A l’heure où la France préside l’Europe et où nos gouvernements fêtent à nouveau la signature des traités de l’Elysée (1963) et d’Aix-la-Chapelle (2019), les professeurs d’allemand de France sont épuisés par les conditions de travail et le manque évident de respect de leur engagement.
En dépit de l’importance des engagements franco-allemands et du besoin reconnu de germanistes, la situation de l’allemand et des professeurs d’allemand n’a cessé de se dégrader après les récentes réformes :
en quantité, avec la baisse du nombre d’élèves, d’heures et d’enseignants,
en qualité, avec une baisse de niveau inévitable en raison du nombre d’heures d’enseignement insuffisant.
Nos demandes d’audience répétées auprès du ministre sont tout simplement ignorées depuis 2 ans.
L’ADEAF dénonce :
- La situation inacceptable de nombreux collègues qui travaillent dans plusieurs établissements sur tous les niveaux, souvent sans une seule demi-journée pour le travail de préparation et de correction
- Les regroupements aberrants et anti-pédagogiques qui épuisent les collègues et qui nuisent à l’image de la discipline
- La fermeture de nombreuses sections qui a pour conséquence qu’il n’est plus possible d’apprendre l’allemand partout en France
- La trop faible attractivité du métier et le manque criant de professeurs d’allemand
L’ADEAF demande :
- Des horaires permettant aux élèves de progresser tout au long de leur scolarité : une égalité horaire avec l’anglais et au moins 3h/ semaine à tous les niveaux, au collège comme au lycée
- Des moyens fléchés pour de vraies classes bilangues à 3h/ semaine de la 6ème à la 3ème,
- Un allégement de service pour les collègues sur plusieurs établissements
- Des programmes réalistes et attrayants pour le lycée et un enseignement de spécialité LLCE à 2 langues
Pour le bureau national,
Ulrike Zahn, présidente
07 82 32 65 03
presidence@adeaf.net
bureau@adeaf.net
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