sur fond de drapeaux des deux pays. Cette opération était menée en même temps à Amberg.
Dans la cour de l’établissement, les deux drapeaux étaient liés par un cœur symbolique. - 2023-01-23 > sudouest.fr > Un super collège pour l’allemand !
Les élèves germanistes du collège Clos-Chassaing de Périgueux étaient réunis dans la cour de leur établissement pour marquer l’anniversaire du traité de coopération, à la base des jumelages et échanges scolaires importants entre les deux pays. Ils se sont mis aux couleurs de l’Allemagne pour une photo, alors qu’à la même heure au Gymnasium Erasmus d’Amberg, en Bavière, les élèves francophones faisaient de même.
Des images qu’ils vont s’échanger dans les jours à venir via Internet. Une opération organisée par la professeure d’allemand de Clos-Chassaing, Andrée Paré, et le principal Serge Devaux.
Le collège périgourdin reste à la pointe pour l’enseignement de l’allemand : il compte une centaine d’élèves étudiant cette langue, tous niveaux confondus, notamment avec les classes bilangues et un cursus maintenu en LV1 allemand, ce qui reste unique dans la région.
Mme Laporte, la nouvelle directrice départementale de l’éducation nationale en Dordogne, confie qu’elle est une ancienne professeure d’allemand.
Tous les ans, les élèves de Clos-Chassaing vont passer dix jours à Amberg et les jeunes Allemands sont accueillis à Périgueux en retour. À un moment où l’enseignement de cette langue recule, alors que les possibilités d’emplois en Allemagne sont importantes, on peut mesurer tout l’enjeu de ce qui est pratiqué dans ce collège périgourdin.
(Les deux articles ne sont pas d’accord sur le nom du principal du collège, mais le site de l’établissement ne présente pas d’organigramme.) - 2023-01-23 > ouest-france.fr > Journée franco-allemande à Cholet
L’enseignante d’allemand, Inna Sokolova, une Russe férue des langues, a fédéré les classes de la 5e à la 3e pour mettre en lumière la culture germanique, des inventions célèbres, des marques de voitures, des enseignes d’hypermarchés, etc..
Elle s’est adressée à de multiples organismes pour soutenir le projet : l’Ambassade d’Allemagne à Paris, le Goethe Institut, l’ADEAF…
Le projet a impliqué l’investissement des professeurs d’art plastique, d’histoire, de musique. De même, l’atelier Segpa a réalisé deux ours géants, symboles de paix et d’amitié entre les nations.
L’enseignante se désole : L’allemand perd des élèves chaque année, donc il faut sensibiliser et plus encore les élèves de 6e qui feront leur choix de seconde langue à la rentrée 2023.
De petits drapeaux allemands donnent des airs de fête et, à la cantine, le menu promeut aussi la langue de Goethe : Sauerkraut mit Würstchen et Schwarzwälder Torte ont été fort appréciés par les jeunes. - 2023-01-23 > Radio Télévision Suisse.ch > Comment se sentent les populations dans le couple franco-allemand ?
Tout est intéressant mais pour l’ADEAF c’est 6’25 !
Français et Allemands se parlent moins mais tiennent à l’autre... - 2023-01-23 > Deutschlandfunk.de >
„Deutsch lernen“ in Frankreich : Ungebrochener Abwärtstrend - 2023-01-23 > welt.de > Die deutsche Kultur ist den Franzosen fremd geworden
Der Deutschland-Spezialist Sylvain Fort war enger Berater von Präsident Emmanuel Macron. Im Interview zieht er eine desaströse Bilanz des deutsch-französischen Verhältnisses – mit gefährlichen Folgen für Europa. Die Schuld gibt er Frankreichs Schulen, aber auch Angela Merkel und Olaf Scholz. - 2023-01-23 > radioclassique.fr > Journal de 7h du 23 janvier
On entend Thérèse Clerc et Jacques-Pierre Gougeon, le directeur de l’Observatoire sur l’Allemagne : « Il y a un travail à faire sur l’image ». - 2023-01-23 > rfi.fr > Grand Reportage. France - Allemagne : comment les peuples se sont réconciliés
Le 22 janvier 1963, le président français Charles de Gaulle et le chancelier allemand Konrad Adenauer signent le Traité de l’Élysée, traité qui est considéré comme la pierre fondatrice de l’amitié franco-allemande. C’était il y a 60 ans. Le symbole d’autant plus fort que moins de vingt ans auparavant, la guerre et ses atrocités ravageaient encore le Vieux continent. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la rancœur et la méfiance règnent encore en France…
Une émission très intéressante qui relate les points de vue des Français et des Allemands, avec des amitiés durables grâce à l’OFAJ. - 2023-01-22 > elysee.fr > Conférence de presse conjointe du Président Emmanuel Macron et du Chancelier d’Allemagne Olaf Scholz
Le 23ème Conseil des ministres franco-allemand, à l’occasion des 60 ans du Traité de l’Elysée sur la coopération franco-allemande, prolongé par le traité d’Aix-la-Chapelle sur l’intégration et la coopération franco-allemandes, signé le 22 janvier 2019.
"nous accentuerons nos efforts pour l’apprentissage de nos langues respectives". Nous vous avons entendu, monsieur le président de la République. Peut-être peut-on regretter que cette déclaration soit pour le moins rapide et par trop imprécise. à 9:35.
- 2023-01-22 > lacledeslangues.fr > 22. Januar 2023 - 60 Jahre Élysée-Vertrag
Presseschau von « La Clé des langues » :
Süddeutsche Zeitung, 20/01/2023 : Zwischen Feier und Frust
Es hakt zwischen Deutschland und Frankreich, doch wollen die Nachbarländer mit viel schönem Vokabular feiern. Alle Streitpunkte sind nicht ausgeräumt.
FAZ, 21/01/2023 : Enge deutsch-französische Wirtschaftsbeziehungen
Ungeachtet immer wiederkehrender politischer Verstimmungen. In vielen Branchen gibt es heute Verflechtungen, wie sie zu Zeiten von Konrad Adenauer und Charles de Gaulle aufgrund von Sprachbarrieren oder vererbter Feindseligkeiten noch undenkbar waren.
Deutsche Welle, 22/01/2023 : Deutsch-französische Freundschaft wegen Ukraine-Krieg in der Bewährungsprobe
Handelsblatt, 22/01/2023 : Weniger Pathos, mehr Projekte
Enge Beziehungen zwischen Deutschland und Frankreich, aber die Partnerschaft braucht dringend eine Vertiefung – vor allem auf konkreten Kooperationsfeldern.
Der Standard, 22/01/2023 : Paris und Berlin sind zur Allianz verdammt
Die « Entente » bleibt für beide Seiten alternativlos. - 2023-01-22 > ouestfrance.fr > Je dois énormément à ma professeure d’allemand, elle a changé ma vie !
Une Française originaire de Rennes travaille depuis quarante ans pour Siemens. Et elle est la présidente de l’institut franco-allemand, partenaire privilégié du jumelage avec la capitale bretonne.
> Amitié franco-allemande : une relation forte entre Rennes et Erlangen
Il y a soixante ans, moins de vingt ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, était signé le traité de l’Élysée. Des liens se sont noués à cette époque entre Rennes et Erlangen, formalisés par le jumelage en 1964. - 2023-01-22 > ard.de > Europamagazin
60 Jahre deutsch-französischer Freundschaftsvertrag
Die alten Erzfeinde wollen sich in allen europäischen Belangen eng abstimmen, militärisch zusammenarbeiten und die Freundschaft mit Sprachprogrammen und kulturellem Austausch unterstützen. In Aachen wurde das Ganze vor 4 Jahren bekräftigt und erweitert. Doch in der Realität erlahmt das Interesse der Franzosen an Deutschland : Französische Unternehmen suchen händeringend bilinguale Expert:innen. Und an den französischen Schulen fristet Deutsch ein Schattendasein.
- 2023-01-22 > le JDD > 22 janvier. Emmanuel Macron et Olaf Scholz : Bâtir notre Europe pour la prochaine génération
Publié en exclusivité par Le Journal du Dimanche et la Frankfurter Allgemeine Zeitung, une tribune en anglais, cosignée par Emmanuel Macron et Olaf Scholz, décrit l’avenir du couple franco-allemand et présente les dossiers sur lesquels la France et l’Allemagne vont travailler priorité dans les prochains mois.
Français comme Allemands, nous sommes tous les enfants de ce moment fondateur, qui a marqué la fin de rivalités féroces et de guerres sanglantes. Ce Traité est le symbole fort de notre réconciliation.
Parce que notre jeunesse, de part et d’autre du Rhin, avait le droit de vivre en paix et de bâtir pour elle-même un avenir meilleur.
Sieben strategische Ziele zur Stärkung Europas
(von Emmanuel Macron und Olaf Scholz)
Vor 60 Jahren haben Bundeskanzler Konrad Adenauer und Staatspräsident Charles de Gaulle den historischen Elysée-Vertrag unterzeichnet. Wir, Deutsche wie Franzosen, sind Kinder dieses entscheidenden Moments, mit dem bittere Rivalitäten und blutige Kriege. Die Unterzeichnung des Vertrags war eine große Geste der Versöhnung.
Denn die jungen Menschen auf beiden Seiten des Rheins hatten ein Recht darauf, in Frieden zu leben und eine bessere Zukunft zu schaffen. - 2023-01-21 > webtv Franche-Comté > 60 ans traité de l’Elysée à Montbéliard (25)
Retour sur la célébration avec plantation d’un arbre par le maire de Ludwigsburg et la maire de Montbéliard.
- 2023-01-21 > arte.tv > "Dokumentation" : Wie die Deutschen Frankreich lieben lernten
arte.tv Ça vaut la peine de regarder cette émission, où pour une fois il est aussi question de la RDA !
youtube.com À part « Bonjour DDR » de 2012 disponible sur you tube, il n’y a pas grand chose sur le sujet des relations entre la France et la RDA dans les grands médias audio-visuels.
