La recherche à l’épreuve de l’unification2
Un aspect non négligeable de cette problématique réside dans le fait que la RFA avait, et a encore, une structure fédérale alors que la RDA était un État centralisé. La fusion des deux systèmes était impossible, et la partie orientale a du adhérer au modèle fédéral qui eut des répercussions profondes sur toutes les structures existantes. Un exemple patent de cette situation est l’organisme phare de recherche de la RDA l’« Akademie der Wissen-schaften der DDR » (AdW).
Le professeur Horst Klinkmann nous a défini ce qu’était cette institution de recherche de la RDA, à ne pas confondre avec l’Académie des sciences en France, et sans équivalent en RFA où les instituts de recherche étaient organisés autour de spécialités et attachés au Land de résidence. L’AdW était une des trois plus anciennes académies des sciences au monde, un organisme d’inspiration russe qui avait ses racines dans les années 1920 et ressemblait plutôt au CNRS français du fait de la collégialité qui y régnait. La force de l’AdW était donc de faire de la recherche dans tous les domaines scientifiques, elle avait de l’argent, une bibliothèque avec notamment les archives historiques de Leibnitz et Max Plank et, dans bien des domaines, une renommée internationale avec des coopé-rations actives, comme le montre la biographie du Professeur Klinkmann de l’Université de Rostock3. MM. Prof. Klinkmann et Prof. Küttler, des figures historiques de l’AdW, ont évoqué avec chaleur le travail qu’ils ont fourni au sein de cette institution, avouant que leur statut privilégié de ‘Reisekader’ leur avait ôté une certaine légitimité aux yeux des jeunes chercheurs enfermés dans la république des années 1980 et ce statut a peut-être précipité la fin de l’AdW. Un de ces jeunes chercheurs d’alors, présent dans la salle, a ex-pliqué avoir fait partie des contestataires et s’est excusé auprès du Prof. Klinkmann de ne pas avoir compris à ce moment-là comment il travaillait de l’intérieur à l’existence et au rayonnement d’une recherche non affilée aux profits internationaux. Nos deux orateurs ont raconté le grand désarroi dans lequel toute la recherche de la RDA a été placée au début des années 90 et leur combat pour tenter de sauver ce qui pouvait l’être. L’audit commandité par l’État fédéral n’a concerné que la recherche de la RDA, dans l’idée que cette recherche aurait été inféodée au régime politique, alors qu’il eût été plus juste de procéder à un audit général de tous les organismes de recherche allemands pour prendre des décisions. Certes, sur un plan matériel, les laboratoires scientifiques de l’Est n’avaient pas les moyens de leurs pendants à l’Ouest. L’idée, émanant de l’Est, de fédérer les organismes allemands a été rejetée en raison des différences dans les modes de financement et de structures juridiques. Les conséquences ne se sont pas fait attendre : malgré l’évidence de la qualité de la recherche au sein de l’AdW, l’organisme a été démantelé en instituts autonomes, les dirigeants ont été remplacés, certains, comme le Prof. Klinkmann sont partis continuer leur travail à l’étranger, sans oublier la vague de suicides parmi les collaborateurs. Même les protestations internationales sont restées sans effet.
Le ressentiment est aujourd’hui encore palpable : les pensions de retraite de ces anciens chercheurs sont très faibles, les femmes étaient plus reconnues en RDA qu’aujourd’hui, les dirigeants qui ont quitté leur université d’attache (comme Rostock) sont partis instal-ler avec succès des instituts ailleurs (en Autriche par ex.) alors que l’université de Rostock par ex. doit lutter pour son existence.
Pourtant, ces mêmes chercheurs étaient écoutés en haut-lieu, ils étaient les visiteurs du soir (Kamingesprächspartner) de certains décideurs. Ils ont continué de plaider pour un maintien de la structure dans d’âpres discussions au coin du feu :
Président de l’Institut Max Plank I « Die DDR-Wissenschaft ist eine Wüste ! »
Prof. Klinkmann : « Sie wissen doch, dass es in jeder Wüste Oasen gibt... »
Les efforts ont permis de préserver quelques organismes de recherche, 20 % des collaborateurs des sciences humaines ont retrouvé une place même s’ils n’ont pas réussi à se faire accepter en tant qu’équipe de recherche. Seuls des individus ont été réintégrés. Quelques instituts se sont regroupés, mis en réseau, comme la Adlershof Gesellschaft, et surtout la Leibnitz Sozietät4, qui regroupe plus de 300 membres, reconnue internationalement.
Chez les chercheurs, comme chez les enseignants, le souvenir de leur ‘recyclage’
(Umschulung) après l’unification de l’Allemagne reste douloureuse. Nous nous posons la question de l’étude approfondie de ce processus assez unique. Mme Prof. Röseberg, de la Leibnitz Sozietät, nous confirme avoir le soucis d’une recherche dans ce domaine (Zeitzeugenprojekt).
2 - Prof. Dr.med., Prof. hc. (multip), Dr. hc. (multip) Horst Klinkmann (letzter Präsident der AdW der DDR, Leibniz-Sozietät der Wissenschaften zu Berlin )
Prof. Dr. Wolfgang Küttler (Historiker, Leibniz-Sozietät der Wissenschaften zu Berlin)
Moderation : Prof. Dr. Dorothee Röseberg (Vizepräsidentin der Leibniz Sozietät der Wissenschaften zu Berlin). Die Akademie der Wissenschaften der DDR und ihre Abwicklung als Teil der gesellschaftspolitischen Transformation seit 1990
3 - Voir la biographie détaillée de ces chercheuses et chercheurs
4 - La Société Leibniz des sciences de Berlin (Leibniz Sozietät der Wissenschaften zu Berlin) est une société savante qui ras-semble des scientifiques, des mathématiciens et des médecins ainsi que des spécialistes de la technologie, des sciences
humaines et des sciences sociales. La Leibniz Sozietät der Wissenschaften zu Berlin est une des académies scientifiques allemandes, qui ont traditionnellement leur siège dans les différents Länder. S’inscrivant dans la tradition de la Société
savante de l’électeur de Brandebourg, initiée par Gottfried Wilhelm Leibniz en 1700, elle a été fondée à Berlin en 1993.
(Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Soci%C3%A9tC3%A9_Leibniz_des_sciences_de_Berlin )

