2024-02-12T18:33:39Z https://adeaf.net/Alfred-Grosser-in-memoriam#comment222 2024-02-12T18:33:39Z

<p>Un humaniste au regard plein de malice. Jamais poil à gratter ne fut dispensé avec autant d'intelligence. Danke, Herr Grosser !</p>

2024-02-12T13:52:25Z https://adeaf.net/Alfred-Grosser-in-memoriam#comment221 2024-02-12T13:52:25Z

<p>Pensées reconnaissantes au jeteur de pont entre la France et l'Allemagne, présent chaque année en janvier auprès de mes étudiant.e.s de classes préparatoires de 1ère année dans le cadre du cours traditionnel sur l'histoire de la réconciliation et de l'amitié franco-allemande. Nous ne l'oublierons pas et poursuivrons la transmission de son héritage humaniste auprès des nouvelles générations. Es lebe die deutsch-französische Freundschaft !</p>

2024-02-12T05:47:48Z https://adeaf.net/Alfred-Grosser-in-memoriam#comment220 2024-02-12T05:47:48Z

<p>Merci chère Thérèse pour ce bel hommage. Alfred Grosser part en même temps que Robert Badinter. Deux symboles forts d'un monde d'humanité et de tolérance. Avec l'enseignement des langues, c'est le lien social, au delà des frontières, qui est en jeu... et un monde de paix.</p>

2024-02-11T22:50:33Z https://adeaf.net/Alfred-Grosser-in-memoriam#comment219 2024-02-11T22:50:33Z

<p>La nouvelle de la disparition d'Alfred Grosser nous a, nous aussi, beaucoup peinés.</p> <p>Je garde en effet le souvenir que, Jean Guinaudeau, mon père, nous a parlé en famille durant toute notre enfance et notre adolescence, de cette personnalité du franco-allemand hors du commun.</p> <p>Alfred Grosser avait en effet une place particulière dans le coeur de mon père qui lui vouait un respect profond : après avoir passé toute la guerre dans des camps de prisonniers en Allemagne, mon père a en effet consacré le reste de sa vie à la réconciliation franco-allemande et à l'amitié entre nos deux peuples ; pour ce faire, il a, au premier chef, enseigné la langue de Goethe, dans l'enseignement secondaire, essentiellement au lycée Michel Montaigne, à Bordeaux, où son propre père avait enseigné déjà l'allemand jusqu'au début de la seconde guerre mondiale et où nous avons fait, mes frères et moi, nos humanités dans les années 60 ; mon père nous a quittés prématurément en 1975 : un AVC qui était sans doute la conséquence lointaine des mauvais traitements subis au cours de sa captivité l'a en effet emporté prématurément en 1975.</p> <p>Nous avons gardé, mon épouse et moi-même un souvenir ému de la conférence d'Alfred Grosser, à laquelle nous avons eu la chance d'assister à Sciences-Po Bordeaux, il y a une bonne dizaine d'années ; il avait la simplicité des gens intelligents ; c'était un humaniste, attaché à la cause de l'enseignement de l'allemand en France, tout comme à l'importance pour les jeunes d'outre-Rhin, d'apprendre la langue de Molière. Il fut un humaniste qui, pour autant ne mâchait pas ses mots, lorsqu'il le jugeait nécessaire. Il faisait preuve d'une grande tolérance et d'un sens aigu de la pédagogie ; ce fut un artisan de l'amitié franco-allemande.</p> <p>La meilleure façon, pour moi, de lui rendre hommage est de vous proposer, à vous, cher(e)s ami(e)s germanistes, de faire un petit détour par le « Dictionnaire des relations franco-allemandes » (Presses universitaires de Bordeaux ; 2009), dont notre fille aînée, Isabelle, chargée de recherches CNRS en sciences politiques (Sciences-Po Paris) et agrégée d'allemand, fut l'une des chevilles ouvrières, en compagnie d'Astrid Kufer et de Christophe Premat, pour y lire le chapitre consacré à Alfred Grosser et rédigé par Florent Gougou, Maître de conférences à l'IEP de Grenoble (1 fichier joint = 3 pages) .</p> <p>Cet ouvrage a été concomitamment publié en Allemagne (Handwörterbuch der deutsch-französischen Beziehungen ; Nomos ; Baden-Baden) ; chapitre sur Alfred Grosser, en pièce jointe (1 fichier = 3 pages).</p> <p>Poursuivons l'oeuvre d'Alfred Grosser, dans le respect et la fidélité de sa mémoire, avec l'enthousiasme et la conviction qui étaient les siens, contre vents et marées !</p> <p>Jean-Marie Guinaudeau</p>