Cette année les EFA/France-RDA/EFA auront 65 ans le 22 avril.
https://youtu.be/lqIBUqIUOj8
- 2023-01-21 > Le Berry Républicain.fr > Extraits de l’Interview de l’ambassadeur d’Allemagne, Hans-Dieter Lucas, à l’occasion des 60 ans du Traité de l’Élysée
L’ambassadeur a participé à la préparation du conseil des ministres franco-allemand.
Comment se portent les relations franco-allemandes selon vous ?
— Bien. Il y a un socle franco-allemand très fort, tant au sujet de la coopération entre les gouvernements que des sociétés civiles. Il y a les jumelages, le travail de l’OFAJ. Nous partageons la nécessité de renforcer la souveraineté européenne. Cela n’exclut pas qu’il y a parfois des divergences mais cela a été toujours le cas.
Auprès des Français, l’Allemagne semble beaucoup moins populaire actuellement qu’au temps d’Angela Merkel. Comment l’expliquez-vous cela ?
— Je ne suis pas sûr que ce soit le cas. On vient d’effectuer un sondage en France. On voit que la grande majorité des Français ont une image positive de l’Allemagne. En ce qui concerne les Allemands, selon un sondage qui a été fait récemment, 84 % des Allemands pensent que la France est le partenaire le plus fiable et le plus important de l’Allemagne. Au sujet des populations, je ne suis pas du tout inquiet.
L’enseignement de l’allemand est en recul en France. Comment faire pour encourager l’apprentissage de l’allemand ?
— Il y a aussi une tendance similaire en Allemagne en ce qui concerne l’apprentissage du français. Il faut motiver les jeunes d’apprendre la langue du voisin. À mon avis, il faudrait tout d’abord travailler sur le nombre des enseignants. Mais d’un autre côté, il faut aussi motiver les jeunes, c’est-à-dire leur expliquer qu’apprendre l’allemand, c’est vraiment quelque chose de très intéressant, que l’Allemagne est un beau pays, que les Allemands sont sympas. Et finalement c’est pas mal pour plus tard, dans le marché du travail, de parler allemand. - 2023-01-21 > lesechos.fr > Relation franco-allemande : la maîtrise réciproque des langues, un défi permanent
L’apprentissage de l’allemand en France recule, tout comme l’apprentissage du français en Allemagne. Alors que l’anglais domine et que l’espagnol séduit de plus en plus, les gouvernements veulent soutenir la connaissance réciproque des langues des deux côtés du Rhin.
De part et d’autres du Rhin, les établissements scolaires peinent à trouver des professeurs. « Moins il y a d’élèves qui apprennent l’allemand, moins il y a d’étudiants en allemand dans les universités, donc moins de professeurs », souligne Nicolas Ehler, directeur de l’Institut Goethe en France chargé de la promotion de l’allemand dans l’Hexagone.
Faute d’effectifs suffisants, les professeurs sont souvent obligés de travailler sur plusieurs établissements, ce qui rend le métier plus pénible. « Mais on investit beaucoup, on est très soutenus politiquement et le nombre de postes ouverts au concours est maintenu malgré les tensions de recrutement », souligne Fabienne Paulin-Moulard, inspectrice générale de l’Education nationale.
L’investissement politique en faveur de l’allemand est important, notamment dans les régions frontalières. En Allemagne, où l’éducation est gérée au niveau régional, la Sarre a décidé l’an dernier de généraliser l’enseignement du français dans toutes les crèches et garderie du Land frontalier de la Moselle, soit 500 établissements.
— En France, sur le modèle de l’Abibac qui permet de préparer et passer en même temps le baccalauréat français et l’Abitur allemand, plusieurs établissements proposent l’Azubi - Bac Pro. Sans compter les nombreuses initiatives de l’Office franco-allemand de la jeunesse (Ofaj).
Dans cette dynamique, France et Allemagne viennent de s’accorder sur une stratégie en six points pour renforcer les coopérations linguistiques. Parmi les nombreuses pistes explorées, il s’agirait de
— multiplier les échanges d’élèves ne parlant pas encore allemand pour leur donner goût à la langue de Goethe,
— permettre de faire son stage de 3e en Allemagne,
— labelliser des clubs sportifs ou culturels bilingues.
« Il faut casser l’image négative de l’allemand en France et faire faire le premier pas, le plus important, aux élèves », affirme Fabienne Paulin-Moulard.
La stratégie veut aussi s’intéresser aux difficultés de recrutement pour les professeurs, notamment en accompagnant mieux les salariés du privé désireux de se reconvertir. Pour les professeurs en place, inciter les académies à stabiliser les professeurs pour éviter les changements trop fréquents d’établissement, ajoute l’inspectrice générale.
L’Education nationale veut aussi développer des formations communes entre jeunes professeurs français et allemands pour qu’ils puissent proposer des cours (d’histoire ou de sport, par exemple) dans l’autre langue. - 2023-01-20 > legrandcontinent.eu > 10 points sur le mythe franco-allemand dans la construction européenne
Sylvain Kahn et Pierre Mennerat
La relation franco-allemande n’a pas commencé avec le traité de l’Élysée. Si la centralité de ce couple pour la construction européenne est ancienne, elle a pris aujourd’hui la forme d’un mythe fonctionnel et vertueux, essentiel aux dynamiques continentales et à même de produire des compromis décisifs.
1. Le « couple franco-allemand » relève d’une psychologisation très française de la relation bilatérale
Le mot de couple n’est véritablement utilisé qu’en France, tandis qu’en Allemagne on préfère parler de moteur (Der deutsch französische Motor). La politique franco-allemande est généralement plus importante dans les campagnes électorales françaises que ne l’est la politique française de Berlin dans les campagnes électorales allemandes.
4. Les applications majeures et les aspects plus négligés du traité
Les célébrations solennelles du traité de l’Élysée qui sont mises en scène tous les cinq ans servent à en démontrer la vitalité. Les Français se racontent l’histoire de la construction européenne comme la manière de réconcilier la France et l’Allemagne. On a tellement insisté sur cette fonction du projet européen qu’aujourd’hui la logique s’est inversée : on s’imagine qu’il faut actualiser l’amitié franco-allemande tous les cinq ans pour que l’Europe progresse. Puisque ce récit français sur le franco-allemand a sa propre autonomie, il est devenu aujourd’hui la conviction que sans moteur franco-allemand, on ne fait pas l’Europe — ce qui est une représentation très partielle de la réalité de l’histoire de la construction européenne.
De Gaulle cherchait à mettre les américains à distance, et le traité est devenu dans les faits beaucoup plus concret s’agissant de l’Office franco-allemand pour la jeunesse (OFAJ), de l’apprentissage de la langue du partenaire et des jumelages. Or le discours sur le rapprochement des sociétés civiles n’était pas au cœur du vocabulaire et du référentiel gaulliens, et le traité de l’Élysée a débouché sur autre chose que l’intention gaullienne, qui était de créer le noyau d’une coopération de défense et de stratégie franco-allemande.
→ https://legrandcontinent.eu/fr/2023/01/20/10-points-sur-le-mythe-franco-allemand-dans-la-construction-europeenne - 2023-01-20 > Allemagne Diplomatie > Une cuvée spéciale pour célébrer l’amitié franco-allemande
L’ambassadeur Hans-Dieter Lucas et Anne-Marie Descôtes, secrétaire générale du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, lèvent leur verre à l’amitié franco-allemande ! Prost, santé ! Comme on dit, le vin est à consommer avec modération, pas l’amitié !
- 2023-01-20 > allemagneenfrance.diplo.de > 81% des Français et des Allemands jugent le moteur franco-allemand important
Les Allemands et les Français partagent à une très large majorité l’idée qu’un moteur franco-allemand est nécessaire pour l’Europe.
De bonnes relations entre les deux pays sont jugées importantes (46 %) ou essentielles (35 %) par 81 % des sondés dans les deux pays, révèle le sondage, publié cette semaine.
Les opinions publiques des deux pays estiment qu’une réponse coordonnée au niveau européen est incontournable. Elle doit s’exercer à travers une action volontariste du duo franco-allemand.
Les jeunes perçoivent moins que leurs aînés l’importance du moteur franco-allemand en Europe.
Par ailleurs, 34 % des Français interrogés et 36 % des Allemands estiment que les relations se dégradent entre Paris et Berlin.
Relations franco-allemandes sur le site « Allemagne en France » - 2023-01-20 > lesechos.fr > L’industrie, vecteur du rapprochement franco-allemand
La guerre en Ukraine pousse l’Allemagne à se recentrer sur le marché européen. Pour accompagner ce changement de paradigme, Berlin doit se coordonner davantage avec ses partenaires, en tête desquels la France.
La guerre en Ukraine a marqué une rupture pour le pays. La foi dans le commerce comme solution à tous les conflits a volé en éclats.
La Chine à laquelle les industriels allemands ont vendu de nombreuses capacités de production au cours de la décennie précédente n’est plus l’eldorado escompté.
En 2021, l’Allemagne aura quasiment exporté autant vers l’Hexagone (120 milliards d’euros) que vers la Chine (122 milliards d’euros). La Pologne, la République tchèque, la Slovaquie et la Hongrie réunies arrivent à des montants équivalents. Cette importance géostratégique européenne impose de se coordonner d’avantage.
Protectionnisme : l’Europe attend peu de concessions des Etats-Unis
Interview, « En Allemagne, il n’y a pas de réflexe franco-allemand » - 2023-01-19 > Allemagne Diplomatie > 60 ans du traité de l’Élysée : 5 questions à l’ambassadeur d’Allemagne...
sur cet accord historique, les défis actuels et l’avenir de la relation franco-allemande.