1989 et les Centres culturels France-RDA
a Une certaine idée de la RDA (eine gewisse Idee der DDR)
La France a entretenu des rapports singuliers avec la RDA. A partir de 1973, elle a mis en place une représentation diplomatique, et après les accords culturels de 1981, un Centre culturel de la RDA a vu le jour à Paris, il est resté le seul centre culturel de la RDA en occident. Et parallèlement,« un Centre culturel français est ouvert à Berlin, Unter den Linden (janvier 1984). À Paris, comme à Berlin-Est, la situation est prestigieuse, puisque le choix s’est porté sur l’immeuble du 117 boulevard Saint-Germain, près du métro Odéon, au cœur du quartier des étudiants et des intellectuels. » 5 Dr Reinhardt Gutsche était directeur adjoint du Centre culturel de la RDA à Paris en 1990 et a donc accompagné sa fermeture. Il reconnaît que « La RDA a accepté la reconnaissance diplomatique sans en tirer les conséquences ». Qu’espérait la RDA avec cette avan-cée diplomatique ? Une rentrée de devises ? Mais cela était freiné par les contradictions dans lesquelles elle se trouvait : en ce qui concerne la question de la nationalité, par exemple. La représentation culturelle de la RDA en France a, par conséquent, souffert des mêmes maux que la recherche : tiraillée entre une vision politique officielle et le désir de montrer l’originalité culturelle de l’Allemagne de l’Est sans s’appuyer sur la diversité. Les changements dans la programmation à partir 1989 en ont été la preuve. Le Centre culturel, accueilli favorablement à son ouverture par certains intellectuels français, n’était cependant pas fréquenté par toute l’élite germanophile de notre pays, et il n’a commencé à les intéresser qu’à la chute du Mur. L’année 90 a donc été une année importante, comme nous l’a expliqué Dr.Gutsche avec une émotion profonde, car à ce moment-là, la RDA s’est montrée à Paris dans la diversité créative dont elle était capable dans la foulée des tables rondes de Berlin et l’intérêt a subitement augmenté comme l’a prouvé la réussite de la fête organisée ... à l’occasion de sa fermeture définitive. Le Centre culturel de la RDA se trouvait donc sur la place parisienne aux côtés de la maison Heinrich Heine et du Goethe Institut alors que l’Allemagne se posait la question du financement de sa représentation culturelle à l’étranger. C’est le Centre culturel de RDA qui en fera les frais en premier lieu…
b. « Ein kleines Wunder vor dem großen Wunder »
L’image du Centre culturel français à Berlin-Est est tout autre. Mme Jacqueline Grenz6 , qui y a travaillé de son ouverture, en 1984, à sa fermeture, en 1990, a apporté des exemples d’affiches du programme culturel que les Berlinois s’arrachaient et placardaient chez eux.
Malgré des moyens limités, la fréquentation était intense, tant pour les cours de français que pour la bibliothèque qui proposait, entre autre, la presse
française sans filtre, et bien sûr la programmation culturelle faite de conférences, de films, de pièces de théâtre et d’expositions sur des sujets d’avant-garde, y compris les plus tabous. Des personnes ayant fréquenté assidûment le CCF ont témoigné :
« Wir hatten Hunger », « C’était une bouffée d’air dans un pays en stagnation, où plus rien ne bou-geait… » Les adeptes du CCF de Berlin connaissaient
par exemple par cœur le plan du métro de Paris et savaient précisément comment aller de la gare du Nord au Boulevard Saint Germain, sans jamais avoir été en France. Ce côté subversif n’avait évidemment pas échappé aux auto-rités mais elles n’en avaient pas complètement le contrôle : une enseignante nous a rap-porté avoir voulu informer ses élèves d’une représentation organisée par le CCF et il lui a été conseillé d’y aller seule si elle le voulait, mais de ne pas en faire la promotion auprès
de ses élèves. L’attitude schizophrène du pouvoir n’a pas empêché l’engouement pour le CCF, bien au contraire. On imagine la tristesse des utilisateurs du Centre au moment de sa fermeture. Mais n’oublions pas que beaucoup d’entre eux ont enfin pu réaliser dès 1989 leur rêve de voyage en France où ils ont découvert le pays réel et non plus fantasmé, avec un retour au réel brutal, confrontés, par exemple, aux sans-abris manifestant devant l’Assemblée Nationale en 89/90, et rencontrant heureusement les joies de la vie quotidienne française par ailleurs.
Cette parenthèse d’échanges culturels entre la France et la RDA est symptomatique de la relation France-RDA, de la difficulté de la RDA à se faire (re)connaître. Les acteurs à l’œuvre pour la RDA, expriment aujourd’hui le regret de ne pas avoir pu, su, osé montrer la diversité interne, la créativité réelle en son sein, ce qui aurait donné aux propositions culturelles le relief et l’intérêt attendus par le public parisien, et, du côté du CCF de Berlin, le regret de ne plus avoir un rayonnement culturel initiatique pour accompagner une population en demande.
Les regrets, présents chez la plupart de nos interlocuteurs, nourrissent leur volonté de relire l’histoire de la RDA avec des outils d’aujourd’hui, d’analyser si certaines formes d’or-ganisation de l’époque peuvent expliquer des réussites actuelles ou seraient un modèle alternatif viable pour l’avenir. La recherche continue dans ce domaine. Elle est d’autant plus utile que le discours sur la république disparue reste incomplet et laisse libre cours à des clichés d’un nouvel ordre comme par exemple l’analyse communément admise sur la montée de l’extrémisme de droite.
5 - Le centre culturel de la RDA à Paris, Geneviève Cimaz, Paris, 2000 Presse Sorbonne Nouvelle : https://books.openedi-tion.org/psn/5990?lang=frADEAF - Janvier 2020

