BO n° 19 et 20 de mai 2021 : le BO n°19 apporte des précisions quant aux options pour les concours d’entrée dans les grandes écoles.
Les 4 dernières parutions de la DEPP
- Note d’information n° 21.25 de mai 2021 :L’Union européenne s’est fixé de nouveaux objectifs en éducation et formation pour 2030
Le cadre stratégique « Éducation et formation 2020 » étant arrivé à son terme, l’Union européenne s’est fixé, au début de l’année 2021, de nouveaux objectifs à l’horizon 2030.
À ce stade, le résultat moyen des 27 membres de l’Union européenne est en retard sur chacune des cibles et, au vu des résultats disponibles, les objectifs sur les compétences des élèves paraissent particulièrement ambitieux. En comparaison avec les résultats des pays de l’Union, la France présente davantage de jeunes enfants en éducation, moins de sorties précoces de formation et un accès plus élevé à des diplômes du supérieur.
Elle a par ailleurs déjà dépassé les cibles collectives dans ces domaines. Toutefois, en matière de littératie, la France, comme la quasi-majorité des pays européens, est loin derrière l’objectif commun pour 2030.
- Note d’information n° 21.24 de mai 2021 : Des lycéens professionnels et des apprentis mieux insérés 12 mois après leur sortie d’études en juillet 2020 que 6 mois après, malgré la crise
Cependant, du fait de la crise sanitaire en 2020, l’amélioration de l’insertion entre 6 et 12 mois est moindre que pour la génération précédente, sortie en 2018, et ce à tous les niveaux de formation.
La hausse globale du taux d’emploi par rapport à l’insertion à 6 mois était alors de 6 points pour les apprentis et de 8 points pour les lycéens professionnels. Pour certains groupes de spécialités, notamment de « Secrétariat, communication et information » dont une partie des formations est liée au spectacle, les taux d’emploi ont diminué entre 6 et 12 mois. À l’inverse, dans les spécialités « Services aux personnes (santé, social) » l’emploi a plus fortement progressé qu’en moyenne, pour les lycéens (+ 6 points).
- Note 21.23 de mai 2021 : 39 % des élèves de terminale générale suivent un enseignement optionnel en plus de leurs deux enseignements de spécialité
Les deux enseignements de spécialité (ES) peuvent être complétés par un des trois enseignements optionnels (EO) propres à la classe terminale. 61 % des élèves ont fait le choix de ne suivre aucun enseignement optionnel. L’EO « mathématiques expertes » est choisi par 34 % des élèves qui font des mathématiques en enseignement de spécialité.
L’EO « mathématiques complémentaires » est quant à lui choisi par 61 % des élèves, qui ont arrêté les mathématiques en enseignement de spécialité. L’enseignement optionnel « droit et grands enjeux du monde contemporain » (DGEMC) est choisi par 7 % de l’ensemble des élèves et par 14 % des élèves qui ne font pas de mathématiques en enseignement de spécialité en première et en terminale. Ainsi, 59 % des élèves de terminale font des mathématiques, soit en enseignement de spécialité, soit en enseignement optionnel et 84 % des élèves qui faisaient des mathématiques en première en font encore en terminale. L’EO « mathématiques expertes » est choisi par 54 % des élèves de la doublette « mathématiques, physique-chimie ». La doublette « physique-chimie, SVT » est accompagnée de l’enseignement de spécialité « mathématiques complémentaires » pour 76 % des élèves. L’enseignement optionnel DGEMC est quant à lui choisi par 37 % des élèves avec la doublette « histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP), SES » 85 % des élèves qui ont pour doublette « mathématiques, SVT » ont fait le choix de ne suivre aucun enseignement optionnel. Les élèves d’origine sociale très favorisée sont surreprésentés parmi les élèves qui suivent un enseignement optionnel, en particulier « mathématiques expertes ».
- Note n° 21.22 de ai 2021 : Des choix de spécialités plus classiques en première comme en terminale pour les élèves d’origine sociale favorisée - Résultats de la première cohorte du nouveau baccalauréat général
La doublette la plus fréquente en terminale est la très classique « mathématiques, physique-chimie », issue pour moitié de la triplette « mathématiques, physique-chimie, SVT ». C’est la doublette avec la plus importante surreprésentation d’élèves d’origine sociale très favorisée. La deuxième doublette la plus fréquente est « histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques (HGGSP), SES » où quatre élèves sur dix choisissaient les mathématiques en troisième enseignement de spécialité en première. Globalement une grande variété de triplettes conduit à une même doublette et inversement les élèves d’une même triplette se dirigent vers l’ensemble des doublettes possibles. Les enseignements de spécialité artistiques sont les moins fréquemment abandonnés, avec les SES, entre la première et la terminale.
Les mathématiques sont conservées en enseignement de spécialité par 60 % des élèves, principalement par les garçons et les élèves d’origine sociale très favorisée.