- 2023-01-19 > cafepedagogique.net > Rendre l’allemand visible
Après un doctorat et des années d’enseignement dans le supérieur, Marine Espinat enseigne l’allemand depuis 2017 dans un lycée rural. A l’occasion de la Journée Franco-Allemande, elle travaille sur la notion de l’amitié. Autour de cette date, les écoles et les établissements scolaires sont invités à organiser des activités mobilisant l’ensemble de la communauté éducative. La « journée franco-allemande » a lieu avec le soutien de nombreux partenaires, dont l’Office franco-allemand pour la jeunesse (Ofaj), le Goethe-Institut, l’Association de développement de l’enseignement de l’allemand en France (Adeaf), les Maisons franco-allemandes et de nombreuses entreprises qui peuvent accueillir des classes lors de la « Journée découverte » mise en œuvre par l’OFAJ.
Les élèves de Terminale ont réalisé un quizz et une frise chronologique sur les « couples franco-allemands ».
Evoquer l’amitié franco-allemande permet de convoquer histoire et littérature dans une perspective interculturelle. Ainsi, les panneaux réalisés par les élèves sont en langue allemande, mais s’adressent à tous les élèves du lycée, également à des non-germanistes. Comment rendre compréhensibles et accessibles leurs supports est une question que Marine demande aux élèves d’avoir à l’esprit. Le critère de médiation du contenu – sans passer par la traduction- doit être placé au cœur de la réflexion des élèves : image, date, mise en pages etc. peuvent induire la compréhension des contenus en allemand à non germanistes. - 2023-01-19 > cafepedagogique.net > Une pétition pour dénoncer les conditions d’enseignement de l’allemand
Dans sa lettre adressée au Président de la République, l’Association pour le Développement de l’Enseignement de l’Allemand en France écrit :
L’allemand est la langue de l’amitié́ franco-allemande ! A la veille du 60e anniversaire du traité de l’Élysée, en dépit de l’importance des engagements franco- allemands et du besoin reconnu de germanistes, la situation de l’allemand et des professeurs d’allemand n’a cessé́ de se dégrader après les récentes réformes qui ont eu des conséquences désastreuses. - 2023-01-19 > franceinter.fr > Après Odilon Semprey sur la ZDF, voilà Laurent Bornert sur France-Inter ! (à 10:40)
Laurent Bornert a eu l’honneur de pouvoir questionner Mme Hélène Miard-Delacroix. La professeur à la Sorbonne propose une analyse fine des relations franco-allemandes sur le thème "Armer l’Ukraine, pourquoi tant de réticences allemandes ?". Et à la 41e minute, on entend la question de Laurent puis la magnifique réponse de Mme Miard-Delacroix qui invite la France entière à signer notre pétition et déplore les effets de la réforme de Mme Vallaud-Belkacem.
→ http://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-13-14/le-13-14-du-vendredi-20-janvier-2023-2025888 (à 10:40)
- 2023-01-19 > francebleu.fr > Les collèges et lycées mosellans face à la baisse de l’attrait pour la langue allemande
En France, le nombre d’élèves qui pratiquent l’allemand en classe chute depuis plus de 20 ans. En Moselle frontalière, les établissements scolaires s’adaptent pour continuer de rendre la langue attractive, comme à la cité scolaire Jean Moulin de Forbach.
L’article contient un lien vers notre pétition !
→ https://www.francebleu.fr/infos/education/les-colleges-et-lycees-mosellans-face-a-la-baisse-de-l-attrait-pour-la-langue-allemande-5833588
² - 2023-01-19 > Le Télégramme.fr > Mobiklasse à Hennebont
Lisann Worch, du centre culturel franco-allemand, animatrice de l’association Mobiklasse et enseignante d’allemand, était l’invitée du collège Pierre-et-Marie-Curie. Elle a fait la promotion de l’allemand, de façon ludique et interactive, pour le choix de la deuxième langue vivante en cinquième.
L’enseignante d’allemand, depuis trois ans au collège Curie, Béatrice Toussaint, a des difficultés à orienter les élèves de cinquième à faire le choix de l’allemand.
Beaucoup choisissent l’espagnol pourtant plus difficile à apprendre, peut-être, influencés par les parents.
→ https://www.letelegramme.fr/morbihan/hennebont/a-hennebont-les-eleves-de-sixiemes-inities-a-l-allemand-19-01-2023-13261552.php - 2023-01-18 > fle.fr > Allemagne : les élèves boudent le français
L’Office fédéral allemand des statistiques a constaté que de moins en moins d’élèves allemands apprenaient le français dans le cadre scolaire.
En 2021-2022, seuls 15,3% des élèves allemands avaient choisi d’étudier le français à l’école. En 1995, ils étaient 15,1%.
Le français est largement devancé par l’anglais qui a séduit 82,4% des élèves allemands en 2021-2022.
Néanmoins le français reste en deuxième position parmi les langues étrangères enseignées en Allemagne : le latin détient la troisième place (6,4%), suivi de l’espagnol (5,9%).
→ https://www.fle.fr/Allemagne-les-eleves-boudent-le-francais - 2023-01-18 > zdf.de Auslandsjournal > Ziemlich fremde Freunde. Schweigen zwischen Paris und Berlin
(minute 22:00 → 28:59) Mit unserem Kollegen Odilon Semprey in seinen Klassen in Vesoul, ein Hoch an ihn ! und bei der Versammlung des ADEAF-Nationalvorstandes
Vor 60 Jahren unterzeichneten Bundeskanzler Adenauer und Frankreichs Präsident de Gaulle den Élysée-Vertrag. Aus verfeindeten Nachbarn sollten Freunde werden. Doch zuletzt knirschte es zwischen Paris und Berlin : Unstimmigkeiten in der Energie- und Rüstungspolitik, eine gemeinsame Kabinettssitzung wurde verschoben. Wie steht es also aktuell um das deutsch-französische Verhältnis ?
→ https://www.zdf.de/politik/auslandsjournal/auslandsjournal-vom-18-januar-2023-100.html - 2023-01-18 > lefigaro.fr > Apprendre le français et l’allemand ne fait plus école
[Le nombre d’élèves apprenant l’allemand en France ou le français en Allemagne, ne cesse de diminuer ces dernières années, malgré les liens qui unissent les deux pays.
« Au-delà des mots de la France sur l’amitié franco-allemande, les actes ne suivent pas dans notre quotidien », déplore une enseignante.
Les jeunes Allemands préfèrent apprendre l’espagnol ! Face à la concurrence grandissante, « la France devrait être beaucoup plus présente. À part un dépliant envoyé une fois par an, on ne ressent pas d’investissement particulier » , insiste l’enseignante.
La situation en France est dramatique : depuis 1995, d’après les statistiques de l’Éducation nationale, une chute de 75% d’hispanistes. « Pour avoir des professeurs, il faut d’abord des élèves », souligne la ministre des Affaires étrangères Mme Colonna.
Les affectations sur plusieurs établissements finissent de décourager les plus solides vocations. Là où 23% d’une classe d’âge choisissait l’allemand comme seconde langue en 1995, ils ne sont plus que 15% aujourd’hui, l’espagnol se taillant là aussi la part du lion.
Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire est l’un des rares dans la classe politique française à parler allemand lors de rendez-vous avec ses homologues.
→ https://www.lefigaro.fr/langue-francaise/actu-des-mots/parlez-vous-deutsch-apprendre-le-francais-et-l-allemand-ne-fait-plus-ecole-20230118 - 2023-01-17 > La Voix du Nord.fr > Le flamand occidental revient dans le concert des langues régionales
Quand on pense aux langues régionales en France, c’est plutôt le breton, l’alsacien ou l’occitan qui viennent à l’esprit. Quelle place tient aujourd’hui le flamand occidental dans le Nord ?
Jean-Paul Couché : Le flamand a un point commun avec le basque, c’est que l’essentiel du bataillon des locuteurs se trouve aussi de l’autre côté d’une frontière (en Espagne) et dont la partie française se rapproche, en dimension, de la nôtre.
Le basque est inscrit depuis 2001 dans la circulaire Lang (qui a développé l’apprentissage de nombreuses langues régionales à l’école), mais nous avons dû nous battre afin d’obtenir ce statut pour le flamand occidental et le picard, en décembre 2021.
Le cours de l’histoire a glissé une frontière au milieu d’un territoire, le comté de Flandre, formant une unité linguistique et historique avant d’être partagé à l’époque de Louis XIV (après avoir regroupé durant près d’un millénaire la moitié supérieure du département du Nord, plusieurs provinces de Belgique et quelques territoires des Pays-Bas, entre 866 à 1795). L’Institut de la langue régionale flamande (ANVT, pour Akademie voor Nuuze Vlaemsche Taele) n’a aucune velléité de réunification, mais un rapprochement culturel est à notre sens toujours intéressant. La transmission du flamand occidental s’est malheureusement perdue de notre côté, entraînant la disparition d’une partie de notre patrimoine régional. Or, une langue et sa culture permettent d’expliquer l’histoire, les territoires.
Pour les jeunes, apprendre le flamand occidental est une carte supplémentaire. Son utilité peut être économique, pour travailler dans le tourisme, mais aussi linguistique, puisqu’il s’agit d’une langue-pont vers tous les langages germaniques.
Notre politique de charte « Oui au flamand » suit le même principe : en réhabilitant les véritables noms d’usage des communes francisées, on offre une grille de lecture au territoire.
Au niveau linguistique, la Belgique n’est pas un exemple à suivre. La question est tellement tendue que la langue néerlandaise y est favorisée, au grand dam des nombreux locuteurs parlant le flamand (qui constitue une langue à part). À l’inverse, certaines variantes flamandes sont enseignées aux Pays-Bas, en cohabitation parfaite avec le néerlandais. Nous défendons un modèle de tolérance, de bilinguisme, de mise en valeur des cultures. Pour moi, le nationalisme, c’est la guerre. Et être en faveur des langues régionales, c’est défendre intrinsèquement la diversité."