Quelle est la réalité de l’extrémisme de droite en ex-RDA
trente ans après l’unification ?
Dr. Armin Steil
étudie depuis le début des années 90 ce mouvement de l’intérieur. A la
fois acteur et chercheur, son analyse ne se limite pas à l’espace oriental de l’Allemagne, ce qui lui permet de ne pas occulter les forces profondes qui sont à l’œuvre. Selon lui, quand on essaie de parler d’extrémisme de droite en Allemagne, il faut l’envisager comme un phénomène allemand global, et non comme un produit de la RDA : le phénomène des skinheads, par exemple, a bien sûr été copié à l’Est dans les années 80, mais il préexistait à l’Ouest ; jusqu’aux années 60, l’extrémisme de droite était pour ainsi dire invisible.
Devenu un mode d’expression marginal dans les années 70/80, il a trouvé une expression politique dans le mouvement des Republikaner en 1989 en RFA (7 % aux élections), avant la chute du Mur. Ce sont les jeunes et les travailleurs qui se sont reconnus dans ce discours politique car les valeurs du monde ouvrier, des travailleurs manuels n’étaient, à leurs yeux, plus respectées dans une période où l’enseignement supérieur se généralisait.
Où placer le curseur de l’extrême droite ? Les idées actuelles de l’AfD étaient en fait plutôt consensuelles en RFA dans les années 50. La violence d’extrême droite a actuellement baissé par rapport aux années 90, et des milieux bourgeois se reconnaissent aujourd’hui dans l’AfD, d’anciens du SED choisissent eux aussi ce parti, les limites morales vis-à-vis du nazisme semblent tomber. L’AfD est le parti qui a le plus d’Akademiker, de personnes ayant un niveau d’enseignement supérieur, parmi ses cadres, il faut noter à ce sujet que les cadres AfD à l’Est sont pour la plupart issus de l’Ouest … L’extrême droite quand elle se positionne contre la montée de l’Islam (PEGIDA) se considère comme amie d’Israël.
Mais on note parallèlement une résurgence des actions antisémites.
En tout état de cause, on ne peut pas réduire la question de l’extrême droite en Alle-magne à une opposition Est/Ouest.
A l’étranger, la présence de ces mouvements renvoie à une image problématique de l’Allemagne : ressentie comme trop puissante économiquement pour les pays européens, et suscitant, d’autre part, le doute quant à sa capacité de résistance vis-à-vis de la défense de la démocratie. Or cette question n’est pas propre à l’Allemagne.
Notre discussion a rapidement pris un aspect plus pédagogique, car les enseignants sont désemparés face à ces idées qui infusent dans la jeunesse de part et d’autre de nos frontières, les remparts démocratiques s’effritent dans toutes les têtes. D’où la nécessité de trouver une méthode de dialogue ouverte et solide vis-à-vis de tous les publics sans oublier les décrocheurs (die Abgehängten) de notre société pour traiter ces questions avec pertinence. Méthode restant à construire, certainement en s’appuyant sur des travaux comme ceux de Dr. Armin Steil.

Les échanges au cours de cette journée nourriront longtemps nos réflexions individuelles et collectives. Merci à tous nos interlocuteurs pour ces heures partagées avec nous.

BERLIN NOVEMBRE 2019
Heute morgen steht die Karl-Marx-Allee auf dem Programm.
Bei strahlender Sonne nehmen wir Kurs auf die U-Bahn-Station Webernwiese.
Wir sind in vier Gruppen aufgeteilt. Ich habe mich aufs Geratewohl in die erste
Gruppe eingetragen, also für einen „Spaziergang durch die Geschichte der Gro-ßen Frankfurter-, Stalin- und Karl-Marx-Allee“ mit Michael Munschke.
Nach einigen historischen Erklärungen zeichnet der ältere Mann, der nach
8 Jahren zum ersten Mal wieder eine Führung in der Karl-Marx-Allee macht, die
wichtigsten Etappen des Wiederaufbaus des Viertels im Rahmen des „Nationa-len Aufbauprogramms Berlin“ ab November 1951 nach. Nach den ersten Minu-ten, in denen er ziemlich leise und scheinbar leidenschaftslos seine Erklärun-gen zum Besten gibt, taut er allmählich auf, wohl merkend dass unsere Gruppe
wirklich interessiert ist, Fragen stellt und den Antworten aufmerksam zuhört. Er
erweist sich bald als ein außerordentlicher Kenner der Geschichte des Viertels
 er ist übrigens seit 40 Jahren Mieter einer Wohnung in der Nähe - und wird
nicht müde, ins Detail zu gehen. Nach anderthalb Stunden Führung begleitet er
uns ins Restaurant, auch wenn seine Frau ihn zu Hause erwartet, setzt sich an
unseren Tisch und öffnet schließlich den Einkaufstrolley, den er die ganze Zeit
mitschleppte, eine wahre Schatztruhe, gestrichen voll mit umfangreichen Ordnern, die überquellen von Zeitungsausschnitten, Kopien von Mietverträgen und
allen möglichen Unterlagen zur Entwicklung und Veränderung des Viertels seit
Anfang der fünfziger Jahre : die ideale Ergänzung zu den Vorträgen von gestern.
Hier spricht kein hochgebildeter Akademiker, sondern ein Mann von der Straße,
der mehrere Jahrzehnte seiner Vergangenheit in Ordnern festzuhalten versucht,
mit politischen Stellungnahmen aber sparsam umgeht, dessen Ostalgie – wenn
davon die Rede sein kann – nur sehr diskret durchscheint und der dabei, wie er
ganz am Ende unseres langen Gesprächs beiläufig verrät, der Sohn von Ewald
Munschke ist, SED-Funktionär und General der Kasernierten Volkspolizei und
der Nationalen Volksarmee der DDR…

