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Télécharger les 12 propositions de l’ADEAF pour relancer l’apprentissage de l’allemand en France
« Apprendre l’allemand : après les stratégies et les résolutions… des actes ! »
Le 22 janvier 1963, le général de Gaulle, président de la République, et le chancelier Konrad Adenauer signaient le Traité de l’Elysée. L’apprentissage de la langue du pays partenaire était alors une priorité.
Pourtant, 60 ans après, la situation de l’enseignement de l’allemand connaît un recul sans précédent.
Les professeurs d’allemands, investis, engagés et mobilisés, alertent sans cesse sur la tension éducative et sur la dégradation de leurs conditions de travail :
En quantité : avec la baisse du nombre d’enseignants, d’élèves et d’heures de cours,
En qualité : avec une baisse de niveau inévitable en raison du nombre d’heures d’enseignement insuffisant, avec des services sur plusieurs établissements qui empêchent de mener des projets de mobilité pourtant indispensable, avec des fusions de classes de niveaux différents au détriment de l’apprentissage.
Malgré toutes les stratégies nationales et toutes les résolutions sur l’apprentissage de la langue, les solutions ne viennent pas. Rien n’est fait, rien ne bouge au Ministère de l’Education nationale.
Dans ce contexte, comme depuis bientôt 10 ans, on manque de professeurs d’allemand.
Les résultats du CAPES d’allemand de cette année en sont le triste reflet : seulement 86 admis pour 205 postes offerts, soit près de 60 % des postes non pourvus.
Or, priver nos élèves d’un enseignement d’allemand pérenne et de qualité, c’est les empêcher d’accéder à des opportunités professionnelles, économiques et culturelles avec l’Allemagne, notre 1er partenaire commercial.
Par rapport à nos voisins européens, la politique linguistique de la France est lacunaire. Elle disperse et saupoudre les enseignements de langues, alors qu’il faut constituer des parcours cohérents, de la 6ème à la 3ème et de la 2nde à la Terminale, avec un volume horaire réhaussé (au moins 3h hebdomadaires par langues étrangères), davantage de mobilité à l’étranger et des options plus attractives.
Les demandes de l’ADEAF sont claires, nous demandons des actes maintenant.
POUR LES ENSEIGNANTS
Développer les pré-recrutements (contrats préprofessionnels dès la licence)
Améliorer des conditions d’entrée dans le métier : affectation sur un seul établissement pour les stagiaires …
Donner des garanties pour les services partagés : allégement de service, pas de changement d’établissement dans une même journée …
POUR LES ELEVES
Soutenir la formation avec des moyens fléchés et dédiés, pour un parcours bilangue allemand/anglais à 3h par langue et par semaine, de la 6e à la 3e
Promouvoir un enseignement LV2 à 3h/semaine de la 5e à la Terminale
Créer un enseignement de spécialité à deux langues au lycée avec un programme plus civilisationnel
Contact - presidence@adeaf.net
https://adeaf.net - https://twitter.com/adeaf_nationale
Pour le bureau national
Thérèse Clerc, présidente
07 82 32 65 03
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