→ https://www.lavoixdunord.fr/1279742/article/2023-01-17/jean-paul-couche-le-flamand-occidental-revient-dans-le-concert-des-langues - 2023-01-16 > La Provence / Aubagne > Mobiklasse
Au collège Virebelle, gagner des élèves en leur faisant découvrir l’Allemagne depuis sa salle de classe, en encourageant l’apprentissage de l’allemand, en les initiant à la culture du pays voisin à travers des jeux et des animations ludiques.
Les animatrices et animateurs allemands de la Mobiklasse véhiculent une image attrayante, actuelle et authentique de l’Allemagne et font connaître les avantages de l’apprentissage de l’allemand.
Lancé en 2001 sous le nom de DeutschMobil, ce programme gratuit touche plus de 50_000 élèves par an. 16000 établissements scolaires ont déjà fait appel à lui. - Mobiklasse.de est un programme de l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ), réalisé en étroite coopération avec la Fédération des Maisons franco-allemandes, cette dernière étant l’initiatrice du projet. Celui-ci est soutenu par l’Office allemand d’échanges universitaire (DAAD), le Goethe-Institut et la maison d’édition Hueber.
— À l’initiative d’Alexandra Girnth, professeur d’Allemand au collège Virebelle, Hannah Echelmeyer de la Mobiklasse a donc rencontré les élèves CM2 des écoles du secteur de Virebelle pour leur présenter également la classe bilangue allemand-anglais du collège. Les élèves y étudient l’allemand et l’anglais à partir de la 6e contrairement aux élèves d’un circuit classique qui font le choix de la deuxième langue vivante seulement en 5e.
Des projets d’échanges scolaires et des voyages en Allemagne s’ajoutent à cet enseignement des deux langues cousines.
Le collège a été accrédité au programme Erasmus Plus qui constitue une aide précieuse à la mobilité des jeunes germanistes vers le pays voisin. Par conséquent, de jolies initiatives de mobilité attendent les futurs collégiens qui souhaitent s’inscrire en classe bilangue allemand - anglais au collège Virebelle. - 2023-01-13 > le podKast > Le 22 janvier dans l’« Allemagne d’après Merkel »
Podcast audio. Le 22 janvier, occasion de commémorations mais aussi de rattraper le conseil des ministres franco-allemands reporté en octobre.
Qu’attendre de ce rendez-vous franco-allemand, et de l’année toute entière ?
Coup de projecteur aussi sur les projets communs dans le domaine du spatial : là non plus, ce n’est pas encore l’alignement des planètes !
Avec Frank Baasner, Stefan Seidendorf de l’Institut franco-allemand, et Gilles Rabin, chercheur au CNES et conseiller spécial pour les questions spatiales à l’ambassade de France à Berlin.
→ https://podcast.ausha.co/le-podkast/s3-e1-60-ans-d-amitie-et-maintenant - 2023-01-12 > francelive.fr > Métier formidable
Recrutée en tant que prof d’anglais contractuelle, une traductrice en reconversion professionnelle plaque tout dès le premier jour. Elle jette l’éponge pour protéger sa santé mentale.
La réalité du métier ne correspondait visiblement pas à l’image qu’elle s’en faisait.
En juin dernier, des jobs dating apparaissaient en France et attisaient la curiosité des médias. Confrontées à une pénurie d’enseignants, certaines académies avaient recours à ces entretiens express pour trouver des volontaires prêts à se reconvertir en professeur contractuel.
En juin dernier, notre quadragénaire avait répondu à l’appel à candidature lancé par l’académie de Versailles. Entretien concluant. La formation, durant l’été, se résumera à quelques cours en ligne.
En novembre, la nouvelle tombe : un poste dans le collège d’un quartier populaire des Hauts-de-Seine. C’est à deux heures de chez elle, mais pour ne pas se faire remarquer, elle accepte la proposition.
Seulement quatre jours avant sa rentrée, elle apprend qu’elle aura six classes, de 6e et de 3e.
La première journée de cours sera aussi la dernière. Un désastre sur toute la ligne. « Je n’avais pas eu de tuteur, je n’avais pas pu visiter l’établissement avant, je me suis trompée de couloirs toute la journée, on ne m’avait pas donné les codes de l’ENT (espace numérique de travail), donc je ne pouvais pas projeter le matériel que j’avais prévu… Je n’ai pas pu faire de copies non plus le matin car il n’y a qu’une seule photocopieuse dans l’établissement. J’ai mangé en cinq minutes à midi pour faire les photocopies, j’ai à peine pris le temps d’aller aux toilettes. »
« Ça ne m’a même pas donné envie de m’accrocher car il était clair que j’allais le payer cher en matière de santé mentale. »
→ https://www.francelive.fr/article/france-live/recrutee-en-tant-que-contractuelle-la-nouvelle-prof-d-anglais-plaque-tout-des-le-premier-jour-7810540 - 2023-01-08 > rfi.fr > Malgré les tensions, retrouver le souffle du moteur franco-allemand
Entre Berlin et Paris les sources de discorde -qui ont toujours existé- se sont particulièrement multipliées, ces derniers mois, alors que les initiatives franco-allemandes ont longtemps permis à cette Union européenne d’avancer. Au point que l’on s’interroge désormais sur le leadership franco-allemand, volontiers contesté par les pays Baltes et la Pologne, que la guerre en Ukraine a placée sous les projecteurs. Regard sur la relation franco-allemande à quelques jours du soixantième anniversaire du traité franco-allemand dit aussi traité de l’Elysée.
Invités :
Hélène Miard-Delacroix, professeure d’Histoire et de Civilisation de l’Allemagne contemporaine à Sorbonne Université. Présidente du Centre Interdisciplinaire d’Études et de Recherches sur l’Allemagne (CIERA)
Jacques-Pierre Gougeon, historien et germaniste, ancien conseiller culturel à Berlin et à Vienne. Directeur de Recherche à l’IRIS
Gaspard Schnitzler, chercheur à l’IRIS et co-directeur de l’Observatoire de l’Allemagne.
→ https://www.rfi.fr/fr/podcasts/g%C3%A9opolitique/20230108-malgr%C3%A9-les-tensions-retrouver-le-souffle-du-moteur-franco-allemand - 2023-01-05 > cafepedagogique.net > le goût et le plaisir de l’allemand en maternelle
Éveiller la curiosité des enfants aux langues étrangères dès la maternelle.
La fierté des langues parlées à travers l’apprentissage de l’allemand.
Le plaisir des langues par des comptines et des jeux en mouvement.
→ https://www.cafepedagogique.net/2023/01/05/la-langue-que-je-transmets-le-mieux - 2023-01-04 > cafepedagogique.net > Profs français : travailler plus pour gagner moins
Dans son dernier rapport, L’Europe de l’éducation en chiffres 2022, la DEPP brosse le portrait des professeurs européens. Leur profil, les conditions d’exercice, les salaires des enseignantes et enseignants français en comparaison avec leurs homologues des pays de l’Union Européenne.
Un métier majoritairement féminin dans le premier degré, qui se masculinise plus on monte dans les degrés.
Des motivations sociales à choisir le métier : « apporter leur contribution à la société », « jouer un rôle dans le développement des enfants et des jeunes » et « aider les personnes socialement défavorisées ». En France, comme en Europe, la stabilité du métier et la possibilité de concilier vie personnelle et professionnelle ont aussi été des facteurs décisifs quant à leur choix de profession.
Un niveau de qualification homogène : il faut le master pour enseigner (sauf en élémentaire).
La formation diffère d’un pays à l’autre : Un jeune enseignant français sur deux déclare avoir bénéficié d’un programme d’initiation formel ou informel lors de son premier emploi (stagiaire) contre 43,6% dans l’UE.
Concernant la formation continue, 92% des professeurs européens déclarent avoir participé à des activités de « développement professionnel », ils sont 83% en France. 79% les estime efficaces en Europe, contre 71% en France.
Un temps de travail plus élevé et un salaire moindre.
— En moyenne, dans le premier degré, on exerce 720 heures dans l’Union Européenne, mais 900 heures en France. Dans le second degré, l’écart est moins flagrant, même s’il demeure important. 659 heures pour la moyenne européenne, 720 en France.
Quant au travail global, les Français sont soumis théoriquement à la durée légale de travail, soit 1607 heures. Une durée largement dépassée de l’aveu même de la DEPP qui reconnait un temps de travail hebdomadaire de 45 heures pour les profs. Pas d’heures supplémentaires payées pour autant pour ce travail invisible de l’enseignant.
— En résumé, qu’il soit enseignant dans le premier degré ou dans le second, un prof français touchera moins en fin de carrière qu’un prof débutant allemand. Et contrairement à l’idée reçue, le temps de travail en Allemagne n’est pas plus important.
Des classes française plus chargées
Les enseignants et enseignantes français le savaient, la DEPP l’a confirmé dans ce rapport. Elles et ils sont moins bien lotis que leurs homologues de l’Union Européenne.
→ https://www.cafepedagogique.net/2023/01/04/profs-francais-travailler-plus-pour-gagner-moins - 2023-01-04 > Circulaire ministérielle et réaction syndicale
Communiqué de SUD éducation.
— La priorité donnée à l’amélioration des compétences en langues résulte de l’annonce du programme de PISA 2025 qui évaluera en plus la maîtrise des langues vivantes. La politique éducative subordonnée à l’agenda des classements internationaux ? Cette attention portée aux langues vivantes met au jour les écueils de politique éducative : le développement de repères et d’outils d’évaluation ne pallient pas le trop grand nombre d’élèves par classe.