Vier Führungen !
Michael Munschke, (Mit-) Gestalter der Ausstellung zur Stalinallee im Café Sibylle,
Achim Bahr, Vorsitzender von STALINBAU-TEN e.V., http://www.stalinbauten.de/
Hans-Karl Krüger, Forum Stadtbild Berlin e.V.
und der Politikwissenschaftler Dr. Reinhardt Gutsche
bieten vier Führungen mit unterschiedlichen
inhaltlichen Schwerpunkten zur Geschichte, Architektur und Politik im 1. Bauabschnitt der Stalinallee an.
Initiatorin und Organisatorin des dreitägigen französisch-deutschen Bildungsprojekts ist Françoise Bertrand, Vorsitzende des ADEAF Paris und Gründungsmitglied des gemeinnützigen Vereins STALINBAUTEN.
http://www.stalinbauten.de

REFERENTEN
Bahr Achim (3 D)
In Köln geboren und aufgrund eines Lehrauftrags seit 2012 als Wahl-Ossi in der ehemaligen Stalinallee wohnhaft, bin ich derzeit Vorsitzender des erst
im letzten Jahr gegründeten gemeinnützigen Vereins STALINBAUTEN.
Den Abend des Mauerfalls haben meine Freundin und ich ungläubig staunend vor dem Fernseher in meiner Düsseldorfer Wohnung verfolgt. Bald konnten wir uns jedoch selbst überzeugen, denn eine Ausstellung mit meinen stereoskopischen Bildern im Berliner Technikmuseum wurde im Zuge der friedlichen Revolution um einige Monate verscho-ben und erst im Frühjahr 1990 eröffnet : Unter den
Linden spazieren, vorbei am Palast der Republik zum Alexanderplatz war unfassbar, fremd und einprägsam. Wir wohnten mehrere Tage bei Freunden
in West-Berlin, die wiederum ständig Besuch aus Ost-Berlin hatten – Begegnungen der besonderen Art.

Grenz Jacqueline, Agrégée d‘allemand
geb. 1947 in La Courneuve,
Agrégation d’allemand, 1969
1970-74 : Assistentin an der Universität Reims und
dann an der Universität Paris-8 Vincennes (Leitung des Sprachsektors)
1974 : Erster Vertrag einer französischen Universi-tät mit einer DDR-Universität, in diesem Rahmen Austausch von Stellen zwischen Paris-8 und der Humboldt-Universität.
Übersiedlung nach Berlin, 1976, erstes Kind, 1977 Eheschließung ohne Annahme der DDR-Staatsbürgerschaft, Assistentin an der HUB und Lehrveranstaltungen in der Sektion Kulturtheorie
Beiträge für die Zeitschrift « Connaissance de la RDA » von Gilbert Badia herausgegeben. u.a. Interviews mit Franz Fühmann, Stefan Hermlin, Christa
Wolf.
Zahlreiche fast fertige Doktorarbeiten u.a. über Schulbücher der DDR, Kultur und Volksfront in Frankreich, Migranten in Frankreich...
Nach der Geburt des zweiten Kindes 1980, free-lance Übersetzerin, Deutschkurse für das Personal der französischen Botschaft
Ab Januar 1984, Lehrerin im französischen Kulturzentrum, dann von 1986 bis 1990 Leiterin der Sprachkurse und bis 1995 Leiterin der Sprachkurse
im Institut Français.
1995-2000 Ausbildung von Französischlehrern im Sonderprogramm zur Unterstützung von Studierenden in Mangelfächern (« Ein-Fach-Lehrer »)vom
Land Brandenburg unter Leitung der Universität
Potsdam (Romanistik).
Nach Beendigung des Programms, zeitweilig wieder in Paris für 3 Jahre, Deutschunterricht im Gymnasium und freiwillig in Grundschulen.

Gutsche Reinhardt, Dr. (Politikwissenschaft)
Nach dem Abitur 1962 an einem Sportgymnasium (Kinder- und Jugendsportschule - KJS) in Halle Berufsausbildung als Betriebsschlosser in Chemiewerk Buna-Schkopau ;
Danach Studium der Germanistik und Romanistik an der Humboldt-Universität Berlin (Diplom-Abschluß 1968 mit einer Arbeit über expressionisti-sche Zeitschriften vor dem 1. Weltkrieg) ;Bis 1977 tätig als Dolmetscher, Übersetzer und Reiseführer, zunächst beim Reisebüro der DDR und sodann bei der Gesellschaft DDR-Frankreich (Liga für Völkerfreundschaft) ;
Bis 1981 Stellv. Direktor des DDR-Kulturzentrums in Warschau ;
Bis 1985 Doktorand am Herder-Institut der Karl-Marx Universität Leipzig (1985 promoviert mit einer Dissertation über die Auswärtige Kulturpolitik
Frankreichs der V. Republik) ;
Bis 1987 Wissenschaftlicher Oberassistent am Institut für Internationale Beziehungen Potsdam-Ba-belsberg / Lehrstuhl für diplomatische Praxis ;
Bis 1990 Stellv. Direktor des DDR-Kulturzentrums in Paris (Leiter des Deutsch-Lektorats) ;
Bis 1995 Projektmitarbeiter an der Universität Potsdam und der Freien Universität Berlin (mit dem Forschungsschwerpunkt Die Politik der DDR
gegenüber Polen 1980/81). In dieser Zeit Organisation mehrerer deutsch-polnisch-französischer Jugendbegegnungen mit dem OFAJ ;
Bis 2000 Mitarbeiter des Kulturamtes Treptow von Berlin ;
Bis 2006 Projektmitarbeiter u. a. beim Kulturring in Berlin e.V., u.a. als Lehrer für Deutsch als Fremdsprache für Immigranten, insbesondere Russland-Deutsche ;
Seit 2006 im Ruhestand.