— La multiplication des repères et tests de positionnement représente une charge de travail supplémentaire pour les professeurs qui voient leur enseignement soumis aux lubies et à l’obsession d’évaluer. Il faut une politique volontariste pour baisser le nombre d’élèves par classe. Il faut accroître l’offre de formation. On observe en effet que l’arabe ou le chinois sont absents des déclarations et des circulaires ministérielles, seul l’allemand fait l’objet d’un encouragement particulier dans les textes du ministère. → https://www.sudeducation.org/communiques/ameliorer-le-niveau-en-anglais-derriere-les-beaux-discours-encore-des-suppressions-de-postes-communique-de-sud-education - 2023-01-03 > Madame Figaro.fr > Le deep work, moins de stress et plus de concentration !
Préserver des plages de temps long et ininterrompu dans sa semaine serait le remède à tous les maux du travail. Mieux : cette technique porterait la promesse d’une vie plus riche, apaisée et gratifiante.
Le multi-tasking nous paralyse car nous ne menons rien à son terme.
Le Deep Work de Cal Newport, professeur de sciences informatiques, consiste à créer, penser, se projeter, et nécessite donc de se concentrer intensément et en continu, pendant une durée suffisante - de 1 à 2 heures, plusieurs fois dans la journée si nécessaire.
La priorité pour s’y mettre ? Le décider, et s’organiser en conséquence.
Attention, le deep work n’est pas de la méditation. On n’élimine pas les sources de distractions pour s’alléger l’esprit, mais pour le rendre disponible.
Cette sensation de grand-angle se travaille comme un muscle !
→ https://madame.lefigaro.fr/business/moins-de-stress-pas-de-reunions-et-beaucoup-plus-de-concentration-pourquoi-on-va-tous-adopter-le-deep-work-20230103 - 2023-01-03 > courrierinternational.com > Remettre en cause la figure d’Otto von Bismarck, est-ce de la “cancel culture” ?
Peut-on encore considérer l’homme d’État comme le père de la nation allemande ? Son héritage est âprement discuté, assure la presse d’outre-Rhin. En témoignent les débats autour d’une salle du ministère des Affaires étrangères à son nom, qui a été récemment débaptisée.
Sources :
2022-12-22 > spiegel.de
Warum das Auswärtige Amt einst unter dem Grünen Joschka Fischer ein Zimmer nach dem »Eisernen Kanzler« benannte – und wie es unter Fischers Parteifreundin Annalena Baerbock jetzt abgeschafft wurde.
Source réservée aux abonnés, non consultable en ligne !
2022-12-28 > spiegel.de
Das ehemalige Bismarck-Zimmer im Auswärtigen Amt wurde umbenannt. Nun protestieren die Nachfahren des Reichskanzlers – wie Ernst von Bismarck, der an die Außenministerin appelliert, Geschichte lasse sich »nicht löschen« .
Source réservée aux abonnés, non consultable en ligne !
2022-12-06 bild.de
Außenministerin Baerbock lässt einen historischen Raum umbenennen. Sie entschied nach nicht einmal einem Jahr im Amt, das berühmte Bismarck-Zimmer im Auswärtigen Amt umzubenennen. CDU wirft ihr „Geschichtsvergessenheit“ vor. Die konkreten Gründe der Entscheidung ? Darüber schweigt die Außenministerin.
2023-01-03 > faz.net
Streit um Bismarcks Erbe : Seine Machtpolitik ist für uns kein Maßstab mehr. Die Umbenennung des Bismarck-Zimmers im Auswärtigen Amt hat einen Sturm der Empörung ausgelöst. Aber kann der erste Kanzler des Kaiserreichs wirklich noch ein Vorbild für die deutsche Außenpolitik sein ?
→ https://www.courrierinternational.com/article/allemagne-remettre-en-cause-la-figure-d-otto-von-bismarck-est-ce-de-la-cancel-culture - 2023-01-03 > courrierinternational.com > Travailler en Allemagne : ce que 2023 vous réserve.
Si vous partez travailler en Allemagne ou si vous avez déjà un contrat de travail allemand, voici les nouveautés qui pourraient changer votre quotidien professionnel.
Quelle : 2022-12-28 > spiegel.de > Änderungen im Arbeitsrecht, was Beschäftigte jetzt wissen sollten.
Urlaub darf nicht mehr einfach verjähren, Arbeitszeit muss erfasst und Verträge müssen verständlicher sein.
La source est réservée aux abonnés et n’est pas consultable en ligne !
→ https://www.spiegel.de/karriere/arbeitsrecht-2022-was-beschaeftigte-wissen-sollten-a-9f933213-be87-43b6-a623-afcedcd2dc35
→ https://www.courrierinternational.com/article/pratique-travailler-en-allemagne-ce-que-2023-vous-reserve - 2023-01-02 > sueddeutsche.de > Deutschlehrer verzweifelt gesucht
Frankreichs Schulen haben ein Problem mit dem Fach Deutsch. Immer weniger Schüler wollen die Sprache lernen, immer weniger angehende Lehrer wollen sie unterrichten. Woher rührt das Desinteresse ?
voir dokubank
→ https://www.sueddeutsche.de/politik/frankreich-deutschlehrer-schule-fremdsprache-bildungspolitik-1.5725159 - 2023-01-01 > lesechos.fr > Le chancelier Scholz célèbre la cohésion allemande… en attendant les crises politiques de la rentrée
Dans ses vœux de nouvel an, le chancelier Olaf Scholz salue une nouvelle Allemagne qui « travaille et bricole » face à la crise.
De nouvelles tensions sur la politique industrielle s’annoncent pourtant en 2023 au sein de sa coalition.
→ https://www.lesechos.fr/monde/europe/le-chancelier-scholz-celebre-la-cohesion-allemande-en-attendant-les-crises-politiques-de-la-rentree-1893049 - 2023-01-01 > lepetitjournal.com > Apprendre des langues est un plaisir !
Peut-être avez-vous le souvenir nostalgique de ces heures passées devant l’ordinateur, à évoluer dans le monde d’Adibou. Sachez que les enfants qui vous entourent aujourd’hui pourront eux aussi y jouer, y compris en anglais et en allemand.
→ https://lepetitjournal.com/londres/actualites/retour-jeu-adibou-enfants-parents-plaisir
↑ Zweitausenddreiundzwanzig ↑ ↓ Zweitausendzweiundzwanzig ↓ - 2022-12-28 > Le Progrès.fr > Le comité de jumelage donne aussi des cours d’allemand
Un comité de jumelage existe depuis quarante-cinq ans entre la communauté de communes de Montluel et Ostfildern.
Avant la pandémie de Covid-19, les membres du comité avaient décidé de mettre en place des cours d’allemand pour les adhérents. Le professeur était tout trouvé car Pascal Grand, président du comité de jumelage, a été professeur d’allemand durant vingt-cinq ans avant de devenir inspecteur pédagogique d’allemand. Et il était partant pour assurer cette formation.
Le cours est ouvert à tous les publics, débutants ou non. Cet enseignement permet aux participants d’apprendre à parler sur des sujets de la vie quotidienne.
En mai prochain, à l’Ascension, un voyage est prévu à Ostfildern pour fêter les 45 ans du comité de jumelage, ce sera donc l’occasion de mettre en pratique l’enseignement reçu.
→ https://www.leprogres.fr/education/2022/12/28/apprendre-l-allemand-avec-le-comite-de-jumelage - 2022-12-25 > La Nouvelle République du Centre-Ouest, Indre-et-Loire > Qui a encore envie d’enseigner ?
Tout le monde s’accorde sur l’importance de l’éducation. À condition que les moyens et les qualités soient donnés à cette noble mission.
Le malaise dure depuis longtemps. À tel point qu’inciter des jeunes à rejoindre “ le mammouth ” pour assurer ce qui fut jadis une vocation relève de la mission impossible.
Le “plus beau métier du monde” attire si peu que pour assurer la rentrée 2022 dans l’Hexagone, 4.000 candidats manquaient. On les a recrutés à Bac + 2, sans leur donner de formation sinon de quatre jours, tout en les rétribuant plus que les titulaires (Bac + 5). N’est-ce pas grotesque ?
En France, en début de carrière, en 2021, un enseignant du secondaire gagnait 29.382 € brut annuels, alors que son homologue allemand en gagnait 60.163, danois 55.593, néerlandais 40.723 et espagnol 34.619.
On objectera que le temps passé devant les élèves n’est pas le même. Exact : les Français travaillent en moyenne 720 heures par an au collège, comme au lycée. En Allemagne, cette moyenne tombe à 641 heures au collège et 610 heures au lycée.
On sait qu’à condition égale dans la fonction publique d’État, les enseignants sont les fonctionnaires les moins bien payés. Soyons lucides : même si le budget de 2023 a fixé à un milliard d’euros la somme pour revaloriser les traitements – ce qui, soit dit en passant, ne suffira pas à rattraper le retard accumulé depuis 2010 –, la question des salaires n’explique pas tout.
Le désarroi mine les bataillons des “hussards noirs” de la République. Raison pour laquelle, au second tour de la dernière présidentielle, un enseignant sur quatre se disait prêt à voter Marine Le Pen. Signe que le malaise est profond et que la société actuelle porte une énorme responsabilité.
Les conditions de travail sont souvent précaires et le fossé reste infranchissable entre les directives d’une institution officielle envoûtée par de beaux (mais stériles) principes, et les acteurs tous les jours sur le terrain.
Péguy avait déjà identifié la gravité de ce mal en 1904 : « Les crises de l’enseignement ne sont pas des crises de l’enseignement ; elles sont des crises de vie […] quand une société ne peut pas enseigner, ce n’est point qu’elle manque accidentellement d’un appareil ou d’une industrie ; […] c’est qu’elle a honte, c’est qu’elle a peur de s’enseigner elle-même… »
Nous avons une classe politique et une administration qui mésestiment ses enseignants, incitent les élèves et leurs parents à faire de même. - 2022-12-21 > L’Union.fr > Hommage à une super prof d’allemand
Béatrice Bongras prend sa retraite.
Toute penaude, elle ne réalise pas encore bien qu’un chapitre de son histoire se termine : 44 années dédiées à ce qui a été, pour elle, plus qu’un métier, un sacerdoce. Tant et si bien qu’elle a même dépassé de plus de trois ans l’âge auquel elle aurait pu quitter le métier.
Bien avant de devenir enseignante au collège d’Asfeld, elle y a été élève. Fervente admiratrice des langues, un voyage estudiantin à Harsefeld dans le cadre d’un des premiers échanges franco-allemands, en 1971, la conforte dans son orientation professionnelle : « Je suis tombée amoureuse de ce pays et de la langue de Goethe », se souvient-elle.
Ma grande fierté, ça a été de leur faire aimer l’allemand, qui est réputé être une langue difficile ! Elle a inventé sa pédagogie à base de codes couleurs et de signes mathématiques, dont des collègues se sont inspirées.
→ https://www.lardennais.fr/id439361/article/2022-12-21/professeure-dallemand-depuis-30ans-au-college-dasfeld-beatrice-bongras-pris-sa - 2022-12-17 > tf1info.fr > Engouement réciproque
Seulement 15,3% des élèves allemands choisissent d’apprendre la langue de Molière à l’école, selon l’Office fédéral des statistiques allemand.
Le taux le plus bas depuis 1995.
Le français reste cependant la deuxième langue la plus enseignée dans le pays, loin derrière l’anglais, néanmoins surtout dans les Länder frontaliers de la France.
→ https://www.tf1info.fr/international/allemagne-les-eleves-boudent-le-francais-apprentissage-de-la-langue-en-baisse-selon-une-etude-2245258.html - 2022-12-17 > 20minutes.fr > Amour réciproque
L’apprentissage du français de plus en plus délaissé par les élèves allemands, selon une étude de l’Office fédéral des statistiques. Le taux d’élèves allemands qui choisissent d’étudier le français est au plus bas depuis 26 ans.
Triste nouvelle pour la langue française, cinq jours avant la célébration du Traité de l’Elysée.
→ https://www.20minutes.fr/monde/4019265-20230117-apprentissage-francais-plus-plus-delaisse-eleves-allemands-selon-etude - 2022-12-13 > devenir enseignant .gouv > Capes d’allemand, 205 postes pour 237 candidats
https://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid98493/postes-capes-session-2023.html
https://www.devenirenseignant.gouv.fr/cid98491/candidats-inscrits-aux-concours-second-degre-2023.html - 2022-12-12 > wirtschaftswoche.de > 5 Dinge, die Expats im deutschen Job-Alltag überraschen.
„Alles muss auf Papier sein, ausgedruckt und per Post verschickt werden“.
Wer für den Job ins Ausland geht, hat oft einen anderen Blickwinkel auf den Berufsalltag.
1. Die Siez-Kultur
Als Marketing-Managerin ist die Türkin Tugce Inel-Özyurt unter anderem für die Organisation von Veranstaltungen zuständig. „In den Niederlanden siezt man sich zunächst zwar auch, aber wechselt schnell zum Du. Ich musste mich erstmal daran gewöhnen, dass das in Deutschland anders ist.“
Auch Kerli Saar aus Estland war darüber in ihrer Zeit als wissenschaftliche Mitarbeiterin beim Bundestag überrascht : „Da hatten Kollegen seit Jahren miteinander zu tun und siezten sich immer noch.“
In Tschechien hingegen werde sogar noch weitaus mehr gesiezt als in Deutschland, sagt Jan Mika aus Prag. Er ist Teamleiter im Bereich Technischer Support beim Gütesiegel-Anbieter Trusted Shops.
2. Der Umgang mit Kritik – und mit Humor
„Deutschland ist so langweilig, dort wird nie gelacht und niemand hat Spaß“, warnten viele Bekannte Tugce Inel-Özyurt, bevor sie nach Deutschland kam. Sie hatte großen Respekt vor den „hard working germans“ ohne Sinn für Humor. „Ich habe dann aber schnell herausgefunden, dass auch in Deutschland mal Witze gemacht werden – sogar im Büro“, sagt sie.
Jan Mika hat zudem beobachtet, dass „Arbeitnehmer in Deutschland im Umgang mit Führungskräften selbstbewusster sind als in Tschechien.“ Es sei hier viel selbstverständlicher, Kritik zu äußern.
3. Die Liebe zum Papier und zu anderen Formalitäten
Der Estin Kerli Saar ist vor allem „die Liebe zum Papier“ in Deutschland aufgefallen. Sie beschreibt das so : „Alles muss auf Papier sein, es muss ausgedruckt und per Post verschickt werden. Das kenne ich so aus Estland gar nicht.“ Ihr Heimatland gilt als Vorreiter in Sachen Digitalisierung.
Beatrijs Mertens aus Belgien lebt und arbeitet seit 2008 in Deutschland. Ihr fällt der formelle Umgang durch die Kleidung im Büro. In Frankreich beobachtete sie mehr Spontaneität als in Deutschland. Sie habe den Eindruck, dass sich die Menschen hier mehr an Regeln halten. „Das hat natürlich auch viele Vorteile : Wenn sich alle an Uhrzeiten von Meetings halten, macht das die Tagesabläufe sehr viel einfacher.“
Es sei aber unglaublich schwer, neue Prozesse einzuführen und Strukturen zu ändern, weil es so viele Regeln in Deutschland gebe, sagt Iga Kuczaj. Das liegt an den „vielen Regeln, die man vorher auch verändern müsste“.
4. Die Work-Life-Balance
Jan Mika überraschte die „sehr klare Trennung von Arbeit und Privatsphäre in Deutschland“.
Maria García hat gemerkt, dass die Deutschen mehr Wert auf Pausen legen : Sie seien sich der Risiken von zu viel Arbeit sehr bewusst und wollen nicht ausbrennen. Aus den Niederlanden kenne sie es so, dass es ganz normal sei, zum Beispiel mal keine Mittagspause zu machen.
5. Das Verantwortungsgefühl
„In Deutschland verpflichten sich die Mitarbeiter nicht, etwas zu schaffen, das sie nicht erreichen oder einschätzen können. Sie sind sehr realistisch.“ Bei der Arbeit seien die Deutschen etwas langsamer als die Niederländer, dafür aber strukturierter und verantwortungsbewusster.
Außerdem sei ihr aufgefallen, dass die Deutschen sehr hilfsbereit sind. Auch Iga Kuczaj hat diese Erfahrung gemacht. Als sie anfing, in Deutschland zu arbeiten, bemühten sich ihre Kollegen nicht nur, den Onboarding-Prozess so gut wie möglich zu gestalten, sondern auch, sie privat zu integrieren und luden sie sogar zu Dorffesten ein.
→ https://www.wiwo.de/erfolg/beruf/5-dinge-die-expats-im-deutschen-job-alltag-ueberraschen-alles-muss-auf-papier-sein-ausgedruckt-und-per-post-verschickt-werden/28856764.html] - 2022-12-02 > lechorepublicain.fr > Collège cherche professeur d’allemand désespérément
Les quelque 50 élèves du collège qui ont choisi l’allemand n’ont pas eu de cours depuis la rentrée.
Parents et élèves commencent à trouver le temps long.
Les élèves sont répartis en deux groupes : un de 6e et 5e et un autre de 4e et 3e. Ce qui représente cinq heures d’enseignement par semaine.
Pourquoi le collège ne trouve-t-il pas de professeur d’allemand ?
— Sollicité par L’Écho Républicain, le principal du collège a préféré laisser la Direction des services départementaux de l’Éducation nationale (DSDEN) d’Eure-et-Loir s’exprimer sur le sujet.
"Plusieurs contractuels ont été contactés pour occuper ce poste mais ils ont tous refusé."
— Quelles solutions ? Quelques élèves ont demandé au principal de changer de seconde langue vivante et d’opter pour l’espagnol dont les cours sont assurés. Mais leur demande a été refusée, la direction du collège leur ayant répondu que les cours sont déjà pleins et qu’ouvrir cette possibilité reviendrait, à terme, à condamner l’allemand au collège Val de Voise.
Le principal du collège Val de Voise serait « en relation avec un professeur d’allemand d’un établissement voisin pour mettre en place des suppléances ponctuelles et récupérer des supports pédagogiques qui permettraient aux enseignants du collège de prendre les élèves en charge ».
→ https://www.lechorepublicain.fr/gallardon-28320/actualites/le-college-de-gallardon-recherche-desesperement-un-professeur-d-allemand_14226225 - 2022-12-01 > monde-diplomatique.fr > Désamour pour le russe en France
En 2019, le russe figurait en sixième place parmi les langues enseignées dans l’Union européenne, après l’anglais, l’espagnol, le français, l’allemand et l’italien. Mais il arrive en deuxième dans les collèges ou lycées des pays baltes, et encore en troisième en Bulgarie, en Slovaquie et à Chypre. En France, il vient d’être supplanté par le chinois, mais conserve une place en dépit des soubresauts de l’histoire.
« C’est catastrophique d’être professeur de russe à notre époque », se désole Mme Véronique Jobert, de l’Association française des russisants (AFR).
Longtemps cantonné dans l’enseignement supérieur, le russe fait son entrée dans les lycées français après la Libération.
L’engouement pour cette langue est alors porté par le prestige de l’URSS. De nombreux sympathisants du Parti communiste français envoient leurs enfants apprendre la langue de la révolution de 1917. Ces derniers s’ajoutent au rare public d’avant-guerre : descendants de l’émigration « blanche »ou élèves issus des classes intellectuelles, pour qui le russe est une langue « noble », par son héritage littéraire, sa grammaire exigeante et son alphabet cyrillique intriguant.
L’intervention militaire soviétique en Tchécoslovaquie de 1968 provoque une érosion.