Hildebrandt Reinhard, Dr. (Politikwissenschaft)
Geboren am 30.11.1940 in Paderborn
Studium der politischen Wissenschaften in Berlin
am Otto-Suhr-Institut der Freien Universität Berlin
Dissertation über „Berlin als Brennpunkt des Ost-West-Konflikts »
Assistent und Lehrbeauftragter ebenfalls am O-to-Suhr-Institut der Freien Universität Berlin
Referent beim Informationszentrum des Senats von Berlin
Freier Mitarbeiter des Goethe-Instituts Berlin in der Lehrerfortbildung für Deutschlehrer aus dem Ausland, Referent beim Deutschen Akademischen
Austauschdienst (DAAD), Instrukteur beim Foreign Study Program des Dartmouth College, Hanover, New Hampshire (USA), Mitarbeiter in der Fort- und
Weiterbildung für Geschichtslehrer aus den östli-chen Bezirken Berlins nach dem Fall der MauerVorstandsmitglied des Vereins „Spree-Athen“, der
einmal im Monat Veranstaltungen, Vortrags- und Diskussionsabende zu philosophischen, literarischen und historischen Themen, zu denen prominente Vertreter nicht nur der Berliner Wissenschaften, sondern auch junge oder angehende
Wissenschaftler sprechen
Buchautor und Publizist (letzte Veröffentlichung
im Juli 2019 : Herrschaft und Beherrschung : Hegemoniale Formationen – Strukturelle Gewalt in der Gesellschaft)

Klinkmann Horst, Professor Dr. med. Dr. h.c.
(mult.)
Geboren 1935 in Teterow
1954-1959 Studium der Medizin, Universität Ros-tock/ 1959 Promotion zum Dr. med. /1969 Habilitation
Facharztausbildung : Universität Rostock, Deutsch-land/ Universität Budapest, Ungarn/Universität Lund, Schweden/ Strathclyde University, Glasgow, U.K.
Berufsabschlüsse : 1966 Facharzt für innere Medizin - 1992 Subspezialist für Nephrologie
Forschungsgebiet : v.a. künstliche Organe ; hat die Dialyse mit künstlichen Nieren als flächendecken-des System im Gesundheitswesen der DDR etabliert.
Beruflicher Werdegang : (Auswahl)
1964-1971 : Research Professor University of Utah, USA
1974-1993 : Direktor und Ordentlicher Professor, Klinik für Innere Medizin, Universität Rostock
1982-1990 : Präsident, Rat für Medizinische Wis-senschaften, DDR
1990 – 1991 : Vize-Präsident, Forschungsrat der DDR
1990 – 1992 : Präsident, Akademie der Wissenschaften, Berlin
1992-1996 : Universität Bologna, Italien
1996 – 2002 : Chefarzt und Medizinischer Direktor,
FOCUS Medical Kliniken, Berlin,1990-2002 : Ordentlicher Gastprofessor für Bioen-gineering, Strathclyde University Glasgow, U.K.
1990-2005 : Senior Scientist, Japan Medical Supply
(JMS), Hiroshima/Tokio, Japan
2002-2015 : Gründer und- Vorstandsvorsitzender
BioCon Valley e.V., Deutschland
2006 - 2008 : Berater der Bundesregierung (Arbeitskreis Ost)
Gegenwärtig (Auswahl) : Berater und Botschafter -
Gesundheitswirtschaft -Landesregierung Mecklenburg-Vorpommern
Dekan und Ordentlicher Professor, International
Faculty for Artificial Organs (INFA) Bologna, Italien
Direktor ehrenhalber und Professor h.c., SCE Institute for Bioactive Material,Nankai University Tian-jin, VR China
Zahlreiche Positionen in nationalen und internationalen Wissenschaftsorganisationen, Ehrengrade, Auszeichnungen und Publikationen