À l’orée des années 2000, le contournement de la carte scolaire par le choix de langues enseignées dans les grands établissements des centres-villes freinent la chute des effectifs. Mais, depuis trois ans, l’éducation nationale a durci les politiques de dérogations, observe l’actuel inspecteur général de russe, M. François Laurent. Tout en jugeant utile une politique favorable à la mixité sociale, il regrette une approche parfois rigide et trop contradictoire avec l’objectif de maintenir une offre de langues « rares »sur le territoire. Car la réforme du lycée en 2018 leur a porté un coup rude. À la suite de la suppression des filières au profit d’un bac « à la carte », les classes de russe ont perdu 5 à 7 % de leurs effectifs chaque année.
Beaucoup d’élèves ont renoncé à apprendre une troisième langue vivante – principale voie d’accès au russe –, car celle-ci est devenue une simple option, comptant pour un très faible pourcentage dans la note finale du baccalauréat. D’autres facteurs expliquent cette baisse : une politique d’autonomie des lycées qui entre en contradiction avec l’idée d’assurer une offre linguistique cohérente sur un territoire, la réduction fréquente des horaires offciels, le regroupement d’élèves de niveaux différents dans une même classe, etc.
Le nouvel ordre géopolitique et économique du monde influence aussi les choix des élèves. Ainsi, on assiste à une progression du chinois depuis 2010 (+ 14 %), qui répond à la dégringolade du russe (– 30 %), et à celle, encore plus sévère, du portugais (– 46 %). Première des langues non européennes enseignées dans le secondaire, le chinois attire aujourd’hui près de 20 % des élèves ayant fait le choix d’une troisième langue vivante (soit 12 380 élèves), contre 7 % seulement pour le russe.
→ https://www.monde-diplomatique.fr/mav/186/RICHARD/65301 - 2022-12-01 > Le Monde diplomatique > Pour le corse, un combat inachevé
En 1951, la loi Deixonne autorise en France l’enseignement de certaines langues régionales : basque, breton, catalan et occitan. Mais, considérés comme des dialectes allemand et italien, l’alsacien et le corse furent écartés. Dans l’île oubliée, l’usage et la défense de la langue constituent pourtant une revendication-phare pour le mouvement autonomiste dès la IIIe République et jusqu’au nationalisme contemporain.
Le pouvoir des langues (Manière de voir n.186) décembre 2022 - janvier 2023
→ https://www.monde-diplomatique.fr/mav/186/POGGIOLI/65309 - 2022-11-25 > L’Union (Reims) > Des lycéens rémois remportent un concours scientifique mondial
70 pays en compétition, 300 équipes : trois gagnantes seulement. Une égyptienne, une espagnole, et une française.
La française se trouve au Pensionnat du Sacré-Cœur de Reims.
La consule de France en Allemagne est venue rendre visite aux chercheurs en herbe.
Le concours était organisé par le Cern, Centre européen de recherches nucléaires. Le défi à relever était de proposer une expérience mettant en jeu un accélérateur de particules. Un des élèves de l’établissement rémois a eu l’envie de participer. Et Franck Lépinois, professeur de physique chimie, a accepté de jouer le rôle du coach.
L’idée était d’étudier l’effet d’une projection de particules sur de l’eau "en surfusion" (en cours de congélation sous l’effet des basses températures : plus tout à fait liquide, pas encore solide). Cette expérience n’avait jamais encore été proposée... Il est vrai qu’il n’est pas évident de saisir tout de suite l’intérêt de la chose, ce dont l’équipe convient tout à fait, « mais on est là dans la recherche fondamentale » explique l’enseignant. Pas dans l’application pratique.
Le fait d’avoir vu sa proposition théorique retenue par le Cern a valu à l’équipe rémoise de se rendre, tous frais payés, à Hambourg, pendant deux semaines, pour y réaliser pour de bon l’expérience en question à l’aide du synchrotron allemand (Desy, un cousin du Cern).
https://www.lunion.fr/id430755/article/2022-11-25/des-lyceens-remois-remportent-un-concours-scientifique-mondial - 2022-11-24 > L’Union (France), Soissons > La découverte de l’allemand favorisée par le jumelage
À Château-Tierry, l’allemand résiste bien à la concurrence avec les autres langues (espagnol, italien).
La professeure d’allemand Martina Bachler est d’origine allemande.
Beaucoup d’actions sont mises en place pour aller très loin en allemand. Ainsi la classe bilangue. Et plus tard, au lycée, on peut intégrer l’Abibac.
Malheureusement, depuis quelque temps, le nombre d’élèves choisissant d’apprendre la langue de Goethe est orienté à la baisse.
Mais les professeurs d’allemand se rendent dans les écoles et assurent des heures d’initiation sous forme d’activités ludiques. Cette formule a fonctionné sur certains élèves, qui portent ainsi un grand intérêt pour cette matière.
Une élève témoigne : « J’ai toujours beaucoup aimé la culture germanique même si elle semble quelque peu brutale et agressive. La formation des phrases en allemand est très logique. De plus, pour mes intérêts personnels, il était plus avantageux de prendre l’allemand plutôt que l’espagnol. »
Une autre élève voit surtout l’intérêt de l’ouverture européenne : « L’allemand est la 12ème langue la plus parlée au monde, elle me permet donc de converser avec plus de 130 millions de germanophones ! Je trouve aussi que cette langue possède un vocabulaire généreusement varié.
Les échanges sont un facteur de motivation. Ils existent depuis 1957. Une élève allemande au Gymnasium de Mosbach, elle, a fait le choix d’apprendre le français : « J’apprends le français pour l’école et parce que j’aime les langues. Quand tu vas dans un autre pays et que tu peux comprendre et communiquer avec les gens, c’est cool ! »
→ https://www.lunion.fr/id430370/article/2022-11-24/chateau-thierry-la-decouverte-de-lallemand-favorisee-par-le-jumelage - 2022-11-22 > courrierinternational.com > L’allemand, c’est gagnant !
Témoignage. “Quand je suis partie étudier en Allemagne, je ne connaissais pas un mot d’allemand”.
Après l’échec de sa candidature à Oxford, la Britannique Phoebe Brunt, 29 ans, s’est inscrite en master à l’université d’Augsbourg, où elle a réussi à apprendre l’allemand tout en suivant son cursus universitaire.
→ https://www.courrierinternational.com/article/temoignage-quand-je-suis-partie-etudier-en-allemagne-je-ne-connaissais-pas-un-mot-d-allemand - 2022-11-22 > liberation.fr > Vergangenheitsbewältigung
En Namibie, la statue d’un colon allemand déboulonnée ira au musée.
La statue contestée de Curt von Francois, qui dominait la capitale namibienne depuis 1965, a été déboulonnée. Ce symbole de la domination coloniale sera exposé dans le musée de la ville de Windhoek plutôt que dans l’espace public.
→ https://www.liberation.fr/international/afrique/en-namibie-la-statue-dun-colon-allemand-deboulonnee-ira-au-musee-20221123_OJ2XRMFBMVBBJPB2UKLN7O2W7U - 2022-11-18 > L’Obs (site web) > Les nazis avaient déjà une politique de la "petite phrase" », rappelle le traducteur de Mein Kampf Olivier Mannoni
(Voici quelques extraits, mais l’interview est mieux.)Dans « Traduire Hitler », Olivier Mannoni revient sur son long compagnonnage avec le texte nazi dont il entend des échos lugubres dans le discours politique contemporain.
Au printemps 2021, les éditions Fayard publiaient une nouvelle traduction de « Mein Kampf », sous le titre « Historiciser le mal ». Non disponible en librairie sinon sur commande, cette édition savante, qui coûte 100 euros, est dotée d’un appareil critique aussi volumineux que le texte lui-même. Olivier Mannoni, qui en a assuré la traduction, revient sur son expérience dans un petit livre passionnant Traduire Hitler (Editions Héloïse d’Ormesson).
— L’OBS. Pourquoi avez-vous accepté ce projet de traduction hors du commun ?
— Olivier Mannoni. Mon grand-père a été tué par les Allemands en 1940. Mon père est devenu professeur d’allemand. Et j’ai moi-même choisi cette langue. Plus tard, on m’a confié à traduire des livres sur la période du nazisme. La manière dont la langue était maniée par tous ces acteurs de l’époque a commencé à m’intéresser fortement. Alors j’ai accepté de traduire les textes sources. Le premier dignitaire nazi que j’ai traduit, c’est Goebbels et c’était très intéressant sur le plan linguistique. Il a un langage très violent, très brutal, contenu dans des phrases très courtes. Ensuite, j’ai travaillé sur le journal de Rosenberg, puis sur la correspondance d’Himmler avec sa femme, un texte d’une mièvrerie absolument totale, y compris quand ils parlaient de l’horreur. Ces différents types d’écriture formaient comme un kaléidoscope de la pensée nazie. Si bien que quand la proposition de traduire « Mein Kampf » est arrivée, il m’a paru logique d’accepter. Je précise que je ne travaille sur ces textes qu’avec un encadrement d’historiens et un appareil critique volumineux. Il ne s’agit pas de les livrer en pâture pour satisfaire une curiosité malsaine.
— À quoi ressemble « Mein Kampf » en allemand ?
— C’est un livre très théorique et très touffu, dont le fil est méandreux. Les phrases sont lourdes, les glissements sémantiques constants. Les choses y sont dites sans être dites. Il n’a y a pas de termes orduriers et violents pour désigner les Juifs. C’est un texte antisémite, violent, haineux, mais Hitler tente de s’y donner une stature d’intellectuel. Or il y a deux façons de théoriser la haine. Soit vous essayez de la justifier en vous appuyant sur des chiffres (comme c’est le cas en ce moment où l’on voit certains chercher à toute force un lien entre les étrangers et la délinquance). Soit vous partez dans une élucubration qui se donne des airs. Je vois des origines très claires à la prétendue théorie du « grand remplacement » dans le 11e chapitre de « Mein Kampf » sur la race.
— Comment avez-vous conservé le caractère illisible de la prose d’Hitler ? Comment avez-vous « perdu », volontairement, votre savoir-faire de traducteur ?
— J’ai reconstitué la confusion. Pour cela, il faut décortiquer chaque phrase, mot par mot, pour comprendre où est le problème. Souvent, c’est un adverbe qui est placé au milieu, qui va briser la phrase et casser le raisonnement, un raisonnement qui n’aurait abouti, de toute façon, nulle part. Mais si vous ne faites pas attention, vous vous laissez faire. C’est par cette pirouette qu’Hitler retombe toujours sur ses pattes haineuses.
— Pour autant vous n’avez pas fait du mot à mot ?
— Certainement pas. C’est un vrai travail de traduction. La syntaxe d’Hitler est totalement bancale. On peut dire que c’est parce qu’il pense mal. Mais il y a aussi quelque chose comme une méthode dans ces dérapages syntaxiques et sémantiques. On pourrait faire la comparaison, toutes choses égales par ailleurs, avec la façon de parler de Trump, simplissime : tient-elle de la ruse ? Ou est-il tout simplement incapable de tenir des raisonnements élaborés ? On ne le saura jamais. Ce qui est certain, c’est que Trump l’a instinctivement instituée en méthode.
Le seul élément qui me permet de penser que, d’une certaine manière, Hitler choisit sciemment cette façon de parler, c’est sa haine de la culture. « Mein Kampf » est tissé d’attaques très violentes contre l’enseignement, contre ce qu’il appelait les « Schwabinger », l’équivalent des « bobos » actuels, terme qui désignait les habitants d’un quartier de Munich peuplé d’artistes, les bourgeois bohèmes de l’époque. A leur encontre, il dégage une haine phénoménale. Je rappelle qu’Hitler était autodidacte et qu’il n’a pas été admis à l’Académie de peinture. Sa frustration, son désir de vengeance, ont été des moteurs dans l’écriture de « Mein Kampf ».
— Vous écrivez que vous entendez dans le langage contemporain des choses qui vous font sursauter parce qu’elles vous évoquent la rhétorique nazie. A quoi pensez-vous ?
— C’est ce que j’appelle les échos lugubres. Ce qu’on appellerait aujourd’hui une politique de la « petite phrase. En Allemagne, elle a été lancée et portée par les intellectuels de la révolution conservatrice, par les Ernst Jünger et les Carl Schmitt.
C’est un processus que nous vivons nous-mêmes en France depuis le milieu des années 1980 et qui s’apparente à un véritable travail de démontage. On a créé, par exemple, le personnage du « bien-pensant ». Le terme aussi existait en allemand sous le nazisme, il a été repris presque tel quel en français. Un mot très précis en allemand, « Feindbild », désigne ce procédé : vous mettez votre adversaire dans un cadre pour pouvoir ensuite l’attaquer.
— D’autres propos ont-ils retenu votre attention ces dernières semaines ?
— Les exemples ne manquent pas. Il y a quelques jours encore, un animateur de télévision expliquait qu’il fallait vivre avec son temps et appelait tout simplement à une justice expéditive. C’est une manière de dire : tout ce que vous avez appris en matière de droits de l’homme, de respect des règles, de dignité humaine, ça ne vaut plus. Cette phrase « Il faut vivre avec son temps » me glace le sang parce que « Mein Kampf » démolit de la même façon la justice suspectée de défendre des intérêts, d’être obsolète, etc.
— Autrement dit, une partie de l’extrême droite ne cherche pas seulement à « faire du buzz ». Elle chercherait aussi à faire sauter des interdits ?
— Quand j’entends des propos comme ceux-là, je n’ai pas de doute : il s’agit de faire tomber les garde-fous. Ce sont des stratégies très claires mises en oeuvre pour dédiaboliser les idées de l’extrême droite. En France, avec Jean-Marie Le Pen dont les « petites phrases » sont en vérité des transgressions à l’état pur.
— Vous êtes critique de l’usage fait du « point Godwin », qui désigne et dénonce l’usage systématique des comparaisons avec le nazisme. Pourquoi ?
— Parce que cela fonctionne comme un piège et que ce n’est pas neutre. Si rien n’est comparable, comment se défendre ? Comment ne pas s’accoutumer à ce qu’on entend ? Prenez l’exemple de la nouvelle première ministre italienne. On reproche aux journalistes de dire qu’elle est fasciste. Ce serait un anachronisme. Mais comment appeler quelqu’un qui fait l’apologie de Mussolini ? Pas de réponse ! Rappeler les sources d’une pensée ou d’un langage, c’est important.
Cela dit, il faut faire attention à ne pas tomber dans le travers inverse. On a pu voir Emmanuel Macron comparé à un nazi. Or si Macron est un nazi, alors le mot n’a plus de signification. Il s’agit toujours du même effort : ne pas sombrer dans la confusion. D’ailleurs, le langage complotiste n’est pas si éloigné de la rhétorique hitlérienne : une accumulation de mots difficilement compréhensibles.
— Pourquoi n’entend-on pas davantage les traducteurs dans le débat public ?
— Nous avons un rôle social à jouer quand le langage est visé. Et je pense que c’est vraiment le cas en ce moment, comme cela a été dans l’Allemagne d’avant 1933. Il y a une volonté de détruire le langage et de détruire la raison − cela va de pair.
→ https://www.nouvelobs.com/histoire/20221118.OBS66083/les-nazis-avaient-deja-une-politique-de-la-petite-phrase-rappelle-olivier-manonni-le-traducteur-de-mein-kampf.html - 2022-10-22 > lesechos.fr > Entretien d’Ulrike Zahn
Seuls 55 % des postes de professeurs d’allemand ont été pourvus aux concours de recrutement, contre 70 à 81 % les trois années précédentes.
Pour Ulrike Zahn, présidente de l’Association pour le développement de l’allemand en France, le problème d’attractivité tient à des professeurs qui doivent enseigner dans plusieurs établissements.
— Le déficit de professeurs se double d’un manque d’appétence des élèves. « La part des élèves qui apprennent l’allemand s’érode dans le temps, en dépit de tous nos efforts », admet Edouard Geffray, numéro deux du ministère de l’Education nationale.
— « Avant, apprendre l’allemand était réservé aux meilleurs élèves », avance un entrepreneur. « Ce qui était un gage de qualité est devenu une contrainte, car les parents et les élèves choisissent une langue supposée moins complexe comme l’espagnol, et qui est associée aux vacances et à la plage, alors que l’allemand reste associé à l’Histoire entre nos deux pays et à des sujets qui ne donnent pas envie aux jeunes d’apprendre l’allemand. » Il faut réussir à expliquer qu’en fait, « l’allemand, c’est cool ! », glisse un haut responsable allemand.
— Pour « éviter de tomber dans l’image de l’allemand réservé aux très bons élèves », l’Education nationale cherche à développer la langue dans l’éducation prioritaire et l’enseignement professionnel. Et tente de « réamorcer la pompe » dans les écoles primaires. A la rentrée 2022, 275 écoles proposaient ainsi une initiation à l’allemand.
— Il faut aussi « expliquer pourquoi l’allemand est important », insiste Olivier Faron en évoquant l’Ukraine et le pôle franco-allemand « au coeur des enjeux européens depuis le Brexit ». À Strasbourg, il compte sur le projet de lycée franco-allemand pour « avoir de jeunes bilingues ». Mais l’effort doit aussi se faire dans l’enseignement supérieur, plaide-t-il.
— « Quasiment la garantie de trouver un emploi »
À ceux qui considèrent que l’anglais suffit, le directeur général de la Chambre franco-allemande de commerce et d’industrie, Patrick Brandmaier, lance : « Il y a des moments dans la vie d’une entreprise, lors d’une crise ou d’un rachat d’entreprise, où c’est décisif de parler la langue de l’autre. » Il évoque l’allemand comme un « atout absolu » en rappelant que l’Allemagne reste le premier client et le premier fournisseur de la France. Parler allemand, « c’est quasiment la garantie de trouver un emploi », souligne-t-il.
→ https://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/education-lenseignement-de-lallemand-en-perte-de-vitesse-1870805 - 2022-10-01 > liberation.fr > Aprilscherz ?!
Après s’être donné la mission d’écrire un poème par jour, à partir du 1er avril 1992, puis d’envoyer un texte à chaque habitant de la planète, depuis mai 2013, l’écrivain Jacques Jouet, bientôt 75 ans dont presque quarante à l’Oulipo, est allé un cran plus loin.
Véritable rupture dans une carrière particulièrement prolifique, depuis le 1er avril de cette année, il a renoncé à la langue française.
Il l’a annoncé lors d’un colloque à Orléans : il n’écrira plus qu’en allemand.
→ https://www.liberation.fr/culture/livres/jacques-jouet-ceux-qui-maiment-apprendront-lallemand-20221001_4NR4RSLWHVCM3P5H3KWEBXYARA - 2019-12-19 > francetv.info > En 2019, une campagne de pub humoristique en Allemagne sur tous les clichés : "Das ist sooo Deutsch !"
Pour « relancer l’unité nationale », le gouvernement fédéral a lancé une campagne dans laquelle elle reprend tous les clichés qui circulent sur le pays.
Obsédés par la rigueur, maniaques avec leurs voitures, nudistes...
Selon l’historien Hanno Hochmuth, il s’agit de renforcer le sentiment d’union nationale. « L’Allemagne est devenue une nation très tard. Le fédéralisme est très fort, il y a des particularités régionales beaucoup plus marquées qu’en France », détaille-t-il. Mais tout le monde n’est pas convaincu par cette campagne d’affichage à plus de 8 millions d’euros basée sur l’humour.
La playlist complète :
Quelques exemples :