Küttler Wolfgang, Prof. (Geschichte)
geb.1936 in Altenburg, Grund- und Oberschule Gotha 1942-50, Studium Jena 1954-58, Assistent und Oberassistent Univ. Jena und Leipzipg1958-64,
64-67. Diss. (Rat, Patriziat und Bürgeropposition in Riga in der 2. Hälfte des 16. Jh) Leipzig 1966 ;
1967- 1991, Akademie der Wissenschaften Berlin Institut
bzw. Zentralinstitut für Geschichte, 1974 ff. Leiter
der Forschungsstelle, später des Bereichs Theorie und Methodologie der Geschichtswissenschaft, Direktor 1990/91, Dr. sc. (= Habilitation : Lenins Formationsanalyse der bürgerlichen Gesellschaft in Russland vor 1905) Berlin 1976, Prof. 1978, Korrespond. Mitglied der Akademie der Wissenschaften
der DDR 1990, 1992-95 Mitarbeiter Forschungsschwerpunkt Wissenschaftsgeschichte und –theo-rie, 1995- 2001 Mitarbeiter am Max-Planck-Institut
für Wissenschaftsgeschichte Berlin, seit 1993 Mit-glied der Leibniz-Sozietät der Wissenschaften e.V., seit 1994 Mitarbeiter, seit 2011 Mitherausgeber
des Historisch-Kritischen Wörterbuchs des Marxismus.
Schwerpunkte : zunächst osteuropäische Geschichte, dann vergleichende Revolutionsgeschichte, Geschichtsmethodologie und Wissenschaftsgeschichte. Max-Weber-Forschung.
Publikationen u.a. : zus. mit E. Engelberg Formationstheorie und Geschichte (Hg. und Mitautor)
(1978) ; Lenins Formationsanalyse für Russland vor 1905, (1978), Hg. und Mitautor : Das geschichtswissenschaftliche Erbe von Karl Marx (1983), Gesellschaftstheorie und geschichtswissenschaftliche Erklärung (1985), Autor : Max Weber und die Ge-schichtswissenschaft (1989), Hg. mit J. Rüsen und E. Schulin : Geschichtsdiskurs, 5 Bände (1993-99) mit W. Eichhorn : Was ist Geschichte ? 2008. Artikel im
HKWM, u.a. Gesellschaftsformation, Formationstheorie, Geschichte, Historismus, Kapitalismus, Kri-tik, Marxismus Lenins. Mischformation

Röseberg Dorothee, Prof. (Romanistik)
verheiratet, zwei Kinder
geb. 1951 in Caputh/Potsdam
1969-1973 Lehramtsstudium an der Humboldt- Universität (HU) für französische und russische Sprache ; 1973-1977 schulpraktischer Dienst in Berlin
1977 – 1994 wissenschaftliche Assistentin am Institut für Romanistik der HU Berlin
1982 Promotion mit einer Arbeit zur französischen Jugendbewegung und Jugendpolitik der FKP seit 1968 ; 1990 Facultas docendi für das Gebiet Literatur- und Kulturgeschichte Frankreichs
1991 Habilitation mit einer Arbeit zur Funktion von Literatur in der französischen Elitenbildung (18.-20. Jh.)
1994 Aufhebungsvertrag an der HU
1994 – 1997 Professur für Kultur und Landeskunde romanischer Länder an der TU Chemnitz
1997-2017 Professur für Kulturwissenschaft romanischer Länder (Schwerpunkt Frankreich) an der MLU Halle-Wittenberg
Gastprofessuren in Frankreich, Schweiz und Togo, Fachgutachterin für Akademien im In- und Ausland (Österreich, Schweiz) sowie für Akkreditierungsagenturen
Initiatorin und Betreuerin eines binationalen Studiengangs (gemeinsam mit A.-M. Pailhès) zwischen Halle und Paris-Nanterre ; zahlreiche Publikationen und Projekte mit französischen Kollegen an verschiedenen Universitäten und an der EHESS
Initiatorin und Chefredakteurin der Zeitschrift Symposium culture@kultur (mit Françoise Knopper)
2012 Wahl zum Mitglied der Leibniz-Sozietät der Wissenschaften ; 2016 Vizepräsidentin
2017 Officier des palmes académiques
2019 Lauréate du Prix franco-allemand du 22 janvier

Steil Armin, Dr. (Politikwissenschaft)
geb. 1956 im Saarland in Sichtweite der Grenze zu Frankreich ; von 1985 bis 1992 wissenschaftli-cher Mitarbeiter am Otto Suhr-Institut der Freien
Universität Berlin ; in den 90er Jahren als Dozent
in der Weiterbildung von Lehrer/innen und Ver-waltungskräften sowie in der Ausbildung der Polizei, später auch von angehenden Justizvollzugsbeamten tätig (in den neuen Ländern). Seit Anfang der 90er Jahre ehrenamtliche und professionelle
Arbeit in der politischen Jugendbildung mit Aus-ubildenden, Berufsschüler/innen, Jugendlichen aus der Arbeitsmarktförderung, seit 2015 auch
mit jungen Flüchtlingen ; zwischenzeitlich Arbeit in Forschungsprojekten der Universität Bielefeld und des Deutschen Jugendinstituts in Halle zu den The-menfeldern Rechtsextremismus, Antisemitismus, Islam- und Fremdenfeindlichkeit sowie zur Extremismusprävention in der Gemeinwesenarbeit und
politischen Bildung.
Etliche Veröffentlichungen zu Rechtsextremismus, Antisemitismus, Radikalisierungsprävention und politischer Bildung ; Buch zu Moscheebaukonflik-ten und Islamfeindlichkeit im Erscheinen

Wöltge Herbert, Dr. (u.a. Journalistik)
Jahrgang 1933
Studium Philosophie, Ästhetik und Volkskunde in Berlin, Journalistik in Leipzig, 1973 Promotion an der Sektion Journalistik. Viele Jahre Wissen-schaftsjournalist in verschiedenen Redaktionen populärwissenschaftlicher und wissenschaftlicher
Publikationsorgane und tätig als freier Wissenschaftsjournalist. Danach Leiter der Pressestelle im Ministerium für Hoch- und Fachschulwesen der DDR und von 1975 bis 1990 Leiter der Presseab-teilung der Akademie der Wissenschaften der DDR.
1990 bis 1992 Mitarbeiter im Arbeitsstab des Prä-sidenten der Gelehrtensozietät der Akademie der Wissenschaften. Seit 1993 Freelancer.
1969 Mitbegründer der Sektion Wissenschafts-journalisten im Journalistenverband der DDR.
1990 Mitglied der Deutschen Public Relations-Gesellschaft und der Technisch-Literarischen Gesellschaft (TELI), der führenden Vereinigung deutscher
Wissenschaftsjournalisten.
Ab 1993 Förderer der Vorbereitung, Gründung und weitere Entwicklung der Leibniz-Sozietät. Über zwei Jahrzehnte Berater des Präsidiums der Leibnizsozietät, fachliche Begleitung der Sozietät als Redakteur und Journalist und als Initiator und ver-antwortlicher Redakteur für Publikationsorgane der Leibnizsozietät.

CCF... Zeitzeugen...

Almut Biallas,
Lehrerin für Englisch-Russisch-Französisch
In der DDR Englisch-Russisch-Lehrerin. Anfängerkurs im CCF im Herbst 1985. Nach der Wende trotz 3 kleinen Kindern erfolgreiches Zusatzstudium Lehramt Französisch an der Humboldt-Universität. Danach zahlreiche längere Aufenthalte
in Frankreich (Provence, Nord) im Rahmen von
Programmen zum Austausch von Lehrern, Regelmäßig Organisation von Schülerreisen nach Frankreich. 2 Jahre vom Außenministerium delegiert als
Deutschlehrerin am Goethe Institut in Kairo.

Carl-Christian Demke, Dramaturg
Dramatiker, geboren 1963 in Oranienburg. Abschluß 10. Klasse, Berufsausbildung als Beleuchter, Arbeit an der Komischen Oper. Abitur an der Volks-hochschule. Studium an der Hochschule für Schau-spielkunst Ernst Busch, Bereich Regie. Dramaturg
am Magdeburger Theater. Nach der Wende, selbständiger Drehbuchautor, zunächst für einzelne Episoden von Vorabend-Krimiserien bei Sat 1 oder RTL, jetzt Kultserien im ARD-Programm. 2010 Thriller : Die Verführung, das fremde Mädchen 2014 :
Zwischen den Zeiten in der Reihe Herzkino des ZDF
aus Anlass des 25. Jahrestags der Maueröffnung ausgestrahlt.

Barbara Hahn, Diplomdolmetscherin Russisch/Französisch.
Sehr oft im CCF und auch in der Botschafterresi-denz gedolmetscht.
1995 Gründung des Dolmetscherbüros « Echoo »,
ein Netzwerk von Konferenzdolmetschern : Beispiele von Tätigkeiten :
• Humboldt Universität zu Berlin : Instandhaltung
und Renovierung von Straßen und Wasserleitun-gen in Römischer Zeit und in der Spätantike, Berlin, 08.-09.08.2017
• Martin Gropius-Bau Berlin : Paris, die Stadt der Zukunft ?, Berlin, 25.01.2017
• DAZ Berlin : Podium mit dem Architekten Jean-Philippe Vassal über das Urban Living Project, DAZ Berlin, 30.03.2015
• Französische Botschaft Berlin : Besuch von Frau El Khomri, Staatssekretärin für Stadtentwicklung der Republik Frankreich, Berlin, 23.-24.03.2015

Dr. Heinz Hohenwald, Romanist.
Promotion über französische utopische Sozialisten,
Akademie der Wissenschaften, freiwillig ausgeschieden 1991, Französischunterricht als Honorarkraft im Deutschen Entwicklungsdienst. Pressesprecher und dann Koordinationsleiter in Mali und Benin – zuletzt in Nepal. Jetzt im Ruhestand.

Die Organisatorinnen
Bertrand Françoise, agrégée d’allemand
Sommer 70 : Sprachlager in der DDR, erster von zahlreichen Aufenthalten.
Studium der Germanistik (Classes prépa, Paris VIII, Uni Marburg, Humboldt Universität)
1977-1980 Lehrerin im Hochschuldienst an der KMU Leipzig. Danach verschiedene Stellen an Schulen und Hochschulen als Lehrer für DaF oder FLE in Frankreich/Deutschland u. a. 1990-93 Lektorin an der Uni Potsdam
2009-2012 Sprachattachée im IFB/franz. Botschaft,
zuständig für Berlin/Brandenburg.
Spezialgebiete : Französischunterricht in der DDR/ Bilder Frankreichs in den Französischlehrbüchern, Ideologie und Vorschulerziehung (SBZ/DDR)
Seit 2016 im Ruhestand

Lück-Hildebrandt Simone, (Romanistik, Geschichte, Politikwissenschaft)
Geboren am 1.11.1948 in Berlin-Charlottenburg
Studium der Romanistik und der politischen Wissen-schaften an der Freien Universität Berlin
Nach der Ausbildung zum Lehramt Unterrichtstätig-keit in Französisch und Geschichte an fünf verschiede-nen Berliner Gymnasien
Referentin der Lehrerfort- und Weiterbildung im Fach
Französisch (darunter die Organisation der Umschulung der Lehrkräfte aus den östlichen Bezirken zu Französischlehrern)
Beteiligung an der Erstellung von Rahmenlehrplänen für das Fach Französisch
Veröffentlichung von Übungsmaterialien zum Erler-nen der französischen Sprache
Vorsitzende der Vereinigung der Französischlehrer*in-nen von 2001 bis 2011
Weiterhin beteiligt an der promotion du français

Philipp Elke, Dr (Anglistik-Romanistik, Slawistik)
geboren in Karl-Marx-Stadt
Studium Lehramt (Englisch/Russisch) in Jena
Promotion in der Didaktik des Englischunterrichts in Berlin
Studium Lehramt (Französisch) in Berlin
Lehrerin für Französisch und Englisch an der Sekundarschule (Klassen 7 – 13)
Mitarbeit an Lehrplänen, Unterrichts- und Testaufgaben für Französisch
Fortbildnerin für Französisch in Berlin-Brandenburg
Seit 2012 Vorsitzende des Landesverbandes Berlin
der VdF

Quelques paarticipants
Pour le Mur (East-Side-Gallery), croiser son histoire et en simultané la douleur que cette construction a représentée, mais aussi voir comment les artistes ont agi sur le Mur, tout ce côté autour des senti-ments et des aspirations politiques et hilosophiques… m’ont énormément émue. Du reste c’est aussi étrange de se dire que par le biais de ces projections, les deux côtés du mur étaient pour le coup deve-nus polychromes, l’un immobile, l’autre en vibration de pixels, en défilé d’images, de collages parfois étranges où les œuvres étaient détournées pour apporter un autre éclairage au sens analytique.
Patricia

Je suis contente de ce bref séjour où j’ai retrouvé les amis de
Berlin même si ce n’est pas simple, car trop de souvenirs…
Nous étions allés aux 20 ans de la chute du Mur, il y a dix ans,
l’atmosphère berlinoise m’avait semblé alors plus joyeuse ;
mais le public nombreux cette année avait l’air intéressé et
découvrait sans doute ce qui avait été. Les vieux comme moi
avons encore des souvenirs précis du Mur et de la partition
de Berlin.
Thérèse

Ce qui m’a le plus marqué le 9 au soir, c’est le calme dans les rues, aucune
bousculade,des gens qui marchaient sans se pousser aux barrages des zones
de sécurité. Partout, un bruit très limité, tamisé, en aucun cas des cris ou des
exclamations. Aucune excitation, aucun débordement. Voir les policiers qui
n’était pas sur les dents, qui riaient ou bavardaient avec les gens, buvaient le
café de leur thermos, bref, cool, il n’y a qu’à Berlin qu’on peut voir ça.
Patricia

Je suis ravie d’avoir eu cette opportunité, c’était vraiment une bonne idée.
Une belle organisation et un programme intéressant, nous laissant aussi le plaisir
de découvrir et de profiter de Berlin.
Bravo et merci encore.
Isabelle

9 novembre 1989- 9 novembre 2019
30 ans plus tard, retour sur un pays disparu

A l’occasion du trentième anniversaire de la chute du mur, l’ADEAF organise pour ses adhérents un voyage d’études à Berlin permettant des rencontres et débats avec des acteurs dans les domaines culturels, linguistiques et franco-allemands de la RDA et de l’après-RDA.

Ce voyage est organisé en partenariat avec l’organisme Espaces Langues Découvertes, prestataire pour l’hébergement et le transport aérien (en option).

L’hébergement (au choix 2 ou 3 nuits) aura lieu à A&0 HBF, à proximité de la gare centrale.

Le programme ADEAF comporte, selon la durée choisie, 3 ou 4 rendez-vous :
 Soirée du vendredi 8 novembre 2019 (uniquement formule 3 nuits)
Rencontre amicale autour d’un buffet avec des collègues professeurs de français de Berlin. Ce sera l’occasion de parler de « leur » 9 novembre, d’évoquer une histoire vécue, mais aussi d’entretenir et créer des liens pour l’avenir.
 Samedi 9 novembre 2019
Matin (horaire à préciser) : Partition de l’Allemagne, construction et chute du mur
Rappel historique de l’histoire de l’Allemagne dans une perspective européenne et mondiale par le Dr. Hildebrandt 
Après-midi (horaire à préciser) : Institutions scientifiques et culturelles après l’unification - Relations culturelles entre la France et la RDA
L’Akademie der Wissenschaften der DDR s’est reformée et élargie en 1993 sous le nom de Leibniz Sozietät, toujours très active. Des représentants de ces institutions apporteront leur témoignage.
Le Dr. Gutsche, mettra en parallèle l’histoire du Centre culturel de la RDA à Paris, dont il a été le dernier sous-directeur, avec celle du Centre culturel français de Berlin pour évoquer les relations culturelles et politiques spécifiques entre la France et la RDA.
 Dimanche 10 novembre 2019 (horaire à préciser) La Karl-Marx-Allee
La Karl-Marx Allee était une utopie, une vitrine et un enjeu politique. Son histoire- d’avant et après la Wende - sera retracée lors d’une promenade commentée (pause possible au Café Sibylle !)

Repas le soir en option à régler sur place.

Les festivités de la soirée du 9 novembre ne sont pas encore connues mais nous serons sur place pour y participer !
 
Tarif par personne
 Programme avec :

• 3 nuits (chambre individuelle et petit déjeuner) du 8 au 11 novembre : 209€
• 3 nuits (chambre double partagée et petit déjeuner) : 164€
• 2 nuits (chambre individuelle et petit déjeuner) du 9 au 11 novembre : 139€
• 2 nuits (chambre double partagée et petit déjeuner) : 109€

 En option (non compris), le transport aérien sera organisé en fonction des inscriptions, au départ de Paris ou de province.

INSCRIPTIONS
Les inscriptions sont closes.
Le voyage est réservé aux membres ADEAF et aux invités qui les accompagnent. (Vous pouvez adhérer ici.)

Pour vous inscrire, remplissez le formulaire ci-dessous et versez un acompte de 50€
 soit via le site sécurisé de paiement en ligne du Crédit Mutuel (à privilégier) : https://www.apayer.fr/ADEAF 
 soit par envoi de votre chèque de 50 euros à l’ordre de l’ADEAF dans les 72 heures à
ADEAF
Josiane Carré
17 rue Mendès-France
60870 BRENOUILLE
Pour le paiement en ligne : 
Indiquez "Inscription" dans paiement, et Berlin 2019 dans référence

L’inscription est individuelle, il faudra donc remplir DEUX formulaires pour une réservation en chambre double.

Pour nous contacter : bureau@adeaf.net